Notre homme donc, celui qui aligne des mots les uns après les autres, est amoureux d’une bergère qui file la laine au rouet, à l’ancienne en d’autres termes, parce que c’est plus écologique et que ça rapporte par conséquent plus de sous. Mais le problème c’est qu’il y a deux problèmes. Le premier c’est que le cercueil auquel il a ôté une grande planche de sapin pour y aligner ses mots est la dernière demeure de feu le père de la bergère. Vous imaginez comme cela complique un peu tout. Voici pas que le défunt père, dans sa maison toute pleine de courants d’air, n’a plus qu’une envie maintenant c’est de prendre la poudre d’escampette pour s’en aller voir un peu ailleurs si les racines de pissenlits n’ont pas un meilleur goût qu’en la terre où il repose. Le second problème c’est que je ne me souviens plus de la nature exacte du problème.