Leur première fois
Elle n'oubliera jamais la première fois où elle avait accepté de faire l'amour avec lui. Il pleuvait. De fines gouttes glissaient sur les vitres, l'air était humide et doux. Nous étions en octobre. La rentrée de l'école de danse venait tout juste de commencer. Il y avait de nouvelles danseuses dans son groupe. Parmi elles, elle remarqua une fille rousse, espiègle, un peu délurée, qui lui confia sa première fois avec un garçon, comme ça, dans les vestiaires, tout en remettant son jean et son pull. Marielle trouvait cela osé de raconter à la première venue ses relations intimes. Mais, sous son air désintéressé, elle écoutait, hochait la tête, prenait un air émerveillé, l'admirait d'être si naturelle avec ce thème si intime : le sexe.
- Il m'a déshabillée, il a mis une musique douce. Il a caressé mes seins, ses mains ont parcouru mon corps. Il a pris mes fesses pour les plaquer contre son ventre. Il m'a embrassée, je ne savais plus où j'étais tellement c'était bon. Son sexe dur m'a complètement excitée. J'avais envie mais j'avais peur, tu comprends, cela faisait seulement deux jours qu'on se connaissait. Il a mis ses doigts dans mon sexe qui était trempé. J'ai joui avant qu'il me pénètre avec son sexe. Il m'a pénétrée doucement, j'avais peur d'avoir mal, mais finalement je n'ai pas ressenti de douleur. Il a joui sur moi cinq minutes après. J'ai hâte de recommencer. Et toi, Marielle, tu en es où avec ton petit copain ?
- Cela fait six mois que Léo essaie de me convaincre. Nos caresses sont très agréables et je l'aime, mais pour l'instant, je réfléchis. Je suis jeune. J'ai le temps.
Toutes ces belles paroles s'envolèrent le jour où, dans son petit appartement, en ce samedi pluvieux, ils discutèrent tranquillement sur le canapé. Elle portait une robe rouge avec un col en dentelle, un petit gilet en laine noire, des bottes noires. Elle maintenait toujours une distance raisonnable entre eux deux, même si en son for intérieur elle voulait, tremblait, sentait que bientôt elle allait céder.
Il était tellement différent de ce qu'il montrait à l'extérieur. Ses mains aux doigts courts étaient très douces et expertes. Elle avait joui plusieurs fois au bout de quelques minutes de ses caresses dans son vagin. Il savait comment faire pour la faire exploser de plaisir. Il connaissait si bien son corps.
Doucement, tout en lui parlant, il se coucha sur elle, l'emprisonna de tout son corps. Elle sentait son sexe dur sur ses fesses. Il fit glisser son string le long de ses jambes. Il fit des va-et-vient langoureux par-dessus sa robe. Il lui prit les deux mains et les mit au dessus de sa tête de façon à ce qu'elle se laisse faire, pour qu'ainsi elle n'oppose aucune résistance. Sa bouche la couvrait de baisers, sur ses oreilles, ses cheveux, ses épaules.
Ses doigts fouillaient son vagin. Elle gémissait. Dehors, on entendait les gouttes s'écraser au sol, le rideau de pluie dégoulinait sans cesse, la brume recouvrait les toits des maisons. Elle ne parlait pas, laissant les sensations l'envahir, elle pensait : "Tu n'as que dix-neuf ans".
Une autre voix disait : "Oui, mais c'est avec lui que je veux découvrir l'amour." Il baissa son pantalon, sortit son sexe, il haletait tout près de ses oreilles, son envie était tellement forte et pourtant il prenait des précautions pour que ce moment soit doux. Il glissa son sexe contre ses fesses, dans un va-et-vient langoureux. Elle avait la tête dans l'accoudoir du canapé, ce n'était pas confortable mais elle ne bougeait pas, elle avait très envie de s'ouvrir à lui ce jour-là.
Il inséra son sexe dans sa vulve, ce fut une explosion de plaisir. Ses mouvements furent plus rapides. Elle cria. Sa queue dure lui arrachait des gémissements qu'elle n'arrivait pas à maîtriser. Enfin, il jouit lui aussi bruyamment. En sueur, repus, ses cheveux longs bruns collés contre sa nuque, il affichait un sourire radieux, il était heureux. Il lui dit simplement merci.
Ce moment tant attendu était tel qu'il l'avait imaginé. Ses potes ne savaient rien de cette relation, ils ne s'imaginaient pas que Léo s'inquiétait pour son avenir malgré tout. Depuis que Marielle était rentrée dans sa vie, ses activités revêtaient un défi de plus : ne pas se faire attraper, car alors elle lui manquerait tellement. Il ne supporterait pas de s'éloigner d'elle plus de quelques jours, il s'en rendait compte. Avec son air détaché et sa décontraction apparente, on ne pouvait pas soupçonner cette âme romantique qui croyait à l'amour pour toujours.
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