Je t’abandonne
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J’abandonne l’idée qu’un jour,
Au soleil d’une grève,
Tu t’abandonnes pour toujours
Au beau parfum des rêves.
Mon jugement t’accompagne,
Ma bénédiction je te donne.
Mes larmes, le sourire d’une Madone,
Un monde cruel en campagne.
J’abandonne l’idée de la mansuétude ;
La guerre a saccagé mes minces études.
Survis, ne survis pas, maintenant rien n’est pire
Qu’un perfide repas à espérer que tu respires.
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