Palabres du cœur
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Ô toi mon éternelle,
Descendue sur terre lovée dans une nappe de poussières d’étoiles,
Tu as nourri mon âme alors que ma conscience s’étiolait.
J’étais en quête perpétuelle de quintessence lorsque je vis
Ma ligne de vie serpentant au creux de ta main.
Dans le néant de l’existence tu as ouvert une parenthèse euphorique,
Enrubannée de pétales cristallins provenant de l’arc de l’archerot.
Et, rythmés par la pureté et la simplicité de notre amour,
Nos pas nous mènent depuis vers l’hiver de la vie
Où l’on sera réunis pour l’éternité.
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