Bicéphales en école inondée (25 janv 2015)
J'ai rêvé que j'avais deux têtes sur mes épaules, la mienne et encore la mienne ! Un siamois ! Elle avait poussé comme ça ! Il y'avait quelqu'un d'autre aussi, plus grand, avec deux têtes aussi, et je me demandais si un jour je redeviendrai normal ! Finalement, ce fut le cas.
Ensuite, je me retrouvais dans une salle assis à une table avec une femme qui me rappelait quelqu'un que j'avais connu, mais avec un visage plus gracieux, plus joli . Elle me faisait passer des tests .
Avec elle, j'ai tracé des lignes à la règle sur des pancartes pour faire un tableau, et je devais aussi boire une boisson verdâtre dans une grosse coupe à champagne, cocher sur le tableau les différentes saveurs qui me venaient en goûtant !
Dehors, par la fenêtre, des gosses se chamaillaient assis à une table dans une cour d'école probablement, et la femme les regardait . A un moment, la salle commença à s’inonder peu à peu, alors qu'il ne pleuvait même pas !
Dimanche 25 Janvier 2015
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Et c'est tout ! Mais ce rêve inspira le poème suivant à MAZARIA :
Caméléon
Deux têtes, deux visages,
Deux personnalités, Face à :
Deux têtes, deux visages,
Deux personnalité.
Une pour tous les jours,
Pour tenir son rôle, dans ce monde,
Dur et cruel, sans pitié.
L'autre, celle qui apparaît,
Entre les feuilles des arbres,
Dans les bulles des cascades,
Au soleil des pierres joyeuses,
Dans les méandres des plaisirs.
Passer l’Épreuve ultime,
Le champagne verdâtre,
Au délicieux parfum de fraise.
Savoir si l'on peut élégamment,
Se fondre dans le lot, caméléon,
Et, en apparence, suivre la règle,
Mais garder ses griffes et âme,
A l'école de la vie,
La maîtresse est une amazone,
Chevauchant entre les rangées de tables,
D'une hypothétique salle de classe,
Qui rejoue le déluge,
Sans la moindre goutte d'eau,
Juste un parfum de liberté.
Mazaria
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