POETIQUEMENT VOTRE : EN TOUTE HUMILITÉ ...
Eh oui, voilà, je parle à mon chien!
A lui et à moi, ça nous fait du bien !
Et vous, ça ne vous arrive jamais ?
Et je parle à mon chat, c'est vrai !
Avec les escargots et les libellules,
Nous tenons grands conciliabules !
Ils ont tous autant de conversation,
(C'est juste une simple constatation,)
Voir un brin plus que ces passants,
Soignés, propre sur eux, jacassant,
De braves gens bien comme il faut,
Vus dans les rues ou sur les réseaux.
Je parle aux plantes, aux bêtes et au vent,
Sans honte, fierté mais avec sentiment,
Je leur parle et si vous veniez à penser,
Par votre terrible orgueil influencés,
Qu'ils ne me répondent sûrement pas,
C'est probablement que vous n'avez pas
Voulu ou pu vous laisser émouvoir,
Par leur regards pleins d'espoir,
Vous n'avez pas vu leur pur Amour,
Doux comme rose, pêche et velours.
L'Humain, l'orgueilleux prédateur,
Aux autres espèces, se croit supérieur.
Sans état d'âme, les réduit en esclavage,
Et cela depuis le tout début des âges,
Et d'ailleurs, pour faire bonne mesure,
Il impose sa triste et brute démesure,
Et ses ignobles mortels décrets,
Jusqu'à ses propres lignées.
Je parle aux arbres et aux fleurs,
Je leur fait présent de mon cœur,
Ainsi qu'à la Terre si belle,
Qu'elle me donne des ailes.
L'Humain, sans cœur ni cervelle,
Laissera-t-il s'éteindre l'étincelle
D'amour et de conscience
Universels ?
À Bugarach, 20,05,2019
Mazaria
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