Nous (introduction)
Nous. J'aime à me répéter ce mot. Car c'est lorsque nous sommes ensemble que je me sens vraiment vivant. La timidité me dévore, et je n'ose même pas te prendre la main. Mais il suffit que nous soyons assis, côte à côte, devant un film, ou parlant de tout et de rien, pour que je sois heureux.
C'est toi qui me l'as dit en premier. Moi, j'avais tout fait pour l'ignorer, pour être simplement le meilleur ami possible. Car j'avais si peur de te perdre si ce n'était pas réciproque. L'amour que j'avais tant caché s'est échappé, et ce faisant c'est moi qui me suis libéré. Ma main a alors écrit des poèmes, qui te sont tous dédiés. Aurais-je un jour le courage de te les montrer ?
Quand je me moque de tes manies, je sais pourtant que jamais je ne pourrais m'en passer.
Quand on se chamaille, ta joie si contagieuse éclaire mes tristes pensées.
Quand tu te rabaisses, j'aimerais, moi, te porter plus haut que tu ne peux l'imaginer !
Et quand tu me regardes, alors plus rien ne compte. Seulement ce petit mot de quatre lettres. Et ce qui va avec.
Nous.
C'est niais, en vérité. Naïf, sans aucun doute. Et d'un point de vue externe, c'est sûrement risible. Mais peu importe. Si tu veux bien être ma reine, je serai ton chevalier.
Et si un jour, tu me renies, je te laisserais partir. Sans te retenir, sans te maudir. Non parce que je m'en moque, car tout de toi m'intéresse, mais parce que tu n'es pas ma proie.
Tu es telle une étoile. Magnifique, passionnante, lumineuse, et libre.
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