Oh la la

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Je suis assise au bar de l’hôtel en train de méditer sur mon verre de champagne rosé. La journée a été rude mais au moins j’ai décroché mon contrat avec la firme française de « The body House ». Je suis désormais leur responsable juridique. J’ai rendez-vous demain avec leur responsable de communication et membre du comité directif pour un briefing. Je m’apprête à partir pour me vautrer dans ma chambre quand, en me retournant, je me prends quelqu’un en pleine face. « Mille excuses mademoiselle. » C’est tout ce que j’entends car mes yeux sont obnubilés par la tâche vermillon sur mon tailleur blanc Gucci. Je m’apprête à insulter de tous les noms l’abruti qui a osé ruiner ma tenue par sa maladresse quand je plonge dans un regard bleu océan cerné de boucles noir ébène. « Bah non c’est trois fois rien. De toute façon j’allais partir donc… ». Je ne sais pas comment j’ai réussi à faire une phrase si élaborée alors que mon cerveau est engourdi par tant de beauté. Sans doute l’habitude des plaidoiries. « Je ne peux pas décemment pas vous laisser partir comme ça. Ce serait impoli de ma part et je suis plutôt gentleman. Laissez-moi au moins vous raccompagner ». J’aimerais répondre quelque chose mais seules les clés de ma chambre sortent de ma poche. « Ah et bien je vous reconduis à votre porte car ce Saint-Emilion a créé une certaine transparence sur votre chemisier. Je pourrais ainsi le récupérer et payer le teinturier. C’est la moindre des choses. » Aucune phrase censée n’arrive à sortir de ma bouche alors je hoche la tête et répond simplement « Oui d’accord. » Il me suit jusqu’à l’ascenseur et nous montons direction le 16ème étage. Son parfum est enivrant. Et avant que je m’en rende compte, mon nez s’est approché de son cou pour mieux le sentir. Une petite secousse bouge l’ascenseur et je me retrouve plaquée contre son torse. Ses bras m’enserrent pour me rattraper et ses yeux plongent dans les miens. Je n’ai jamais fait ça mais j’ai très envie de l’embrasser, là, tout de suite. Je vois qu’il s’approche et je ne me recule pas. Ses lèvres entrent en contact avec les miennes et ma bouche s’entrouvre. C’est alors que nos langues commencent un joyeux ballet qui fait palpiter mon cœur et me donne très chaud. Ses mains descendent le long de mon dos et d’une main ferme, il me presse les fesses. C’est trop bon. Il me plaque contre la paroi de l’ascenseur et passe une main sous la jupe de mon tailleur. Ses doigts écartent habilement mon tanga en dentelle et commencent à titiller mon clitoris. Mes baisers deviennent de plus en plus passionnés et fougueux ainsi que les siens. Ma main descend machinalement vers son chino anthracite. Je sens une grosse, très grosse bosse et commence à la masser. Il gémit et entre un doigt dans mon vagin. Je soupire et hoquète de plaisir. Puis soudain il se retire. Je ne comprends pas, j’en veux encore mais je me remets correctement dans l’ascenseur pour avoir un peu de décence. Le tintement annonce notre arrivée au 16ème. « C’est par où ? » me demande-t-il de sa voix suave. Je regarde mes clés puis le panneau en face de moi : « Tout au fond à gauche apparemment. » Alors il prend ma main et me tire derrière lui jusqu’à ma porte. Alors que je mets la clé dans la serrure, il susurre à mon oreille : « Hâte-toi, je n’ai pas prévu de te laisser sur ta faim. » Son souffle électrise mon corps entier. Mes jambes semblent vouloir céder et mon cœur défaillir. Je pousse la porte pour entrer. Il se presse derrière moi et la referme avec son pied pendant que ses mains saisissent mes hanches. Il me plaque dos à lui et embrasse mon cou. Ma nuque lui est totalement offerte mais pas que. Sa main a glissé de nouveau sous ma jupe et recommence à me caresser la chatte. Il me retourne d’un seul coup et m’embrasse tout en avançant vers le lit. Là il me jette dessus et s’agenouille à mes pieds. Il enlève d’abord mes escarpins, puis mes bas et enfin ma jupe. Il remonte le long de mes jambes en doux baisers humides jusqu’à ma fente. Là il écarte mon boxer et commence à embrasser mes lèvres puis mon clito. Il met ensuite mes jambes sur ses épaules et continue son manège. Je respire fort, très fort. Je m’agrippe au drap mais il me prend les mains comme s’il voulait que je ne bouge pas. Sa langue tourne et tourne autour de mon clito. Elle le presse, le fait rouler, puis avec sa bouche il l’aspire, le tète, c’est démentiel. On ne m’a jamais fait un cuni pareil. Puis sa langue me pénètre à plusieurs reprises, comme pour remplacer ses doigts, puis elle remonte jusqu’à mon clito. Je sens que l’orgasme est proche mais je le retiens. Il la voit ou le devine car il s’arrête et se redresse. « Tu la veux pour jouir, c’est ça ? ». Je regarde sa bosse et esquisse un sourire coquin. Il se déshabille alors, doucement. J’enlève mon chemisier tâché et vient pour retirer mon soutien-gorge quand il me saisit le poignet : « Laisse-moi faire beauté ». Il passe ses mains derrière mon dos et détache une à une les agrafes rouges. Ses mains sont vraiment délicates et habiles. Il fait glisser mes bretelles sur mes épaules et commence à malaxer mes seins. Ses doigts jouent avec mes mamelons et sa langue avec mon lobe d’oreille. Il s’allonge ensuite près de moi et me dit simplement en mettant sa capote : « Vient. » Je retire alors mon boxer tout mouillé d’excitation et sur son obélisque droit comme un i, je m’embroche dans un râle de plaisir. Sa queue est large et longue. Mes parois sentent chaque nervure créée par ses veines gonflées à bloc. Je chevauche cet étalon d’abord doucement pour bien le sentir et, pour être honnête, laisser le temps à mon vagin d’accueillir cette énorme queue comme il se doit. Une fois mes parois écartées, j’accélère un peu. Ses mains sont sur mes hanches, mes seins, mon cou, mes fesses. J’ai l’impression qu’elles sont partout à la fois. Il me donne un de ses doigts à sucer et je souris de malice en le faisant. Il ferme les yeux de bonheur et profite un moment. Puis il se redresse pour me serrer contre lui et mettre sa tête entre mes seins qu’il commence à téter. Ça me rend folle. Je me laisse aller et jouit bruyamment. Je m’écroule sur lui mais je le vois sourire. Il se tourne et me met à genou, les mains sur le mur comme pour une fouille au corps. Et c’est ce qu’il fait d’ailleurs : il fourre mon corps avec sa queue énorme. Il souffle et râle de plaisir. C’est bestial. On dirait presque un cerf ou un bison en rûte avec sa femelle. Une main tient mon sein pendant que l’autre continue à jouer avec mon clito lorsque je le sens juter en moi. Lorsqu’il se retire doucement, un peu de jus dégouline de la capote. Nous sourions et nous endormons, satisfaits et exténués de ce sport si délicieux qu’on appelle le SEXE.

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