Sonnet du matin...
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... chagrin
Dans ce vieux château fort où nous jouions naguère
Cachés dans les ruines où nichaient les lézards
C’était notre royaum’ découvert par hasard
Accroché au sommet d’une ancienne carrière
Dissimulé dans un joli coin de verdure
Enfants, nous étions chevaliers blancs ou princesses
Décimant les dragons qui revenaient sans cesse
Nous vivions presque en vrai de belles aventures.
L’enfance s’est enfuie nous laissant orphelins
Plus tard adolescents, refugiés dans la tour
Ce château abrita nos premières amours
Dont aujourd’hui ne reste qu’un vague chagrin
Mélancolie est là, venue pour remplacer
Démons et merveilles d’une époque effacée.
JI 14/06/19
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