Ce rêve n'est pas de moi, mais de Mazaria, qui rêva étrangement de moi ! :) Tout un roman .

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Mazaria était venue me visiter. C'était Dominique, un ami à elle qui l'avait amenée. On était dehors en train de papoter devant ma maison .... blanche aux volets bleus. Derrière nous, il y avait une maquette de celle-ci avec un genre de tiroir que Dominique avait ouvert par curiosité.

Ma mère est sortie de la maison avec un récipient rempli d'un sel grisâtre et sale qu'elle a versé dans le tiroir de la maquette qu'elle appelait le « moulin à sel », en expliquant que le sel servait à éloigner les mauvaises influences, entités etc... de la maison, et que le moulin le régénérait.

On est allés dormir et Mazaria fit un cauchemar dans lequel elle essayait de crier avec bien du mal et elle se débattait furieusement. Avec une autre personne, ma mère et moi avons été réveillés. Ma mère nous a donné un remède pour nous calmer (Alors que c'est Mazaria seule qui était agitée) .

Elle me porta dans son lit où dormait mon père ! Mazaria s'allongea un moment à côté de moi, puis se releva pour discuter avec ma mère, qui lui dit qu'elle se réveillait toujours très tôt et qu'elle allait lire dans le salon. Mazaria la trouvait très jolie avec une robe style après-guerre 1945, en tissus léger imprimé bleu marine avec des petits dessins blancs.

Plus tard, on était réunis dans ce même salon. Je papotais avec un collègue (inconnu en réalité !), j'étais demi allongé sur le canapé en mode décontracté, vêtu d'un short et d'une chemisette beiges. Mazaria était installée en me tournant le dos et son ami Dominique lui dit que je le regardais d'un air narquois !!

Les autres personnes discutaient entre elles, et à leur façon de regarder Mazaria, elle sentit qu'elle était le sujet de leur conversation. Ils l'avaient entendu crier pendant son mauvais rêve. Apparemment, les cauchemars étaient choses courantes chez moi, d'où l'utilisation du sel, avait précisé à Mazaria une femme blonde au visage rond...

On regardait le bois tout proche, par la fenêtre, et il y a eu une grosse explosion provoquée par des types qui y travaillaient . Tous les arbres et des bâtiments qui s'y trouvaient se sont effondrés dans un gros nuage de poussière ! Le ciel était très bleu avec des nuages blancs .

On a tous pris une douche et on est sortis se balader, en commençant à descendre un escalier menant à un tunnel, mais il y a eu un bruit étrange, comme un moteur d'avion . Mazaria a remonté quelques marches pour vérifier, mais n'a rien vu. On a continué dans le tunnel, puis à travers des couloirs vides et déserts, des escaliers. On avait peur, et on marchait vite, sans parler.

Nous sommes arrivés dans un espace plus vaste, un sorte de ville-bâtisse comportant de nombreuses pièces, espaces, salles fermées ou pas, délimitées par des morceaux de murs, des paravents. C'était un endroit vétuste et étrange.

Il y avait un espace qui faisait penser à une ancienne école, une médiathèque avec des rayonnages de bouquins etc... Ce n'était pas très bien rangé, comme un peu abandonné mais il y avait des gens. Dans un coin, quelqu'un attablé, travaillant à un ordinateur, nous jeta un bref coup d’œil indifférent .

Les pièces avaient des niveaux divers et il fallait faire attention aux marches qu'il y avait entre elles. Une géométrie farfelue, voir aléatoire, en quelque sorte. Mais ça avait un côté agréable aussi. On a crapahuté longtemps à travers ce dédale incroyable.

Nous suivions un de mes amis ... asiatique, qui nous a conduits à son espace dans ce labyrinthe. C'était plein de livres partout. Son bureau était bien encombré également, et un canapé très bas, vert/bleu où il a négligemment jeté le sac qu'il avait à l'épaule. L'ambiance était là aussi angoissante et nous n'étions pas rassurés. Mazaria était contente de me voir, même si ce fut en un rêve qui l'avait terrifiée.

Mazaria, nuit du Lundi 10 au Mardi 11 Janvier 2022