CHAPITRE 10

18 minutes de lecture

La semaine est passé comme l’éclair depuis mon rendez vous avec Alex. On est lundi 27 août, nous commençons les cours à la fac, ils sont plus qu’ennuyeux et à vrai dire je ne suis me suis pas faite beaucoup d’amis.

Il est 15h00, moi et Eva nous faisons le tour de la ville et apprenons quel bus il faut prendre pour aller au centre commercial ou à la gare … C’est la semaine de la découverte et de l’adaptation.

Après cette journée plus que productive, je me rappelle que c’est demain qu’aura lieu mon deuxième rendez-vous avec Alex – il faut que je recherche une recette qui pourrait lui plaire- je décide d’allumer mon ordinateur et de chercher toutes les recettes innovantes qui puissent exister sur cette Terre. J’opte pour des nuggets au porc maison et des pâtes au quinoa plus une sauce bolognaise – ça devrait suffire – j’ai un nœud à l’estomac je me demande comment ça va se passer. Lui et moi dans une chambre… est-ce une bonne idée ?

Je soupire – après tout carpe diem nous verrons bien – je me couche dans les alentours de 23h30, en m’imaginant tous les scénarios possible et imaginable…

Il est 8h00 pétante, j’ai cours sur le Moyen Âge jusqu’à 10h00, ce qui devrait détourner mon attention de mon rendez vous de ce soir pour une courte durée. Une fois arriver devant mon amphithéâtre, je me rends compte que je ne connais presque personne alors je décide de me poser dans le fonds de la salle. Comme ça je suis sûre de ne parler à personne non plus, la sociabilité ce n’est pas mon truc. Le cours n’est pas très intéressant, je commence à rêvasser à propos de ce soir et à repenser à ce fameux baiser en boîte - je me sens rougir – mon téléphone vibre, c’est un snap d’Alex. Je l’ouvre : il m’indique qu’il sera vers 18h30, mon cœur bat la chamade – c’est tôt non ? – je tente de rester calme, je lui réponds avec un simple « d’accord ».

Une fois le cours terminé, j’appelle Eva :

  • Allô ? Dis-moi tu as cours cette après-midi ? dis-je en espérant que la réponse est non.
  • Non, j’ai fini les cours il y a une heure déjà pourquoi ?
  • Et bien … je pensais qu’on pourrait aller faire les magasins, j’ai besoin d’une tenue pour ce soir …
  • Ce soir ? Il y a quoi ce soir ?
  • J’ai rendez-vous avec Alex …
  • Sérieusement ? Tu es déjà à la résidence, si c’est le cas mangeons dehors, on trouvera quelque chose en chemin ! dit-elle toute excitée.
  • D’accord. Dis-je en souriant derrière mon écran, elle est complètement folle.

On est sous l’arrêt de bus, Eva me fait l’interrogatoire sur Alex – à vrai dire, je n’en sais pas plus que ce qu’il m’a dit – elle sait déjà comment elle veut m’habiller, c’est très marrant de voir comment elle peut s’investir dans ma vie sentimentale. Je rigole. Elle est lancée :

  • J’ai pensé t’habiller avec une robe moulante qui suggère mais pas trop, et puis des chaussures… non tes baskets bleus feront l’affaire. Oh Marie, je suis tellement contente pour toi ! Dit-elle en tapant des mains.
  • Tu sais… C’est juste un rendez-vous normal, je ne cherche pas à le mettre dans mon lit.
  • Peut-être mais rien ne t’empêche d’être bien habillée !

Je lui souris nerveusement, je ne sais pas comment va tourner cette soirée. Donc aucune idée de comment je dois l’accueillir. Nous sommes arrivées au centre commercial, il y a pour tous les goûts, que se soit magasins de vêtements, chaussures ou encore de nourriture. Etant toutes les deux fans de sushi on opte pour le petit restaurant qui en propose, nous mangeons, dégustant chaque sashimis, makis, california passant entre nos baguettes. Je pose la question qui me taraude depuis un moment :

  • Eva ?
  • Oui.
  • Comment se passe les amours de ton côté ?

Ses baguettes s’immobilisent, elle me regarde avec considération et finit par lâcher :

  • Je me suis remise avec Kurt… dit-elle dans un murmure.
  • Quoi ? Pourquoi ?

Kurt est – était – son ex petit-ami qui lui a fait je ne sais combien de crasse et l’a traîné dans la boue. Je ne comprends pas pourquoi elle est retournée avec lui, je soupire et pose mes doigts sur mes deux tempes essayant, tentant de comprendre pourquoi elle a fait ça. Elle me dit doucement :

  • Je sais que tu ne comprends pas … Mais il m’a dit qu’il changerait, que cette fois-ci ça ne foirerais pas, qu’il ferait tout son possible pour que ça fonctionne entre nous… Je t’assure Marie, il a changé et je l’aime d’un amour inconditionnel… dit-il elle très -trop- sincèrement.
  • Je vois … Mais ce n’est pas une raison, je ne supporte pas ce garçon ! Il t’a fait trop souffrir. L’aimer est un fait mais tu ne peux pas te détruire pour lui à chaque fois, alors tu vas me promettre quelque chose.
  • Quoi ?
  • A la moindre connerie, tu le quittes et ne regarde plus en arrière, je ne veux plus te voir malheureuse Eva, tu peux faire ça ? dis-je en prenant sa main et la serre tendrement.
  • Oui … c’est promis, je lui ai dit que c’était sa dernière chance de toute manière…

Je la regarde en compatissant avec elle. Ce garçon est une véritable plaie. Nous changeons vite de sujet et parlons de ce que je vais porter ce soir.

Nous faisons le tour des magasins. Nous arrivons dans la dernière : Jennifer. Les autres magasins étaient soit hors de mon budget ou sinon rien ne me plaisait, cette fois-ci c’est à double tranchant.

Le magasin n’est pas très grand mais il me plait énormément, entrant dans mon budget et ressemble à mon style. En faisant le tour, je trouve une robe vert kaki, en laine, moulante. Elle doit m’arriver à peu près au-dessus du genou, des ficelles sont croisées au niveau de la poitrine. J’ai un coup de cœur, Eva tient le même avis que moi et je décide de l’acheter.

Nous arrivons à 17h00 à la résidence, il ne me reste plus qu’une heure et demi avant les retrouvailles fatidiques. Mon cœur manque de s’arrêter et plus les minutes passent plus mon stresse monte d’un cran. Je suis sous la douche, je me lave les cheveux avec un shampoing au beurre de karité et à l’huile d’amande douce – pour qu’ils sentent bon au moins – j’empoigne le rasoir et rase le moindre poil existant sur ce corps. Je réussis au bout d’une heure – plus que trente minutes – Je met ma nouvelle robe qui me va comme un gant, je mets mes baskets bleus, me maquille légèrement.

Puis je me mets aux fourneaux, je panne les nuggets au porc et les cuit au fur et à mesure. Les pâtes sont déjà prêtes et la sauce bolognaise aussi. Alex m’envoie un message :

« A - Je suis là

M – D’accord, j’arrive. »

Je me regarde une dernière fois devant le miroir – je suis rose - je me claque pour reprendre mes esprits et descend le chercher. Il a garé sa voiture en face de ma résidence, je me rapproche et lui lance :

  • Tu es bien stationné sur le trottoir ? Dis-je loquace pour essayer de me détendre.
  • Je n’ai pas trouvé d’autre place, ta résidence est vraiment nulle. Dit-il en levant un sourcil.

Je souris et lui indique de me suivre. Nous traversons la route et passons le petit portillon. Je le fais entrer dans ma résidence, regardant le vigile avec inquiétude. Il ne nous remarque pas, je soupire de soulagement. Mais j’ai l’impression que ma tension est palpable quand nous arrivons dans l’ascenseur, je me dandine de droite à gauche en regardant partout sauf dans sa direction.

Je sens son regard sur moi, il me dévisage – je vire au rouge pivoine – et risque un regard vers lui. En effet, il me dévisage de haut en bas et semble esquisser un sourire.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent – enfin – je lui indique le couloir que nous devons traverser. Nous arrivons devant la porte de mon appartement, mon cœur bat vite – carpe diem Marie – j’ouvre la porte pour le laisser passer, c’est que là que je remarque qu’il a une bouteille de vin dans les mains, je souris.

Il la dépose sur la table qui est censée me servir de bureau. L’atmosphère entre nous est spécial, elle est à la foi tendue et à la foi pas. Je lui lance :

  • Installe-toi, je finis de préparer le repas. Dis-je avec nonchalance.

Une fois les nuggets prêts, je les laisse refroidir et sors de mon placard deux verres à vin.

  • Et bien madame ne fait pas les choses à moitié ! dit-il en rigolant.
  • Le vin ne se boit pas dans n’importe quel verre mon cher. Dis-je aussi loquace que lui.
  • Tu en bois beaucoup du vin ?
  • Le vin c’est toute ma vie ! Je lui lance un sourire plus que sincère.

Il me regarde et sourit aussitôt. Il débouche la bouteille et me sers de la manière d’un serveur dans les grands restaurants. Je glousse et nous trinquons à mon installation. Il me dit :

  • Alors c’est bien de vivre seule ?
  • Un peu ennuyant, mais ça va.
  • Si tu t’ennuies je passerais te voir plus souvent. Il me lance un clin d’œil.
  • Avec tout ce que tu fais tu crois tu auras le temps ? Dis-je en arquant un sourcil et en buvant une gorgée de vin.
  • Bien sur que oui, ne t’inquiète pas pour ça !
  • Avec toi de quoi doit-on s’inquiéter ?
  • Hum … De beaucoup chose … dit-il en haussant les épaules.

On se dévisage un moment, il cale une mèche de cheveux derrière mon oreille – je rougis – mon regard change vite de direction. Je vide mon verre et lui demande :

  • On mange ?

Il acquiesce. Je pose tout sur le bureau – ou table au choix – et on se sert, l’atmosphère s’est de nouveau détendue et nous discutons en mangeant – le repas n’est pas fameux – mais il ne dit rien. C’est qu’il peut être gentil. Il me dit :

  • Alors quoi de neuf ?
  • Et bien … de mon côté ma sœur n’arrête pas de me parler de toi, c’est drôle je crois qu’elle t’aime bien. Dis-je en rigolant.
  • Ah bon ? Elle me crie tout le temps dessus parce que je t’envois des Snaps c’est assez marrant. Dit-il en levant un sourcil et en esquissant un sourire.
  • Ah bon ? Ne t’inquiète pas elle est tout le temps comme ça, tu manges encore ?

Il secoue la tête et je débarrasse. Il me ressert un autre verre de vin et nous continuons de parler :

  • Elle dit quoi sur moi ?
  • Oh … Que tu es gentil mais aussi un gigolo et un homme entretenu… Dis-je loquace.
  • Ben dis-toi tu as de la chance, parce que là c’est le contraire.
  • Oui, en effet quel honneur. Dis-je en rigolant.

Nous parlons de tout et de rien pendant un bon moment, je regarde l’heure il n’est que 20h00, le temps passe lentement, c’est presque chouette. Nous avons vidé nos verres, mais nous ne décidons pas de finir la bouteille – en effet s’il doit conduire après ce n’est pas prudent – je me rassois sur mon lit une place, mes cheveux sont en bataille, indomptable c’est vraiment une horreur :

  • Je déteste mes cheveux ! Je n’ai pas pris tout de suite conscience que je l’ai dites à voix haute.
  • Pourquoi ? Ils sont très beaux tes cheveux ! dit-il sceptique, non je ne suis pas à la recherche de compliment si c’est ce qu’il croit.
  • Tu parles, ils sont bouclés donc chiant à démêler, ils s’abîment à la vitesse de l’éclair et vivent comme bon leur semble, je vais raser ma tête. Dis-je exaspérée.
  • Tu sais ma sœur, elle a les cheveux plus bouclés les tiens ! De véritables macaronis ! Dit-il, sans doute pour me rassurer.
  • Elle doit les brosser une à deux fois par semaines, elle n’a pas se plaindre qu’il devienne en dreads locks si tu oublies les brosser une fois. Ça ne fonctionne pas, mais c’est une gentille attention.

Il me regarde avec appréhension et me dit :

  • Je peux prendre une mèche pour voir ?

Sans même m’en rendre compte, je me suis démesurément rapprochée de lui. Je scrute le petit écart qu’il reste entre nous avec appréhension moi aussi et ordonne à mon corps de ne plus bouger d’un mini mètre. Je lui tends une mèche de mes cheveux indomptables. Il la caresse et la sent, je me dresse sous ce geste inattendu, un frisson me parcourt - pourquoi faut-il qu'il me fasse cet effet là ? - et la mèche retombe doucement sur mon épaule, très lentement comme si le temps c’était arrêté. Il pose sa main sur ma joue et la caresse, il se rapproche brusquement et s’empare de ma bouche.

Je reste interdite quelques secondes – il se passe quoi là ? – mon cœur bat tellement vite que je ne le sens presque plus et des papillons se propagent au fond de mon ventre. Il bouge les lèvres, je m’abandonne à ce contact – fiévreux – nous nous embrassons encore… Je me recule sur mon petit lit et m’appuie sur mes coudes. J’entends qu’il enlève ses chaussures – j’avais déjà enlevé les miennes – il passe une main sur ma cuisse et moi je capture son visage.

Il me caresse tout doucement, je ne comprends pas ce qu’il m’arrive – "touche -moi" je ne pense qu’à ça – Ses baisers sont doux et ardents à la fois, je me retrouve à califourchon sur lui. Il attrape l’ourlet de ma robe et la soulève, me l’enlevant. Je me retrouve en sous vêtement devant lui – je me cache, j’ai honte de mon corps – je pose mes mains devant ma poitrine il me regarde et me dit :

  • Qu’est-ce qu’il se passe ? dit-il sceptique.
  • Je … j’ai honte de mon corps. Dis-je alors que je vire au rouge pivoine.
  • Tu ne devrais pas, tu es très belle.
  • Ne dis pas de bêtise …

Il secoue la tête, m’embrasse tendrement et écarte mes mains les posant sur le bas de son tee-shirt. Doucement je le lui enlève, il retrouve ma robe au pied du lit. Il me lance :

  • Tu as vu le corps d’athlète ? Dit-il en souriant ironiquement.
  • Tu es parfait comme tu es … Ses mots s’échappent de ma bouche avant que je ne réfléchisse.

Je l’embrasse comme si je l’attendais depuis longtemps. Il dégrafe mon soutien-gorge rouge, l’enlève d’un geste fluide. Je suis à moitié nue en califourchon sur un homme – ma foi, quel concept assez spécial – il me tends un regard malicieux, il quitte mes lèvres, embrasse mon cou. Je bascule la tête en arrière pour lui donner un meilleur accès. Il embrasse doucement mon cou, mon épaule ma clavicule et descends jusqu’à mes seins, il emprisonne mon téton droit dans sa bouche et le titille – je ne suis pas sensible des seins si ? – Je souris en le laissant faire n’espérant pas sentir quelque chose. Mais une chaleur plutôt agréable se développe au fond de mon ventre, quand il le lèche avec le bout de sa langue, je bascule mon corps vers lui, je gémis doucement. Il me soulève sans peine et m’allonge sur le lit, mon téton toujours entre ses lèvres. Il s’arrête et me regarde, il tapote ma joue qui est sans doute rouge, il coince mon téton gauche entre son index et son pouce, c’est une torture – pourquoi je suis si sensible tout à coup ? – Je gémis et sens son érection en plein sud, sa bouche descend jusqu’à mon nombril me mordillant doucement. Il arrive juste au sommet de mes cuisses où il embrasse tendrement et doucement juste au-dessus de la culotte, je me cambre essayant d’absorber cette boule de désir qui liquéfie l’intérieur de mon ventre – ça ne s’est pas passé comme ça ma première fois, dieu du ciel – il tire doucement dessus et me l’enlève – je suis complètement nue devant lui – il se met à genoux entre mes deux jambes, je suis comme offerte à lui. Il lâche mes seins et pose ses deux mains sur mes cuisses. Ses doigts font des va-et-vient tout le long, d’avant en arrière puis de droite à gauche, je frémis et respire plus vite. Plus ça va plus il se rapproche de ma partie intime, cette attente est interminable, je le regarde suppliante pour qu’il aille plus loin. Il esquisse un sourire, il pose son index juste là, doucement il monte et il descend, je bascule les hanches vers lui instinctivement – je ne comprends vraiment pas ce qu’il m’arrive – il insinue un doigt en moi, je geins - enfin – il bouge doucement à la recherche de mon point sensible, il titille doucement de l’intérieur avant d’insérer un deuxième doigt. Il bouge d’une lenteur totalement exquise jusqu’à ce qu’il appuie à cette endroit-là, je regarde Alex haletante et dit :

  • Non…n’appuie pas là … ma voix n’est qu’un murmure.
  • Ici ? Il appuie de nouveau, il murmure près de mon oreille avant de la mordiller.
  • Aaah …

Il sourit, triomphant et commence sa douce torture, il appuie doucement avec ses doigts tout en faisant un va-et-vient très lentement, je gémis encore. Il embrasse et mordille mon cou, je bascule les hanches au rythme de ses mouvements, la chaleur dans mon ventre monte au fur et à mesure, de plus en plus fort -bordel – tout se contracte d’un coup et s’arrête, nouvelle contraction et s’arrête de nouveau. Je suis raide comme une corde à linge et dans une dernière poussée un tourbillon de sensation exquise et indéchiffrable éclate à l’intérieur de mon corps et m’arrache un cri.

Je redescends doucement sur Terre, je regarde Alex fier de lui, toujours cette lueur d’excitation dans les yeux. Je sens toujours son érection contre ma hanche, je réouvre les yeux et reprends ma respiration encore courte. Dans un élan de courage totalement démesurée, je me remets en califourchon sur lui et le regarde intensément. Je l’embrasse doucement puis plus fiévreusement.

Je déboutonne son pantalon – quelle plaie les pantalons des mecs – quand je réussi je lui en débarrasse, en même temps que son caleçon. Je le regarde, sceptique - ça rentre ? – il rigole m’attire vers lui et m’embrasse fougueusement. Je me frotte contre lui, il immobilise mes hanches et secoue ma tête. J’arc un sourcil et me met à sourire malicieusement, je l’embrasse une nouvelle fois, je fonce direction plein sud. Il me regarde surpris et amusé, je le prends dans ma bouche – Woooh … je me demande comment font les actrices pornos ? – je suce doucement au début, le temps de comprendre comment on est censé faire. Ma langue lèche le bout, comme je l’ai fait avec son pouce, il gémit – J’ai trouvé – je continue accélérant petit à petit. Il bascule les hanches – c’est bon signe non ? – je l’accueille au fond de ma gorge, mais ne le supporte pas longtemps. Il tient mes cheveux et tire dessus – j’aime ça – je continue encore et encore, ça gonfle. Il me stoppe et se retire de ma bouche. Il prend son pantalon et dans la poche arrière il en sort un préservatif. Je le regarde le mettre complètement fascinée, une fois mis, il se poste au-dessus de moi, il me regarde et me sourit affectueusement avant de me donner un baiser chaste – sans doute pour me remercier – Il se positionne et s’enfonce en moi, je retiens ma respiration – ça me fait un peu mal…normal ? – il ne bouge pas un moment :

  • Tu es … comment dire… serrée... sa respiration est aussi saccadée que la mienne.
  • Désolée…

Il souffle et commence à bouger lentement, il sort et rentre d'une douceur exquise voir douloureuse – va plus vite – je bascule les hanches vers lui je suis accroché à son dos le lacère avec mes ongles, il accélère le rythme comme s'il lisait dans mes pensées, tout mon corps se raidit, il me pilonne fort et j’aime ça, je le suis dans ses mouvements, ça se contracte dans les fins fond de mon ventre :

  • Alex, encore …

Il s’empare de ma bouche avec sa langue et je jouis fort, étouffant mes cris et les siens. Il s’abandonne aussi lâchant prise, il s’effondre sur moi. Nous sommes front contre front, on se regarde dans les yeux complètement essouffler. Il semble reconnaissant, il se retire de moi doucement et se débarrasse du préservatif qu’il jette dans ma corbeille prés du lit.

Je ne bouge pas, pensant aux derniers instants, c’était magique… Il se rallonge près de moi et il me prend dans ses bras :

  • Je n’avais pas envisagé ça comme ça … dit-il sceptique.

Je rigole et dit :

  • Moi non plus … Mais c’était plutôt agréable. Dis-je amusée.

Je sors à contre cœur de ses bras et prends mon téléphone, il est 21h30, il doit partir. Je m’attriste à cette idée et lui dit :

  • Tu restes ou tu pars ? Il est 21h30, après 22h00 tu es obligé de rester. Je lui souris mais j’ai peur de sa réponse… J’essais de paraitre désinvolte.
  • Je reste si ça ne te dérange pas. Il me sourit et me caresse la joue. Ce geste affectif me met dans tout mes états.

Il passe une main sur mon visage et le caresse doucement, sans doute vider de son sang et complètement ébahie, j’articule :

  • Pourquoi ?
  • Parce que je t’aime bien…

Alors cette là c’est la meilleure ! – Il m’aime bien – J’en reste sans voix. Il m’attire de nouveau contre lui, mais j’ai encore une question à lui poser :

  • On est quoi l’un pour l’autre Alex ?
  • Je ne sais pas… des amis ?
  • Amis ? Dans le genre amis avec avantages ?

Je ne pourrais pas te dire, mais tu peux appeler ça comme ça. – il me regarde encore intensément j’ai dû mal à lire dans ses pensées, il reprend – et puis… on ne pouvait pas nier plus longtemps cette alchimie sexuelle qui a entre nous.

  • Alchimie sexuelle ? Tu donnes de drôle de nom. Mais oui on ne pouvait pas la nier plus longtemps. Dis-je en gloussant, donc je ne me faisais pas des idées, c’était bien réelle.

On se regarde dans les yeux un moment, en silence, ce n’est pas gênant. Je trouve ça carrément fascinant. Je lui caresse la joue comme il l’a l’habitude de le faire et j’entends mon cœur battre à tout rompre pour ce garçon juste en face de moi – et je sais que ce n’est dû au faite qu’on vient de faire l’amour c’est autre chose – je le scrute, retenant chaque détail de son visage, ses yeux noisettes légèrement tirés qui brillent, son nez plat, ses lèvres pulpeuses sa petite barbichette sur son menton que j’adore. Il me dit doucement :

  • Tu sais que je peux lire dans tes yeux ?
  • Ah bon … - mon corps se tend, je suis un véritablement livre ouvert – et tu lis quoi ? dis-je nonchalamment, en espérant qu’il rigole.
  • Et bien … beaucoup chose. Il se détache de moi et passe son bras au-dessus de sa tête, je vois juste sa bouche qui esquisse un sourire.

Je m’appuie sur mon coude, je le regarde en dessous de son bras et fais la moue. Alex prend mon visage entre ses mains et m’embrasse. Je lui redemande :

  • Tu as vu quoi ? Ça m’inquiète réellement.
  • Plein de trucs … Dit il en souriant mystérieusement.

Je fronce des sourcils et me retourne, je boude. Je l’entends rire et dire :

  • Tu boudes ?
  • Oui.

Il m’enlace et m’embrasse l’épaule, je frissonne. Il le remarque, sourit et continue :

  • Je ne gémirais pas et ne bougerais pas. Je ferme les yeux malgré moi, mais ne bouge pas.
  • Ohhh vraiment ? Je sais qu'il arque un sourcil sans le voir, il sourit aussi.

Sa main est posée sur mon ventre et il m’embrasse de nouveau mon épaule, mon corps me trahit, je frissonne. Ses doigts se dirige en plein sud, il tente de passer entre mes jambes, je les resserre et croise mes bras. Il me dit :

  • Tu veux jouer à ça ? Il est amusé ça s’entends et j’esquisse un sourire.

Il force le barrage et insinue deux doigts en moi, je tressaille mais reprends le contrôle de mon corps. Il appuie doucement sur mon point sensible et commence le va-et-vient, je suis sur le point de gémir mais résiste, ouvrant la bouche silencieusement. Je me recroqueville mais cela ne fait qu’augmenter l’intensité de son geste. Le mélange de ses baiser sur mon épaule et de ses doigts là … est pire que cinq shots de vodkas, je n’en peux plus… cette chaleur familière monte au fond de mon ventre, ne se faisant pas attendre. Alex me met sur le dos et accélère son mouvement, je m’abandonne au nouvel orgasme qu’il vient de me donner en criant son nom.

Il me regarde avec un sourire narquois et triomphale. Il pose sa main sur mon ventre, je reprends doucement ma respiration, je le regarde et lui dit :

  • Tu sais que … je n’avais jamais eu d’orgasme avant aujourd’hui ?

Il arque un sourcil et me réaborde son sourire magnifique, il me dit :

  • Vraiment ? Il fronce les sourcils.
  • Une fois que je te le dis. Dis-je avant d’exploser de rire.
  • Tu me fais un grand honneur ! Mais comment ça se fait ?
  • On va dire, que le premier garçon n’avait pas ton… - je cherche mes mots – potentiel ?

Il me regarde perplexe, je lui souris pose un baiser chaste sur ses lèvres – je lui en parlerais une autre fois -. Il m’attire dans ses bras et je finis par sombrer dans un sommeil plus que réparateur.

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