Chapitre 16

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A force de ne penser qu’à M. Bates à longueur de journée, Lisa en vint rapidement à découvrir le lien qui existait entre la musique et l’amour. Chaque matin, elle prenait le bus pour aller au lycée, et chaque matin, elle mettait son casque audio sur ses oreilles pour écouter de la musique en pensant à M. Bates. Elle devait bien se l’avouer, le punk rock n’était pas le genre qui s’accordait le mieux avec ses divagations amoureuses. Le grunge de Nirvana s’y prêtait un peu mieux, avec des chansons comme In Bloom, Come As You Are, ou encore Rape Me – plus elle écoutait ce morceau, plus elle se disait qu’il s’agissait en fait d’une chanson d’amour. D’accord, les paroles n’avaient absolument rien de romantique, mais ne renfermaient-elles pas un message caché ? C’était une déclaration d’amour un peu crue, certes, mais une déclaration d’amour malgré tout. Il tardait à Lisa d’avoir une guitare sèche pour pouvoir jouer ce morceau. Peut-être même que si elle en achetait une suffisamment tôt, elle réussirait à apprendre Rape Me avant le bal d’hiver, et à l’interpréter sur scène devant M. Bates en lui faisant une dédicace toute particulière ?

La jeune fille réalisa alors à quel point ce qu’elle venait d’imaginer était absurde. Jouer Rape Me devant M. Bates et lui dédier cette chanson devant plus d’une centaine de lycéens… Il fallait être folle pour avoir des idées pareilles ! Mais c’était bien là le problème : elle commençait dangereusement à se rapprocher de la folie...

Toutefois, le style de musique qui entrait le plus en harmonie avec ce que ressentait Lisa en pensant à M. Bates, c’était le metal symphonique. Will lui avait prêté les premiers albums du groupe Nightwish, ceux de l’époque à laquelle le groupe était, selon lui, à son apogée. Lisa, qui n’avait encore jamais rien entendu de pareil, goûtait au plaisir indicible de découvrir un nouveau genre musical pour la première fois. La voix extraordinaire de la chanteuse, les mélodies ensorcelantes du synthé et les riffs puissants de la guitare électrique la transportaient vers un univers poétique et enchanteur où la passion était reine. Certains enchaînements de notes étaient si fulgurants qu’ils lui coupaient le souffle, tout comme M. Bates lorsqu’elle le voyait s’approcher d’elle et qu’elle ne pouvait plus détacher ses yeux de son regard. Elle était véritablement transcendée par cette musique à la fois grandiose et délicate, dont le lyrisme exacerbait ses sentiments, à tel point qu’elle en avait parfois les larmes aux yeux. Elle avait l’impression de découvrir enfin ce qu’était la musique, la vraie, et elle se disait que si elle faisait écouter ces chansons à M. Bates, il ne pourrait pas ne pas les aimer.


Ce mardi matin, Lisa arriva au lycée avec la chanson Ever Dream de Nightwish dans les oreilles. Même après avoir retiré son casque pour se rendre en classe d’histoire, la musique lui resta dans la tête, et ne la quitta pas jusqu’à son cours de maths avec M. Bates.

Celui-ci annonça à ses élèves que le dernier contrôle de maths de l’année aurait lieu le lundi suivant, 12 décembre. Il porterait sur les systèmes d’équations linéaires et leur application en géométrie analytique. C’était un vaste chapitre du programme, qui demandait de longues heures de bachotage pour pouvoir être revu dans son ensemble. Aussi M. Bates décida-t-il de consacrer les quatre cours qui restaient avant le jour du devoir à des séances d’exercices. C’était une façon pour lui de forcer ses élèves à réviser, et de s’assurer que même les moins travailleurs se seraient au moins entraînés sur quelques problèmes de maths.

Lisa, de son côté, n’était pas très emballée par ce choix. D’une part, cela signifiait que M. Bates ne donnerait pas de leçon théorique pendant une semaine et qu’elle ne pourrait donc plus rêvasser en le regardant écrire au tableau ses théorèmes, ses démonstrations et ses corollaires... D’autre part, cela voulait dire que c’était désormais à elle de travailler. Or, elle avait toujours eu l’habitude de faire ses exercices de maths tranquillement à la maison ou à la bibliothèque, dans le calme, sans personne pour la déranger. Cette fois, elle devait réussir à  se concentrer dans une salle remplie d’élèves dissipés, avec la perspective angoissante d’avoir à passer au tableau devant tout le monde pour corriger un exercice… Le pire, c’était que M. Bates se baladait entre les rangs et s’attardait à chaque table pour étudier la façon dont ses élèves traitaient le problème sur lequel il leur avait demandé de plancher.

Tout en essayant de se focaliser sur son exercice de géométrie, Lisa surveillait du coin de l’œil la progression de son prof de maths, et le voyait se rapprocher peu à peu de sa table. Elle redoutait le moment où il arriverait à côté d’elle et regarderait par-dessus son épaule ce qu’elle avait commencé à écrire sur son brouillon. Cela faisait déjà cinq minutes qu’elle tentait de trouver une solution à la première question, en vain. Elle accumulait les croquis de triangles et de cercles, griffonnait des séries d’équations avant de les raturer sauvagement, tournait et retournait sa feuille dans tous les sens pour essayer d’écrire là où il restait de la place et faire des économies de papier. L’idée que M. Bates puisse avoir un aperçu de la façon dont elle galérait pour résoudre cet exercice lui était particulièrement désagréable. Elle était d’accord pour lui présenter une démonstration propre et soignée, qui conduisait au résultat attendu, mais pas pour lui laisser entrevoir son cheminement tortueux, qui pour l’instant n’aboutissait à rien. C’était comme si elle le laissait entrer dans ses pensées intimes... Elle n’avait aucune envie qu’il comprenne à quel point son esprit pouvait être tordu.

Lorsque M. Bates arriva enfin à sa table, elle se pétrifia sur sa chaise et cessa d’écrire. Elle songea sérieusement à entourer son brouillon de ses deux bras et à se pencher dessus pour essayer de le soustraire à la vue de son prof de maths, mais elle se dit qu’une telle attitude lui paraîtrait complètement puérile. Elle devait assumer sa nullité. Après tout, M. Bates était aussi là pour l’aider.

Lisa prit conscience que sa feuille de brouillon était tellement barbouillée de figures et d’équations en tous sens, que même son prof de maths avait du mal à la lire. Cela faisait déjà plusieurs secondes qu’il se tenait à côté d’elle, et il n’avait toujours pas fait le moindre commentaire. La jeune fille releva timidement la tête pour regarder l’expression sur son visage. L’enseignant fronçait légèrement ses sourcils noirs et épais, et se tenait le menton d’un air concentré. Comme il était beau ! Son regard pénétrant n’en finissait pas d’envoûter Lisa. Elle sentit son cœur s’emballer et tenta de se calmer en reportant son attention sur ses équations.

- Et si tu montrais que les droites (IJ) et (KL) sont sécantes en un point P ? suggéra M. Bates en désignant de son index les deux droites qu’elle avait tracées sur sa feuille.

Lisa déglutit à la vue de la main gauche de M. Bates posée sur son brouillon. Une main parfaitement masculine, grande et forte, aux doigts longs et épais, aux ongles coupés courts. Cette fois, elle avait tout le loisir de constater qu’il ne portait pas d’alliance, ni de bague d’aucune sorte.

Les veines un peu saillantes qui se dessinaient sur le dos de sa main la fascinaient étrangement. Dans ces veines coulait le sang de l’homme qu’elle aimait, et cette simple pensée la remplissait d’un profond sentiment de respect, comme si elle avait sous les yeux un objet sacré qu’il fallait à tout prix préserver. D’un autre côté, Lisa avait une envie folle de poser sa main sur la sienne, tendrement, pour sentir le contact de sa peau… Elle devait toutefois résister à cette tentation, car c’était non seulement un sacrilège, mais surtout, c’était le scandale assuré.

Rassemblant ses esprits, la jeune fille essaya de trouver quelque chose d’intelligent à répondre à son professeur.

- Euh… Oui… On pourrait le démontrer en raisonnant par l’absurde ? proposa-t-elle.

- Exactement, répondit M. Bates.

Lisa avala à nouveau sa salive. Etait-ce son imagination ou M. Bates venait-il de prononcer ce mot d’une voix étonnamment sensuelle ? Non, bien sûr, il ne fallait pas qu’elle se fasse des idées… Mais tout de même, son timbre chaud et suave avait quelque chose de voluptueux...

Lorsque l’enseignant s’éloigna pour passer à la table voisine, Lisa sentit son cœur continuer de tambouriner à tout rompre dans sa poitrine, à mesure qu’elle se répétait dans sa tête : « Il a touché ma feuille… Il a touché ma feuille… ». Elle qui d’habitude jetait à la poubelle toutes ses feuilles de brouillon... Elle était bien résolue à garder celle-ci précieusement, et à l’ajouter à sa collection de documents qui étaient également passés entre les mains de M. Bates : énoncés, copies de devoirs et corrections associées…

Quelques minutes plus tard, une élève du nom de Jessica Gibson fut envoyée au tableau pour corriger l’exercice. La première question demandait de tracer un triangle ABC quelconque, c’est-à-dire ni isocèle, ni équilatéral, ni rectangle. Un triangle ordinaire, en somme. Sans aucune particularité. Du premier coup, Jessica dessina ce qui ressemblait à s’y méprendre à un triangle équilatéral. Cela ne relevait en fait que du pur hasard, car il était a priori compliqué de représenter à la main, sans instrument de mesure, un triangle dont les trois côtés avaient strictement la même longueur.

- C’est un triangle quelconque, que demande l’exercice…, précisa M. Bates, inquiet de voir son élève partir d’emblée sur une mauvaise figure.

Les épaules de la jeune fille s’affaissèrent, et elle se retourna vers l’enseignant pour lui jeter un regard blasé.

- Je recommence ? demanda-t-elle d’une voix excédée, en saisissant la brosse et en s’apprêtant à effacer son schéma.

- Non, non, pas la peine, c’est bon, n’efface pas ! On le voit bien, qu’il n’est pas équilatéral, ton triangle ! répondit l’enseignant d’un air tellement désinvolte que Lisa se demanda s’il parlait sérieusement. On le voit bien, qu’à un millimètre près, le côté AB n’a pas la même longueur que le côté AC !

Lisa ne put s’empêcher de pouffer de rire. Elle adorait la façon dont son prof de maths arrivait à tout tourner en dérision. Vexée, Jessica effaça quand même son triangle et en redessina un autre. Cette fois, il ressemblait comme deux gouttes d’eau à un triangle isocèle. Jessica dut s’en rendre compte elle aussi, car elle recula de quelques pas comme pour mieux observer sa figure, et fronça les sourcils d’un air perplexe. Elle posa à nouveau sa main sur la brosse, mais M. Bates intervint :

- Bon, ça va, ça va ! On ne va pas y passer des heures !

Puis il se tourna vers la classe et commenta d’une voix amusée :

- Ah, finalement, ce n’est pas si simple que ça, de dessiner un triangle quelconque !


En cette première semaine de décembre, l’esprit de Noël soufflait déjà dans les couloirs du lycée Lincoln. Les murs étaient décorés d’étoiles et de flocons de neige en papier, et tapissés de posters qui faisaient la promotion du bal d’hiver. Il ne restait plus que quelques jours pour acheter ses billets. Un stand, tenu par Samantha Jenkins et deux de ses amies, avait été mis en place au beau milieu du hall principal. Tous les midis, les trois lycéennes étaient assises là, derrière une petite table recouverte de posters, et vendaient des places pour la modique somme de dix dollars. Lisa passait devant elles tous les jours, et se disait avec un petit air supérieur que jamais elle ne s’arrêterait à leur stand pour leur prendre un ticket. En effet, l’entrée au bal d’hiver était gratuite pour les membres du groupe de musique qui serait sélectionné pour assurer le concert d’ouverture. Et si jamais les Screaming Donuts n’étaient pas choisis, Lisa savait d’avance qu’elle boycotterait le bal. A quoi bon y aller, si on lui refusait la possibilité de montrer ses talents de bassiste à M. Bates ? La probabilité que celui-ci s’y rende lui-même était infime, Lisa ne savait pas danser, elle n’avait ni robe de soirée ni talons hauts dans son armoire, et de toute façon, elle avait horreur de ce genre de soirées guindées. Bref. Aucune chance qu’elle s’achète un billet.

Lisa sentait aussi monter une certaine effervescence à l’approche de Noël. Les élèves semblaient plus décontractés, plus euphoriques. Astrid se promenait déjà dans les couloirs avec son bonnet de père Noël sur la tête et ses boucles d’oreilles en forme de bâtons de sucre d’orge. Lisa aussi se serait bien relâchée un peu, si seulement elle n’avait pas été aussi angoissée à l’idée de recevoir bientôt le résultat de l’audition qu’elle avait passée avec son groupe de punk rock. Outre la pensée du contrôle de maths qui l’attendait le lundi suivant, c’était ce qui la préoccupait le plus.

Lorsque le jour de l’annonce des résultats des auditions arriva enfin, elle en fut presque soulagée. Au moins, elle allait pouvoir être fixée. Comme tous les jeudis après-midis, elle alla retrouver James, Steve et Will aux studios à trois heures. Chose peu courante, les trois garçons étaient déjà assis sur un des canapés de la salle commune quand elle arriva. Le cœur de Lisa se figea. Ils avaient tous une mine abattue.

- Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle en s’approchant d’eux, même si elle se doutait déjà de la réponse.

- Notre groupe n’a pas été retenu, annonça James sans préambule. Ils ont préféré choisir le Lincoln Jazz Band...

« Bien sûr… » se dit Lisa. Qui pouvait rivaliser avec l’orchestre de jazz officiel du lycée, dirigé par un des profs de musique ? Elle avait été naïve de croire que les organisateurs du bal accepteraient de laisser un groupe de punk rock faire l’ouverture d’une soirée de gala. Cela aurait été d’un très mauvais goût.

Pour illustrer ses propos, James montra à Lisa le SMS qu’Amber lui avait envoyé dans la matinée sur son téléphone portable : le message ne tenait qu’en une phrase, qui résumait exactement ce que le guitariste avait annoncé à l’instant. Lisa était choquée de constater qu’Amber n’avait même pas pris la peine de venir communiquer en personne le résultat du vote. Un tel comportement était pour elle la dernière des impolitesses, et cela lui faisait malheureusement penser à ces crétins de garçons qui rompaient avec leur copine en leur envoyant un simple SMS. Les jeunes de son âge n’avaient décidément plus aucun savoir-vivre...

- Qu’est-ce qu’on fait, du coup ? demanda Steve. On répète quand même aujourd’hui ?

- J’avais réservé la salle de trois à cinq, comme d’habitude, mais personnellement, je n’ai même plus envie de toucher à ma guitare…, répondit James d’un air morose.

Lisa le comprenait. Après une telle déconvenue, elle non plus n’était pas très excitée à l’idée de jouer de la basse pendant deux heures.

- Je crois que je vais rentrer chez moi, déclara Will en se levant du canapé.

La déception se lisait aussi sur son visage. Il n’avait pourtant rien à se reprocher : sa performance lors de l’audition avait été parfaite. Comme Lisa, il comprenait certainement que le choix du jury ne s’était pas porté uniquement sur la qualité des groupes auditionnés, mais avait surtout été influencé par les goûts musicaux d’Amber. De toute évidence, cette fille était bien trop snob pour apprécier le punk rock à sa juste valeur.

- Moi non plus, je ne reste pas, dit Lisa. Je vais aller bosser un peu à la bibliothèque…

Elle espérait y retrouver M. Bates et oublier sa misère en l’observant secrètement. Hélas, lorsqu’elle fit son entrée dans la salle d’études quasi déserte, elle ne le vit nulle part. Dépitée, elle s’assit à sa table habituelle, mais ne sortit même pas ses bouquins de son sac. Pour quoi faire ? Elle n’avait aucune raison de rester, puisque M. Bates n’était même pas dans les parages… Tout comme elle n’avait aucune raison d’aller au bal d’hiver, maintenant qu’elle savait que son groupe n’y donnerait pas de concert.

L’idée lui vint d’aller au Gourmet’s pour noyer son chagrin dans une tasse de chocolat chaud. Avec un peu de chance, c’était l’endroit que M. Bates avait choisi pour y passer sa fin d’après-midi.

Lorsqu’elle poussa la porte du café, elle fut accueillie par une atmosphère chaleureuse et conviviale, faite d’une petite musique de Noël à laquelle se mêlait le brouhaha des clients, et d’une agréable odeur de vin chaud aux épices. Son premier regard fut pour la table située dans le coin à gauche, au fond de la salle. Quelle ne fut pas sa joie de constater que M. Bates s’y trouvait déjà, assis seul avec son journal et sa tasse de café ! C’était donc là qu’il avait trouvé refuge. Après tout, il ne pouvait pas non plus passer tout son temps à la bibliothèque à corriger des copies.

Faisant mine de ne pas le voir, Lisa se dirigea vers le comptoir, passant à côté d’un sapin de Noël gigantesque, croulant sous des guirlandes et des boules de Noël dorées et argentées. La petite ardoise posée sur le comptoir lui confirma que l’établissement servait bien du vin chaud aux épices. Mais c’était du chocolat qu’il lui fallait. Du chocolat, et une grosse part de cake à la banane.

Kim nota sa commande sur un bout de papier, et Lisa alla s’installer à une table libre, prenant soin d’en choisir une qui lui offrait une vue sur M. Bates. Finalement, elle ne s’en sortait pas si mal que ça. Malgré le coup dur qu’elle venait d’encaisser aux studios quelques minutes plus tôt, elle parvenait à retrouver le moral grâce aux douceurs du café Gourmet’s.

Dès que la serveuse eut posé sur sa table son chocolat chaud, Lisa s’empressa de serrer sa tasse entre ses mains pour les réchauffer. Un bâton de cannelle trempait dans sa boisson et dégageait une délicate odeur boisée, qui n’était pas sans lui rappeler le parfum de M. Bates...

Bientôt, les cloches de la musique de Noël firent place aux saxophones d’un morceau de jazz. Lisa repensa au groupe qui avait été retenu pour jouer à l’ouverture du bal d’hiver : le Lincoln Jazz Band… Certes, c’était une musique à la fois populaire et chic, qui devait plaire à beaucoup plus de monde que le punk rock. La preuve : M. Bates lui-même écoutait du jazz lorsque Lisa était venue frapper à sa porte, le soir d’Halloween...

La jeune fille réalisa alors que si le bal d’hiver débutait par un concert de jazz, et si M. Bates était réellement un amateur de ce style de musique, les chances qu’il se rende à cette soirée étaient plus fortes qu’elles n’y paraissaient. Le doute commença à l’assaillir. Elle s’était pourtant jurée de ne pas mettre les pieds au bal si les organisateurs rejetaient la candidature de son groupe… Finirait-elle par changer d’avis ?

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