Comme une ombre au tableau.
Au travers de ces flash,
Je sais que tu es là.
Au fin fond de ces bruits,
Je sais que tu es là.
En plein cœur de la nuit,
Je sais que tu te caches.
Quelques pas ici et là, je ne veux plus me défendre.
Bruissement par ci, par-là, je fuis pour ne pas t’entendre.
Frissons en bas de dos, je cours, je ne veux comprendre.
Là-bas dans tes hauteurs, vis.
Je reste ici-bas, oublis.
Si beau, si pur, si grand, j’ai peur.
Quel est cet affront que tu me fais ?
Petit être insolant, rôdeur.
Pourquoi veux-tu mon être chasser ?
Toi, cet inconnu qui m’effraie tant,
Sois accueillant.
Prends-moi la main, je te hais tant,
Rends toi à moi.
Je viens vers toi qui me foudroies,
Prends soin de moi.
Mon imagination, cet impensable, te censure.
Je te défends, tu me fascines, j’admire cette nature.
Pardonne-moi de te chasser,
Tu sais au fond je te veux mien.
Du mal, oh non, vraiment jamais,
Je pleure, je veux créer du lien.
Soyons symbiose petit ami,
Jaime tant la terre, ton lieu de vie.
Je crois pour toi, être fin prête,
Enfin pouvoir te découvrir.
Apprivoise moi, je serais tienne.
Ô toi oiseau, entre dans ma vie.
Ingrid R.
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