Un mois est passé depuis le jour de l'an. Je n'ai plus de nouvelle d'Alex, j'ai finis par me dire que c'était sans doute mon imagination ce qui s'est passé ce soir là. Nous sommes le 21 février 2018, le pire jour - la saint Valentin - de l'année est passé, avec leurs coeurs et leurs amours à la con.
Benjamin s'amusait à faire le beau avec sa nouvelle petite copine, qui évidemment me regarde d’un oeil mauvais. C’est la « meilleure amie » d’Anne Cécile qui a pris ma place. Et d’après les rumeurs qui courent au lycée, j’étais déjà cocue depuis au moins 3 mois. Enfin, ça m’importe peu, j'étais plus occupé à penser à Alexandre. Je me demande si je le reverrais un jour.
Je flâne sur Facebook, j'ai au moins 50 demandes d'amis.

Sans doute tous des blaireaux qui cherchent le grand Amour - sûrement pas avec moi - J'en ai une de plus, je regarde, mon coeur ne fait qu'un bon, c'est écrit : Alexandre Oxton, drôle de nom de famille, je rigole. Peut être qu'il ne m'a pas totalement oubliée, bizarrement cette idée m'emplit de joie. J'accepte, je reçois directement un message :

" A - Hola senorita ! :)

Je glousse, mes amis me regardent avec un air interrogateur. Je les ignore, je réponds :

M - Salut ;)

A - Comment tu vas ?

M - Ca va et toi ?

A - Bien et bof en même temps .

M - Pourquoi ?

A - Je me suis cassé la clavicule
C'est de la merde !

Sania m'en avait parlé, il est tombé en faisant de la descente et en plus de ça il n'a pas pu fêter son anniversaire. J'étais presque triste pour lui ! Mais il avait qu'à faire attention aussi, je lui réponds :

M - Ah ouais ... C'est nul :/
Bon rétablissement ! ;)

A - Merci.
Là ça va, je vais bientôt faire la réeducation, enfin j'espère.

M - T'inquiète ça passe crème ! Comment tu fais pour fêter ton anniv ? :')

A - J'ai pas pu fêter ! Je suis tombé deux jours avant :'(
Faut trouver une date !

M - Ca va être dur Alex ... Avec le Bac bientôt et ma soeur qui bosse c'est un peu mort !

A - Me désespère pas ! Je vais réussir t'inquiète !

M - Je crois en toi Alex ! "

Notre échange se stoppe là, mais j'ai le sourire d'une gamine sur les lèvres - finalement il ne m'a pas oublié - Je gambade jusqu'à ma salle de cours sous l'oeil sceptique de mes amis qui ne comprennent pas vraiment ce qui se passe. Romy m'interpelle et me dit :

• OH ! Tu nous racontes ce qui se passe ou quoi ?
• Oui raconte ! renchérit Flavius.
  Je glousse comme une idiote et je leur dit :
• J'ai rencontré quelqu'un d'assez spécial... je garde le mystère.
• QUI ?????? disent-ils en coeur.
• Bon... Il s'appelle : Alexandre, je l'ai rencontré le 31 décembre et voilà pour le moment j'ai pas plus d'info.
• A quoi il ressemble. Il est beau. Riche ? demande Alissia.
• Il a un charme... dis-je très vaguement.

Nous sommes en cours de philosophie, Mr. Joe parle de je ne sais quoi. Je ne suis absolument pas le cours. Je repense au Jour de l'An et de ma rencontre avec Alexandre. Je rigole toute seule encore, je me demande où est ce que ça va me mener ? J'essaie de ne pas trop me précipiter, je viens de sortir d'une rupture plutôt dure donc je ne tire pas de plans sur la comette. Mais je rêvasse toute la journée, ne pouvant m'empêcher de penser à cet énergumène hors du commun.

 Le soir même, je reçois un message de ma soeur :

" Ce week-end il y a une course de vélo, tu veux y aller. Les garçons te réclament ! :/ "

Comment ça ils me réclament ? Je rigole et je demande à maman si c'est possible. Elle me dit que oui, ce n'est pas son problème. Ma foi, je suis contente.

Elle vient me chercher le lendemain et elle me dit qu'on dormira chez Mathew et rajoute :

• Au fait ... On doit se lever à 5h30 !
  Mes yeux sortent de mes orbites je réponds :
• QUOI ? dis je en criant.
• Oui, ben la course commence à 6h30...
• Ah Dieu du ciel. dis je exaspérée, je déteste me lever tôt.
  J'entends le ping d'un message, c'est Alex. Un sourire se forme sur mes lèvres, il nous demande si on mange une pizza avec eux ce soir. Je transmets le message à ma soeur qui me demande :
• Vous vous textez souvent ? dit-elle méfiante.
  Je retiens ma respiration et je dis :
• Enfin pas tant que ça. - dis-je sceptique - Pourquoi ?
• Attention Marie ! Ce gars est un chaud lapin...
• Quoi ? Mais il n'y a rien entre nous, on parle juste ! - de quoi elle se mêle ? - Je lui réponds quoi ? Je préfère changer de sujet, je ne sais pas lui mentir.
• Dis lui oui.

  Je lui réponds et éteins mon téléphone. Je n'ai pas envie qu'elle s'en mêle ou qu'elle dise quoi que ce soit se serait la honte. Il faut que je parle à Emilie de ce qui s'est passé au Jour de l'An, car je n'ai pas encore aborder le sujet - avec personne d'ailleurs - j'attends de mettre au clair mes pensées pour voir si je ne me fais pas des idées.

  On est arrivé chez Mathew, maintenant j'entre sans gêne et je lui dis bonjour. Il semble content de voir que je suis à l'aise. Je me pose dans le canapé, Alex descends des escaliers. Mon coeur manque un bond, - je dois arrêter de paniquer quand je le vois, c'est UN AMI - on se regarde et je finis par détourner les yeux. Il s'avance vers moi, il me dit :

• Salut... Il a la même voix que le Jour de l'An ou je me fais des idées ...
• Coucou, ça va mieux ? dis-je timide, c'est quoi mon PUTAIN DE PROBLEME .
• Oui ça va mieux, tu savais que la bière ressoudaient les os ? dit-il en rigolant.

Je glousse - dites donc ça n'arrive qu'avec lui - je lui réponds :

- Ah bon ? J'essaierais pour voir. Dis-je en me moquant.

Il rigole. J'adore son rire, il est très particulier mais adorable. Il s'assoit à côté de moi et on parle, comme au Jour de l'An. Il m'explique comment se déroule les courses de vélo, je n'y connais pas grand chose, mais l'écouter parler est plutôt passionant. Il finit par me dire :

• Tu sais que tu montes avec moi ? dit-il en levant un sourcil.
• Un ? Sania aussi non ? dis-je soudainement paniquée, mais je le cache.
• - Non, il n'y a pas la place dans la voiture a Mathew. Donc faudra choisir. Il sourit comme si il connaissait déjà la réponse.
• Oh je vois... Ben d'accord de toute façon on se retrouve tous au même endroit non ?

Il acquiesce. Mathew commande les pizzas et du coca, on se retrouve autour de la table. Les garçons parlent de vélo et nous les filles : Amélie, Saphia, Mariella et moi parlons de tout et de rien. Jusqu'à ce que Mathew lance :

• Et ... mais Logan vient à la course ?
• Faut pas rêver ! Il est trop flemmard. Réplique Alex en rigolant.

Voyant mon incompréhension, Mathew décide d'éclairer ma lanterne :

• Logan c'est l'ex de ta soeur.

   Je manque de m'étouffer avec mon coca, ils éclatent tous de rire. Je regarde ma soeur étonnée, elle doit m'expliquer. Mais on verra plus tard, Mariella à coup pied aux fesses nous met au lit. Etant donné que Sania ne veut pas dormir avec moi - parce que je ronfle soit disant- elle me montre l'autre chambre, en face de la sienne où il y a deux lits. Je la regarde sceptique et elle me dit :

• Alex dormira ici et toi là bas. En m'indiquant le petit lit en face.
• Ah ... D'accord. Je ne vais pas réussir à dormir !!

  Elle me laisse pour aller prendre sa douche. Je commence à préparer le pyjama qu'elle m'a prêté, un shorty vert pomme avec des marguerites dessus et un débardeur avec un flamant rose dessus. En d'autre termes ce n'est pas un pyjama très habiller. J'entre sous le jet d'eau chaude, Mathew a deux salles de bains, une douche à l'italienne et une baignoire qui se situe à l'étage.

  Pour ma part j'ai décidé de prendre la douche, l'eau est bouillante - ça fait du bien - en sortant de la douche, je me sens détendue. Je rejoins ma soeur dans la chambre pour lui dire bonne nuit. J'entre dans ma chambre, Alex est déjà allongé sur son lit, il flâne sur son téléphone. Il me lance un regard au dessus de son écran et me dit :

• Tu dors là .
• Hum ... semblerait-il, ma soeur ne veut pas de moi ! dis-je en rigolant.
• Elle m'a dit que tu ronflais !
• QUOI ? N'importe quoi, c'est même pas vrai ! - Elle va me le payer, en plus j'ai viré au rouge pivoine je le sens.-
• Rougis pas comme ça, je rigole ! dit-il en pouffant.

  Je m'assois sur mon lit et soupire. Il pouffe encore, je fais la moue - j'aime pas qu'on se moque de moi, mais qui aime ça en même temps ? - Il s'assoit aussi, ses deux mains sont jointes et il me regarde. C'est assez destabilisant, mais je lui tient tête mais mes joues me trahissent. Il tapote sa joue pour me le faire remarquer. J'hoquète et décide de me coucher, mais la lumière est toujours allumé et en plus j'ai oublié de demander une couverture. Il y a des courants d'airs dans cette maison, je frissonne, mais je ne dis rien, je finirais bien par m'endormir. Alex me lance :

• Tu n'as pas froid ?

  J'ouvre les yeux, il me regarde -encore- en levant un sourcil. Je lui réponds :

• Non, ça devrait aller. dis-je en chuchotant, tout le monde doit dormir maintenant.
• T'es une dure à cuire en dirait. Il pouffe encore.
• Tu n'es pas au bout de tes surprises ! je lui souris.
• Ah bon ? Je suis bien curieux.

  Il s'assoit en tailleur en face de mon lit. Je fais de même mais sur le lit, je le regarde de haut, c'est assez marrant. Je pouffe, me retenant d'exploser de rire. Il me regarde d'un oeil suspicieux et me dit :

• Pourquoi tu ris ?
• Ben tu paraîs tellement petit comme ça. Je met ma main devant ma bouche, elle me sert de barrage.
• Vraiment ? dit-il sceptique.

  Il saute sur mon lit, je sursaute. Je me décale pour qu'il y ait un minimun d'espace entre nous. Il me regarde et esquisse un sourire, il est en face de moi à quelques centimètres. Mon coeur bat vite mais j'essaye de le faire taire. Il effleure ma joue - encore- avec son pouce, il me dit :

• Tu rougis très vite dites donc...
• Je ne le contrôle pas.. dis je en détournant les yeux.
• Tu sais comment ça se déclenche ? Il me fixe toujours, c'est encore plus déstabilisant.

  Je commence vraiment à paniquer, mon coeur bat à tout rompre et ma respiration s'accélère. Je vais finir par devenir muette. Je le regarde une nouvelle fois et articule :

• Et bien ... en générale ça arrive quand je suis gênée ou quand j'ai honte ... J'omets un détail qui n'a pas besoin de savoir ça m'arrive quand je suis amoureuse.
• Tu es gênée là ? Ou peut être tu as honte de quelque chose ? dit-il en levant un sourcil.
• Non je n'ai pas honte, mais je suis gênée ... peut être ... dis je timidement, je suis pas hyper convaincante.
• Gênée de quoi ?
• Oh ! Va te coucher on se lève de bonheur demain !!

Il rit et il me dit :

• D'accord, mais j'ai au moins appris quelque chose sur toi ce soir ! Il me lance un clin d'oeil.

  Je refais la moue et lui tourne le dos, je ne subirais plus son regard comme ça. Je me recroqueville comme un chat, j'ai froid. Je sens un autre courant d'air et quelque chose se posé sur moi, une couverture. Je me retourne, Alex me lance un clin d'oeil et me dit : -

• Bonne nuit miss ! Il effleure encore ma joue.
• Bonne nuit Alex .. dis je en me retournant avec un sourire béat.

Je me lève doucement, je me retourne, quelqu'un est assis à côté de moi. Je l'entends rire, puis dire :

• Debout marmotte, c'est l'heure ... c'est la voix d'Alex.
• Hummmm ... Naaaa ... C'est tout ce que j'arrive à articuler tôt le matin.
• Si debout !

  Il enlève la couverture sur moi, mais je refuse de me réveiller maintenant. Il soupire, ma soeur débarque en trombe dans la chambre. Elle me prend les pieds et me déloge du lit, je me lève -je vais l'assassiner - Je m'assois en tailleur, décidé à faire ma tête de mule. Sania dit à Alex :

• Je te laisse l'emmener en bas !

  Et elle sort de la chambre. Alex me regarde d'un air malicieux, il s'accroupit près de moi. Je suis sur mes gardes, il touche ma joue, je tressaute. Il saisit l'occasion et me lance sur ses épaules et me sort de la chambre. Je suis d'abord surprise après je me met à hurler :

• LAISSE MOI DESCENDRE ! ALEX !

  Il rigole deux fois plus, on arrive en bas, les autres me regardent et explosent de rire. Il me dépose et rigole de plus belle. Mariella vient me sauver la vie en me portant une tasse de café, je m'assois dans un coin et je fais la tête. Alex me regarde de loin, je ne lui accorde pas la moindre importance, je boude.

  Arrivée le moment du départ, Alex me montre sa voiture, une hyundai i20 blanche, elle est trés jolie. J’entre et je dis toujours rien. Alex me lance :

• Tu comptes bouder longtemps ?
• Hum ...

  Il rigole encore. Il me tapote le front et me sourit. Il décolle comme une fusée, il croit m'impressionner. En revanche j'éclate de rire, il me regarde sceptique :

• Pourquoi tu ris ?
• J'espère que t'essayais pas de me faire peur. Dis-je entre deux rires.

  Il semble pincer des lèvres, mais il s'amuse ça se voit. Il accélère encore plus et je ris. On arrive devant une petite boulangerie. Il m'a dit de l'attendre, j'acquiesce. Quand il revient, il a deux sachets dans les mains et deux caprisuns.

  Il me tend un sachet, il y a un macatia kiri dedans. Je le regarde avec - sans doute - un regard d'illuminé et je le remercie. Il me sourit, nous continuons la route, en musique jusqu'au terminus en haut des montagnes.

  Il est 8h30, on est monté dans le sentier, non seulement c'est à couper le souffle mais en plus nous aurons une meilleure vue pour voir les garçons descendre. Je serais leur photographe officielle. Ma soeur me dira quand est-ce qu'ils passeront.

  Mathew passe vers 9h30, il porte une combinaison Fox mauve et blanche et son vélo est doré. Je prends deux photos de lui que moi et Saphia trouvent plutôt réussi. Ensuite c’est Marc qui passe, vers 10h45 sa combinaison est orange fluo un peu dur de le rater, j’ai réussi à prendre qu’une photo. Brice est le 10ème descendeur il passe à 12h30, après une ribambelle de gens dont je ne connais pas les noms. Ils semblent tous se connaître et ils viennent tous quasi de la même ville. Quand Brice est descendu je me plains à ma soeur que j’ai faim. Elle m’a dit que c’était bientôt terminer dès qu’Alex serait descendu on pourra aller manger.

  Alex descend assez rapidement, il avait une combinaison blanche Fox, c’est pas la plus brillante des idées, surtout quand le chemin c’est de la terre. Je l’ai pris en photo 3 fois, après on est parti en quête de la nourriture. On croise Mariella et en choeur nous disons :

• Nous avons faiiiiimmmm !!!! mimant des enfants qui pleurent.

  Mariella éclate de rire et nous fais remarquer que nous ne sommes pas soeurs pour rien. On a les mêmes expressions et les mêmes mimiques. Elle nous tends des sandwichs au poulet et à la mayonnaise. Je me régale, les garçons nous ont rejoint, ils sont autant affamés que nous. C’est compréhensible, avec tout le sport qu’ils viennent de faire. Alex mange et s’en met partout, je ris. Il est assis dans sa voiture, il se tapote la bouche avec des lingettes et me dit :

• Voilà c’est propre ! me dit-il fier de lui.

  Je rigole et m’approche, je passe mon index près de sa bouche pour essuyer le reste de mayonnaise. Quand je me rends compte de ce que je fais, je recule et m’excuse. Je détourne le regard, je dois être rouge carmin, ça atteint mes oreilles. Il se lève, il prends mon menton avec sa main libre, il me force à le regarder.

  Son regard est persant et brillant, je suis complètement destabilisée, ma respiration s’accélère et mon cerveau court circuite. Je suis devenue muette et je ne sens que son contact. Il est ... électrisant, dans un élan de courage, je prends sa main et la pose sur ma joue. Savourant le contact de sa main, je le regarde aussi intensément qu’il me regarde. Il finit par me dire :

• Ta joue est bouillante...
• Je sais ... ma voix est quasi un chuchotement.

  Son souffle est coupé, sa bouche forme un « o » d’étonnement. Je glousse et finit par la lâcher. Sania m’appelle, je me retourne en espérant que mes joues décident de coopérer. J’inspire profondément et me dirige vers elle, en laissant Alex planté là. Elle me dit :

• Tu faisais quoi ?
• Bah je suis partie chercher Alex pour la remise des coupes. Quelqu´un qu’on connaît à gagner ? j’essais de changer de sujet.

  Elle acquiesce et ne dit plus rien. La remise des coupes durent des plombes, Alex et Mathew on eu une coupe dans la catégorie adulte, ils sont fiers d'eux. Ils décident de fêter ça en commandant encore des pizzas pour ce soir. Ma soeur coupe court à leurs réjouissance en précisant que nous ne resterons pas. Je suis aussi déçue qu'eux. Je redescends avec Alex, j'ai comme un sentiment malaise à cause de ce que j'ai fais plus tôt, il finit par briser la glace en disant :

• Pourquoi vous ne restez pas ? dit-il avec un air détaché.
• Je ne sais pas du tout ... elle a coupé court à mon enthousiasme, j'ai pas envie de rentrer. dis-je en soupirant.

  Il rigole, c'est un rire plutôt diabolique et finit par dire :

• Elle ne rentrera pas ... il a une voix mystèrieuse.
• Et pourquoi ? Dis je sceptique et étonnée.
• Et bien ... elle a juste oublié ses clés dans ma voiture. Il ressemble vraiment au diable.

  J'éclate de rire devant son plan machiavélique, comme si ma soeur va reculer devant une bêtise pareille ! Il sourit de toutes ses dents et il stationne la voiture devant chez Mathew. On est les premiers arrivés. On décide d'attendre dans la voiture, j'enlève la ceinture et je consulte mon téléphone il est 17h45.

  Les autres ne devraient pas tarder. Je me tourne vers ce cher Alex, il fait de même, je lui dis :

• Tu es diabolique Alex !
• Moi ? Mais non ... Je suis un ange. Dit -il d'une voix tellement fausse que j'ai dû mal a y croire.
• Je te crois pas une seconde ! je lève un sourcil.
• Haha ... et pourtant ...
  

  Il ne finit pas sa phrase, sa main se dirige vers mon visage, elle se pose doucement sur ma joue. Il la caresse avec son pouce, son contact me grise. Je ferme les yeux, je m'habitue de plus en plus à ce petit contact "affectif" - non ? - mais encore une fois interrompue par l'arrivée des autres.