Chapitre 8 : Rêve ou réalité ?
: 20 h 22
"Mélie..."
Je ne savais pas quoi dire, je restais la bouche entrouverte, mes lèvres tremblantes qui balbutiaient quelques mots inaudibles.
"C'est bien moi, Andrew... Je peux entrer ? On doit parler..."
Je poussais contre ma porte pour la laisser passer. J'ai du mal à reprendre mon souffle. Je ferme la porte et la suit à travers le couloir menant au salon. Elle m'attend assise dans le canapé. Elle se débarrasse de ses affaires que je récupère pour les poser sur le comptoir, j'en profite pour préparer des verres.. Je crois que j'en ai besoin.
Je m'assois en face d'elle en lui tendant son verre, elle me remercie et boit une toute petite gorgée.
"Je suis contente de te voir..."
"Moi aussi... On m'a dit que tu étais morte... Raconte-moi ce qu'il s'est passé"
Elle me regardait avec des yeux tristes, humides, je dirais, et j'avais la nette impression qu'elle s'en voulait pour quelque chose.
"Je vais tout te dire Andrew... Mais il faut remonter à ce matin pour que tu comprennes tout..."
FLASH BACK
: 9 h 35
Mélie a reçu ses instructions... Elle part à son emploi factice d'inspectrice des bureaux pour commencer ses livraisons de farine blanche. Sous ses airs de femmes forte indépendante. Mélie tremble de peur.
Elle veut quitter son boulot de gangster des ombres et vivre une vie normale auprès d'un homme ou d'une femme qu'elle aura choisis. Elle en a marre de vivre au crochet de mafieux, qui lui impose toujours des choses sans se soucier de ce qu'elle peut ressentir elle de son côté. Ce matin, pourtant, elle se sentait prête, d'attaque, elle désirait se sortir de ses problèmes de dettes, de ce job factice. Elle avait échafaudé un plan depuis un moment. Elle laisser toujours des indices derrière elle pour que la police remonte ses traces et puisse arrêter des petit délinquants, mais cette fois elle voulais les faire remonter jusqu'au "parrain".
Elle n'avait cependant, pas prévue sa rencontre avec Andrew. Elle eut comme un coup de foudre. Au premier regard, après l'avoir vu faire tomber son téléphone. Elle savait que se serai lui. Mais ses émotions et ses envies ne ferais que capoter son plan et mettre en danger Andrew. Elle se savait suivie.
Elle continua ses livraisons pendant la matinée essayant de ne pas y penser elle commença par le patron d'Andrew juste avant la présentation fausse de son job. Puis avec deux ou trois personnes du cabinet pendant l'inspection.
: 10 h 15
Mélie a bientôt fini ça tourner de l'étage, puis elle vis Andrew du coin de l'œil et décide d'elle-même de l'inviter à dîner, son boss à elle ne serais pas content, mais tant pis. Elle s'en fichait elle voulais mieux le connaître, voir si c'était quelque un à sa hauteur ou au contraire inaccessible. Suivant ses pulsions, elle laissa un mot à Andrew après une petite interaction, suivi de son numéro pour un rendez-vous pour le déjeuner.
: 12 h 00
Mélie envoie un message à Andrew après une énième transaction au concierge marc, afin de lui donner l'adresse du restaurant.
: 12 h 15
Elle est arrivée depuis cinq minutes, grâce a un brillant chauffeur de taxi. Elle voit Andrew courir dans sa direction, sûrement depuis son travail. Elle rit intérieurement, elle le trouve mignon. Le repas se passe bien, sauf a un moment ou un des sbires de son patron envoie un message à Mélie.
"Je te vois. Le patron ne sera pas satisfait par ton comportement."
Ah ce moment la Mélie voit la personne mettre un paquet dans l'attaché-case d'Andrew et partir discrètement tout en jetant un coup d'œil à Mélie...
Elle devine ce que ce cloporte à la solde de son patron à du mètre dans ce sac... La poudre blanche. Mélie savait qu'elle ne devait pas trop tarder.. Elle prit congé rapidement malgré son envie de rester, elle se sentit pousser des ailes quand Andrew l'invita à boire un verre le soir même chez lui. Elle prit un taxi la tête dans les nuages, mais avant que le taxi démarre, le sbire se glissa dans le taxi par la droite. Mélie savait qu'elle avait fauté. Elle savait ce qui l'attendait. Le sbire lui tendit un sac.
"Termine ta livraison... "
Elle savait que ce soir elle serais morte et enterré.
: 14 h 00
Les livraisons dans les bureaux de la ville passée au second plan, Mélie essayer d'échafauder un plan pour s'en sortir... Ses neurones étaient en ébullition. La solution lui apparaît quand elle tomba sur une femme nommée... Mélie ! Le même prénom la même allure ! Et en manque de cette poudre farineuse, sans moyen pour s'en procurer ! Mélie sauta sur l'occasion, elle lui promit une dose en échange de quoi, elle prendrait son apparence en sortant du bureau. La deuxième Mélie accepta.
: 18 h 03
Problème. La Mélie, numéro 2 se met à vomir dans les toilettes des bureaux... Mélie, la fausse inspectrice, envoie un message à Andrew afin de le prévenir de son retard. Elle maudissait la terre entière de la poisse qu'elle portait aujourd'hui.
: 19 h 10
Son sosie était prêt, elle ne vomissait plus depuis trente minutes. Les deux femmes échangèrent leurs vêtements et sortir pour rejoindre leurs destinations. L'une, son lit et un seau. L'autre Andrew et un amour naissant.
: 19 h 30.
La fin du boulot dans les bureaux donné une sensation de se retrouver au milieu d'un troupeau de buffles partant vers un point d'eau. Notre Mélie se retrouva pris dans la cohue et perdit de vue son sosie. Elle se retrouva dans la rue entourée d'un brouhaha de personnes rentrant sans savoir si elle était déjà dans le viseur ou pas. Elle se mit à marcher vite, se retourna pour essayer de voir son sosie... Elle la trouva, facilement, elle se trouvais à même pas un mètre d'elle. Mélie accéléra le pas, si les larbins de son patron devaient viser entre elle et sa sosie, dans la cohue général, ils ne feront pas la différence. Elle devait s'éloigner de son appât.
: 19 h 50
BANG !
Un coup de feu
BANG !
Deux coups de feu
: 20 h 00
Un cadavre des hurlements. Et au milieu de cette émeute de terreur, deux hommes s'approchent du corps gisant devant les bureaux d'Andrew. C'était une inconnue à leurs yeux. Pourtant, elle avait l'apparence de leur proie, elle avait également ses papiers, son téléphone. Elle ne doit pas être très loin. Ils aperçurent une femme tournant en courant au coin de l'immeuble, ils lui coururent après. Ils la bloquèrent et tirèrent. C'était Aurore qui n'avait pas du tout fais attention au grabuge. Elle avait pris de cette farine blanche des dieux et elle étais parti les rejoindre. C'est en courant après ce doux rêve que la mort la pris paisiblement. Les Hommes de mains du boss de Mélie pestèrent dans la rue. Leur patron ne serait pas content... Ils avaient échoué, en plus d'abattre deux femmes qui n'étaient pas leurs cibles.
: 20 h 25
Mélie arrive à l'adresse d'Andrew. Par chance un de ses voisins la voie sur le palier et lui ouvre la porte gentillement quand elle lui fit part de ce qu'il l'emmenait. Elle grimpe les étages à toute allure.
"Dernier étage..."
Souffle t'elle.
"Il n'aurait pas pu choisir un appartement au rez de chausser ..."
Elle survole les étages un par un avant d'arriver devant la dernière porte du dernier étage.
Elle tend sa main tremblante.
* toc toc toc *
Elle a toqué doucement à la porte, peut être n'a t'il pas entendu ?
*TOC TOC TOC *
Pas de réponse. Mélie s'éloigne un peu et commence à désespérer... Pourquoi ne répond-il pas ? Mon patron la peut être déjà trouvé et tuer ? Elle se persuade de toquer une dernière fois avant de détaler. Elle lève la main, poing serré, déterminer à toquer de toutes ses forces contre cette maudite porte.
* TOC...*
La porte s'ouvre sur le noir qui la cachait, les lumières qui se répandent sur le pas de la porte l'éblouie un peu, à l'inverse des anges qui accueillent les âmes aux paradis. C'est Andrew, bourré, qui la regarde méduser sur le pas de la porte. La bouteille qui tenait à la main s'écrasa par terre et éclaboussa les murs et la porte de.. De whisky ?
Mélie le regarda intensément et timidement elle lâcha...
"Bonsoir Andrew "
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