C'est l'histoire d'un homme, donc, qui casse des oeufs, les uns après les autres, dans le seul but de constituer une omelette. Cet homme pourrait aligner des mots, les uns après les autres, dans le louable dessein de constituer une histoire mais la vérité est que cet homme, à force d'écrire des fariboles et de raconter des calembredaines, commence à avoir une petite faim. Il casse donc des oeufs, très lentement, presque cérémonieusement au-dessus d'une poêle dans laquelle il a fait chauffer de l'huile d'olive. Mais voici que soudain, il s'arrête, prostré, une demi-coquille d'oeuf dans chaque main... Un doute l'assaille. Quelle taille l'olive qui a servi à produire cette huile avait-elle donc pour qu'à elle seule elle permît de remplir une bouteille d'un litre ? Et une omelette cuite dans une faute d'orthographe est-elle comestible ?