Voilà qu'aujourd'hui
Et voilà qu'aujourd'hui,
Ton esprit prend de l'âge.
Oui, voilà qu'aujourd'hui,
Se développe ton image.
Bien qu'épris de folies,
Tes gestes sont maladroits,
Et périssent dans le froid,
Quand la nuit t'étourdit.
Et voilà qu'aujourd'hui,
C'est le temps de partir,
Courir après la vie,
Vers un nouvel av'nir.
Construire des rêves immenses,
Avec de l'espérance.
Afin d'pouvoir t'offrir,
De tout nouveaux souv'nirs.
Et dans ce monde obscur,
Animé par l'absence,
Faudra dans ton cœur pur,
Savourer toute la chance.
J'retiendrai tes blessures,
En t'offrant des murmures,
Pour fuir tous tes démons,
Et percer l'horizon.
Et voilà qu'aujourd'hui,
Tes mots deviennent sincères.
Tu pars brûler ta vie,
Je n'suis plus qu'éphémère.
Oui, voilà qu'aujourd'hui,
Toi, tu brûles les étapes,
Oubliant tes ennuis,
Car v’là qu'le temps s'échappe.
Perdu dans tes discours,
Ils viendront à ton s'cours,
Les amis de toujours,
Quand frappera l'amour.
©Dorian Bilquart
08/11/2021
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