2.
Cette histoire ressemble à toutes les histoires. Elle a un début et une fin. Un début tout à fait arbitraire – on peut toujours faire remonter les histoires aussi loin que l'on veut dans le temps – et une fin tout à fait tragique (du latin tragoedia et du grec tragôidia). Elle se déroule parfois entre deux traits d'union, parfois entre parenthèses et, plus rarement, entre les lignes mais elle est parfaitement véridique. C'est à dire qu'elle est tout ce qu'il y a de plus vraisemblable. En d'autres termes, c'est une histoire complètement farfelue. Elle n'a ni queue, ni tête – mais elle a, je vous le rappelle, un début et une fin. Elle se promène au gré de l'humeur de son auteur dans les méandres de l'âme humaine. Elle aurait pu bien sûr s’attarder sur la psychologie des grands hommes qui ont fait l'Histoire (avec une grande tâche). Mais non. Elle préfère cantonner son propos à l’être humain en général. Et aux habitants de Mars en particulier. Car l'importance des planètes croît avec le carré de la distance qui sépare tout un chacun de Monsieur tout le monde.
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