Le Richelieu de mon village
J’habite dans l’une des moitiés d’Amérique du Nord. Celle dont le nom est la déformation d’un mot amérindien signifiant « village »
Dans mon village près des plus beaux yeux du Québec, le Cardinal Richelieu vogue, nous séparant de l’autre rive. Du petit belvédère où l’on se berce de la voix des outardes, l’eau frétille, faisant espérer une proie aux pêcheurs. Sursauts aquatiques, qui de loin, semblant refléter la majesté du ciel et sa beauté saphir, en réalité, de glauque sont colorés.
Au Nord de cette vue, une émeraude étendue est visible. Sur la berge, habitations et bâtisses m’ont fait craindre de rejoindre Monseigneur le Cardinal, lors d’une triste inondation.
Mais au-delà des maisons, en regardant vers l’occident, la demeure du Seigneur veille sur ce tableau et sa quiétude. En observant depuis lointaines distances, ses deux tourelles peuvent sembler s’étreindre et ne faire qu’un avec la verdure. En leur sein, sûrement deux cloches tintant les dimanches ainsi qu’aux cérémonies religieuses.
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