Inverser les stéréotypes (érotique)
Pour une fois, j’avais envie d’inverser les rôles et mon chéri était d’accord.
Ça partait d’un pari idiot et totalement stérile… comme quoi l’homme était le seul à s’activer pendant un rapport, tandis que la femme recevait sans faire le moindre effort.
C’est faux.
Et je vais le prouver.
Mon chéri est donc à quatre pattes, le cul bien tendu vers moi (il a toujours voulu essayer, c’est une bonne occasion). J’étais derrière lui, pourtant un bel objet appelé gode-ceinture.
J’ai passé un très long moment à le préparer avec le plus de patience et de douceur possible. Je l’ai lubrifié comme il le fallait, en écoutant ses impressions, en analysant ses soupirs. J’insérais mes doigts dans son anus en faisant bien attention à ne pas y aller de manière brusque. Tout était une question d’écoute. Lorsque lui-même se sentait réellement à l’aise, j’ai compris que c’était le moment.
- N’oublie pas le safe word.
Il hoche la tête.
- A n’importe quel moment.
Il hoche une fois de plus la tête et dandine légèrement son postérieur, comme pour me provoquer. Je mets la blinde de lubrifiant sur le sexe en plastique, de la même manière que mon homme lorsqu’il se fait du bien devant moi. De haut en bas. Vaut mieux trop que pas assez.
Je place ensuite le gland du gode-ceinture à l’entrée de l’anus de mon chéri qui expira longuement. Je rentre millimètre par millimètre, par peur de le blesser. Il me dit de continuer. C’est une sensation extrêmement bizarre d’être de l’autre côté de la barrière. Je m’enfonce toujours un peu plus dans son antre interdit. Son corps se contracte de la tête au pied. Je m’arrête. Il m’ordonne de ne pas m’arrêter. Je ne m’arrête pas mais ça coince un peu. Je retire le gode de son anus avant de reprendre avec un peu plus de facilité. Tout entra en un seul coup. Il poussa le soupir le plus sexy que je n’ai jamais entendu de toute ma vie.
Alors lentement, j’exécute des va-et-vient. Un peu compliqué lorsqu’on n’est pas initié. Mais je prends le pli très vite. C’est assez étrange. Je mets mes mains sur ses hanches, comme il aime tant le faire avec moi, et lime son cul vierge de plus en plus fort. Ses grognements se transforment peu à peu en gémissements libidineux.
J’alterne entre rythme rapide et rythme lent, jusqu’à ce que nous trouvions notre rythme de croisière. Je vois un liquide transparent dégouliner de son sexe en demi-érection et se répandre sur le lit. Il me dit qu’il est sur le point de jouir. Que ce n’est pas comme d’habitude. Je m’engage à y aller plus vite pour le libérer, le soulager de toute cette tension. Il gémit de plus en plus fort, tournant parfois sa tête vers moi pour me laisser contempler une expression de pur bonheur.
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