2 ème partie : Le jour se lève encore. (Version 2.1)

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"Quand tu ne crois plus, que tout est perdue (...) n'oublie pas, l'aube revient quand même ! Même pâle, le jour se lève encore " (Barbara pour Jean-louis Aubert)

Six mois ce sont écoulés depuis l'attaque du bus. Nous sommes en septembre, dehors les arbres se pares pour l'automne, c'est encore l'été indien. Depuis ces six mois, je n'arrive plus à passer une nuit entière. Je me réveille plusieurs fois par nuits pris de cauchemar. Je me vois entouré de flamme ou explosant dans un véhicule ou bien encore étouffant. J'avais décidé de provisoirement ne plus prendre le bus, ça fait six mois que ce provisoire dure. Quand je sors de chez moi , je ne prends plus l'ascenseur, je ne supporte plus les lieux clos : je suis devenu claustrophobe. Je passe beaucoup de mon temps libre en extérieur, j'ai besoin d'être à l'air libre. Enfin, chaque bruit ou claquement me fait paniquer. En faite je ne vais pas bien. Je continue de travailler et j'aime toujours autant mes conditions de travail, mais une fois chez moi les images ressortent. Et ces réveils nocturnes me fatigue continuellement . Je n'arrive pas à franchir « le jour d'après ». Je ne laisse pas paraître ce syndrome post-traumatique. Je répond que ça va, je vais bien, que j'ai passé cet événement et que je vais de l'avant. Mais pour l'heure mon esprit ne le veut pas vraiment.

Je n'ai pas de nouvelle des gens qui était otage avec moi. J'ai croisé Georges, l'employé de mairie une fois. Nous nous sommes serré la main mais ce jour je n'avais pas le temps et lui non plus. L'enquête sur les ravisseurs a été classée sans suite et mes questions auxquels j'aurais souhaité une réponse demeure sans. il y a sans doute eu des éléments mais qui ont été gardé sous silence et, sans doute, enterré profondément !

Aujourd'hui je ne travail pas, je suis en repos décalé puisque je travail le samedi et quelque fois le dimanche. Ces derniers temps je profitais de ces journée pour aller me promener, être a l'air libre. Mais aujourd'hui je me sent fatigué et je décide de ne pas bouger de chez moi. Je me consacre néanmoins au tâches quotidienne .

Peu avant dix-sept heures, alors que je songe à me faire un thé vert, l'interphone se met à sonner. Sur le coup je me demande qui peut me rendre visite, je n'attend personne.

« - Bonjour, qui est-ce ? » demandai-je.

« - Salut. Je suis Léna. Je voulait te rendre visite, je peut venir ? » répondit la voix féminine.

Je suis surpris en entendant ce nom. Depuis son extraction des flammes je ne l'ai pas revue. Et six mois après elle sonne à ma porte ! Bien sûr que oui elle peut venir !

« - Bien sûr, monte. Troisième étages. »

Pendant qu'elle monte j'en profite pour vérifier que tout est à peu près en ordre chez moi. Comme c'est le cas je suis soulagé. Après avoir entendu frappé, j'ouvre, on se fait la bise et la discussion commence :

« - Ça me fait plaisir de te voir ! Installe toi, lui dis-je je en lui présentant le salon. j'allais prendre un thé, tu en veut un ? »

« - Avec plaisir, » me répondit-elle.

Je vais donc en cuisine pour préparer les boissons et j'en profite pour l'observer. Elle est toujours aussi belle, aujourd'hui elle porte un chemisier blanc avec une jupe bleu foncé, visiblement elle vient de finir sa journée.

« - Qu'est ce qui t'amène ici ?

« - je voulais te rendre visite, discuter avec toi. Je ne savais pas si tu était là, j'ai essayé. »

« - Tu a bien fait, ma porte est toujours ouverte, je suis de repos aujourd'hui. » lui indiquais-je.

Les boissons arrivèrent, je installe à côté d'elle. Bien sur je me doutais du sujet qu'elle voulais évoqué en venant me parler : de cette effroyable journée. Si elle l'avait pas fait plus tôt c'était simplement qu'elle ne le pouvait pas. Alors qu'aujourd'hui elle se sent sans doute prêtes. Je n'oubliait pas, cependant que si je l'avais sauvé des flammes, elle s'y était retrouvé par ma faute. Et en fait, cette idée me trotte sans cesse dans la tête.

« - Comment va tu ? » questionnai-je

« - plutôt bien, me répondit-elle sereinement, j'ai eu besoin d'aide pour évacuer ce traumatisme mais je me relève. Et toi ? »

« - Je vais pas trop mal ! » je me contenta de cette réponse sachant qu'elle n'avait rien de vrai et que cette histoire était encore pour moi une plaie béante.

« - je suis venue te voir, repris t'elle car il y a un truc dont je voulais te parler. »

Sur cette phrase elle prit un ton plus stricte. Je lui affirma être à son écoute.

« - Longtemps après m'être réveillée a l'hôpital, je pensais que c'était les pompiers qui m'avais extraite des flammes. Je sais aujourd'hui que ce n'est pas eux. »S'interrompit-elle. « C'était toi ? ça ne peut-être que toi de toute façon. »

Ainsi elle savait désormais. A mon tour d'observer un instant de silence, je bu une gorgé de thé.

« - Tu était inanimé, je devais te sortir de là, j'ai fais ce que je devais faire... »

« - Et je t'en remercie ! » m'interrompit-elle.

Il faudra qu'un jour je lui dise qu'elle s'est trouvé la par ma faute, je lui dirais plus tard, je n'y suis pas prés. Ce fus à mon tour de reprendre.

« - Dans la camionnette, on s'est dit tous les cinq que désormais on était amies. On s'est retrouvé tout les deux mais ça ne changeait rien a notre amitié. »

« - tu a raison. » affirma-t'elle.

Je la trouve d'une grande gentillesse et sa présence me fait du bien. Soudain ses yeux s'illumine comme si une idée surgit subitement en son fort intérieur.

« - J'ai une idée, lança-t'elle, tu sais que j'aime les repas entre amis, je te l'ai dit. Je te propose un repas chez moi entre amies avec Georges, Marc et Pierre. Tu es d'accord pour venir ? »

Je répond à Léna que, oui et avec plaisir je viendrais. En faite je n'en ai pas envie, j'ai pas encore le cœur au soirées festives et mes nuits mouvementées me fatigue. Je ne peut rien lui refuser de vive voix mais il faudra que je trouve un prétexte pour ne pas aller à ce dîner. Nous échangeons nos numéros afin de prévoir cette soirée me dit-elle , le temps de prendre contact avec nos autres amis. Elle décide qu'il est temps pour elle de s'en aller, je l'accompagne jusque dans le hall et lui dit quel plaisir sa visite m'a fait.

Je retourne chez moi et pense a quel point cette fille est d'une grande humanité et avenante.

La nuit passe et une fois de plus je suis fatigué. Je me suis réveillé plusieurs fois épouvanté. Toujours ces images de feu, de bois qui brûle et qui crépite, et une porte de sortie qui est introuvable. Mais le lendemain je dois aller travailler. La journée s'écoule de manière classique. Le soir je reçois un SMS :

« Salut. Tout le monde est d'accord on se donne rendez-vous mercredi soir. Dis moi si t'est ok. bise »

Je lui répond aussitôt :

« Salut. Ok »

Plusieurs jour s'écoule, nous sommes mercredi matin, je me réveille et ma nuit c'est déroulée comme les autres c'est-à-dire mal. Cette fois c'était un lieu dans le noir et des parois métallique tout autour. Une minuterie se fait entendre et soudain une explosion survient me brûlant dans ce chaudron de métal. Je vais à mon travail à pied . encore une journée de travail ordinaire. Je profite du chemin du retour pour envoyer ce prétexte à mon absence, le seul que j'ai trouvé.

« Salut Léna. Je suis désolé de ne pas pouvoir venir ce soir. Une charge de travail imprévue me retiens. Une autre fois ? Encore merci de ton invitation et désolé. Bise »

Mon message reste sans réponse. Une fois chez moi je m'apprête à passé seul cette soirée. Vers 19 h je reçois une réponse :

« Salut. Je suis devant chez toi. Soit tu bosse pas soit tu a laissé ta lumière allumé. Tu me laisse monter ? »

Je suis d'abord surpris par cette réponse. J'ai un peu honte d'être pris sur le fait. Elle est devant chez moi, je ne peut pas lui dire non.

« OK. Monte »

Elle me rejoint, je la laisse entrer, j'attend qu'elle parle la première.

« - Tu ne voulais pas venir ? Tu aurais du me le dire clairement. » me dit-elle.

« si, mais je suis pas sur d'être prêt a quelque chose de festif. Léna je suis fatigué, c’est compliqué en ce moment. Enfin, c’est juste passager !»

« - mais c'est juste un repas entre amies, ce sera comme quand tu m'as offert une tasse de thé l'autre jour.» Répliqua-t'elle. «Et puis il n'y a que des amis communs. Il seront content que tu sois à leurs côtés et...moi aussi. »

Je reste silencieux un instant. Il faut que je lui dise pour le fait qu'elle a été mise en danger par ma faute mais ce n'est pas encore le moment. Ses mots me touche, durant la journée de l'attaque j'ai tout fait pour veiller sur elle, maintenant j'ai l'impression qu'elle veille sur moi. S'en est réellement touchant. Elle est aussi splendide intérieurement que par son physique.

« - Tu m'as convaincu, je viens » dis-je

Je vis son visage s'éclairer et un sourire apparaître. Puisque je me fais tirer l'oreille, je lui propose de me changer et d'apporter mon aide à la préparation de ce repas. Je me change rapidement et nous partons ensemble. Sur le pallier elle s'apprête a prendre l'ascenseur, moi les escaliers.

« - je préfère les escaliers, on se rejoint en bas ? »

« - ah ! S'en étonne t'elle. Prenons les escaliers alors. »

Nous marchons un petit moment jusque chez elle. Je découvre un appartement coquet, plutôt agréable à vivre. Elle se met au fourneau et j'offre mon aide pour la mise en place. Nous approchons de vingt heure et nos amis arrive. C'est pierre, le banquier, qui arrive le premier. On se dit bonjour et nous discutons . Peu de temps après Marc puis Georges nous rejoigne. Nous prenons un apéritif et Léna décide de prendre la parole.

« - je lève mon verre à notre amitié qui nous réunis ce soir. Nous fêtons six mois d'amitié et non six mois depuis lesquelles nos vie aurais pu basculer. Alors célébrons la vie ! C'est un plaisir de vous recevoir. A nous ! »

Tout les quatres applaudissons et remercions notre hôte de son hospitalité. Puis des discussion s'engage:

« comment c'est déroulé votre libérations ? Demandai-je. Je ne l'ai jamais su. »

Pierre me répond :

« - les deux qui était resté nous ont fait descendre de la camionnette et nous on attaché à un poteau avant de s'en aller. On nous a retrouvés une heure trente après. »

Il est temps de passer à table. Notre cuisinière du soir nous a préparer des crêpes garnies en entrée. Il règne une ambiance sympathique et intérieurement je regrette d'avoir voulut louper ça ! Nous parlons un peu boulot, nous parlons des familles respective. Si Léna et moi vivons seul, Georges est marié mais n'a pas d'enfant. Pierre est divorcé mais a la garde de ses deux enfants. Enfin, marc est père d'une petite fille et est marié.

Viens le plat principal : une blanquette de veau dont je me souviendrai longtemps !

Des rires fusent. ce qui est la force de notre groupe d'amies est que nous venons d'horizon diffèrent. Par certains côté nous nous complétons. Un bon repas, un bon vin et des amies, une recette sans faille. Chacun livre ses anecdotes, parle de son parcours. C'est la vie que nous célébrons ce soir. Dore et déjà nous nous promettons de refaire des soirée de ce type de temps en temps.

« - pas trop souvent, ma femme va croire que je la trompe ! » Plaisante alors Georges.

Il est presque minuit lorsque nous attaquons le moelleux au chocolat avec le café. La soirée est passé très vite. Il parait que tout les bons moments se passe très vite, c'est encore le cas ce soir.

Après ce repas je m'assoies dans le canapé de Léna. Je suis fatigué et sans m'en rendre compte je m'endors...

Je me réveil lorsque mon téléphone sonne pour me dire que je dois me lever. J'ouvre les yeux et l'espace d'un instant je me demande où je suis. Je me rends compte que j'ai passé la nuits sur ce canapé mais que Léna m'a apporté une couverture. Le plus étonnant est que j'ai dormi d'un seul trait sans me réveiller en sursaut. Six mois que ça ne m'étais pas arrivé. Je ne suis pas chez moi mais je ne veut pas partir comme un voleur. Léna dort encore. Je regarde donc pour préparer un café. Je dois partir travailler tout a l'heure et je veut me changé étant donné que j'ai passé la nuit avec mes vêtements. L'odeur de café se repend à travers l'appartement, je vois une porte s'ouvrir : Léna apparaît. Elle a un visage endormie, il faut dire que la soirée d'hier a du être éprouvante pour elle.

« - salut, bien dormi ? Désolé de m'être assoupie sur ton canapé, c'était pas prévu ! » lui dis-je

« - ce n'est pas grave, me répond-elle dans le cirage, tu devais être fatigué, tu t'es repodis-j

Je lui dit que je me suis permis de faire du café afin d'avoir le temps de passé chez moi. Nous prenons ce petit déjeuner ensemble. Au moment de partir elle me propose de se rejoindre a l'arrêt de bus pour faire le trajet ensemble.

« - Léna, je n'ai pas repris le bus, je part à pied, je préfère, en plus il ne pleut pas ! »

« - Dans ce cas, marchons ensemble ! »

J'approuve. Je passe chez moi puis je la retrouve. Je décide qu'il est temps de lui dire.

« - je voulais te dire un truc Léna, me lançai-je, tu te souviens que le leader avait discuté d'abord avec Georges puis avec moi. J'ai voulu qu'il te libère, mais au lieu de cela il a préféré te mettre en danger. Tu t'es retrouvé dans ce brasier à cause de moi ! »

« - Tu a essayé, dit-elle me regardant en face, je ne peut pas t'en vouloir. »

« - mais je t'es mise en danger ! »

« - et je m'en suis sortie grâce a toi, c'est ce qui compte, non ! Et puis finalement ce jour là, rien que de monter dans ce bus nous nous sommes mis en danger par nous même sans le savoir !»

Elle me prend alors la main, m'accordant toute sa confiance.

« - demain après-midi je peut me libérer, tu m'a dit ne pas travailler. Nous aurons une discussion ensemble. Je crois que ce sera utile et intéressant ! »

Cette phrase m'intrigue :

« -tu va prendre un après-midi pour venir me voir ? » demandai-je l'air dubitatif.

« -j'ai des heures a rattraper ! » lança-t'elle.

Je ne répond rien, remarquant simplement le faite qu'elle n'avait plus grand-chose de la jeune femme réservé.

Nous sommes à mi- chemin lorsque le bus nous double. un peu plus loin, nous voyons trois silhouettes en descendre. Nous nous rendons vite compte que ce sont nos trois amis qui nous rejoignent.

« - salut les gars, ça va ? »dis-je avec entrain.

« -on vous a vu a pied, explique marc, du coup nous sommes descendue du véhicule.

Nous nous serrons la main et Georges avec son humour me chambre.

« - alors, tu a finis ton roupillons ? »lança t'il avec un grand sourire.

Nous en profitons pour remercier une nouvelle fois Léna. Nous arrivons dans le centre-ville, il est déjà temps de nous séparer. On se souhaite une bonne journée et au moment de faire la bise à Léna celle-ci me dit une phrase qui m'intrigue.

« - bonne journée et n'oublie pas demain, je peut te garantir que bientôt tu n'iras plus travailler à pied ! »

Chacun par dans sa direction, Pierre et Marc partes ensemble, et moi, Léna et Georges séparément. La journée se déroule et cette phrase de Léna me revient. Que veut-elle faire ?

Le lendemain, je suis de repos comme prévue. Je me lève fâché contre moi-même. Une nouvelle fois je me suis réveiller en sursaut dans la nuit : Encore cette sensation de fumée plein les poumons qui m'étouffe dans mon sommeil. Cela m'énerve puisque chez Léna ça ne m'est pas arrivée. De plus je suis frustré de ne pas savoir de quoi mon après-midi sera faite. Bref je suis de mauvaise humeur !

Justement le début d'après-midi arrive, je suis un peu nerveux. Léna ne va pas tarder. L'interphone se met à frémir, je répond et lui dit de monter. On se fait la bise, je lui propose un thé qu'elle accepte et nous entamons la discussion.

« - tu m'as dit que mercredi soir, que c'était compliqué pour toi en ce moment. Et plusieurs de tes actions m’ont fait pensée que cela n'avait rien de passager comme tu essaie de le faire croire .» Je reste silencieux. « Tu m'a dis que tu ne prenais plus, ni l'ascenseur ni le bus. Tu viens chez moi, tu t'endors comme une souche. Je crois que tu n'a plus confiance en toi et que ton mal être est profond! Mais ça fait six moi ! Il faut que tu te relève ! Je veut t'aider ! Mais parle moi, je veut tout savoir. »

« - tout d'abord je suis fière de te compter parmi mes amies, dis-je, j'ai voulut reprendre ma vie, passé à autre chose. Je n'y ai pas réussi. Toute les nuits je me vois dans ce foutu incendie :brûlant, asphyxiant, explosant. Et je me réveil transpirant. Pour le reste, je suis devenu claustrophobe, pour l'instant en tout cas. »

« - je veut te voir dans le bus comme nous quatre, repris t'elle, que tu discute et plaisante avec nous. que tu reprenne ta place habituel, sauf que maintenant tu aura quelqu'un a côté de toi :moi. On va se balader ? »

« -se balader ? Si tu veut, où ? »

« - tu aime les balades nature, je crois, allons marcher ! »

« -OK ! »

Nous voilà donc dehors, nous sortons de la ville a travers un sentier entouré d'herbe. Au bout d'une monté qui nous essouffles tous les deux nous aboutissons sur un espace enherbée.

« -faisons une pause !» Me dit Léna.

Elle s’asseoit et nous contemplons ce paysage vu de haut en silence. Puis elle s'adresse à moi.

« - tu est bien là ? » me demande Léna .

Je me contente d'un oui. Elle reprend.

« - avec cette montée tu as sentis ton cœur battre, tu t'es sentis vivant : alors crie le ! Je veut t'entendre crier « je suis vivant » de tout ton corps ! Libère toi !»

Surpris par cette requête je m'exécute.

« -je suis vivant ! »dis-je

Aussitôt Léna me reprend.

« - Non ! Crie le au monde, a cette ville que tu voie en bas. Il n'y a que nous deux, lâche toi ! »

« -JE SUIS VIVANT ! »

« -voilà c'est bien, crie le encore ! »

Je le crie plusieurs fois de vive voix.

« - Tu te sent bien ? Réjouis-toi de vivre ! Profite de chaque instant ! Et surtout continue de te dire que des gens on besoin de toi, de tes qualités humaines. Et je fais partie des gens qui on besoin de tes qualités. Tu t'es senti vulnérable, on a tous eu ce sentiment, mais par diverse manière nous l'avons évacuées. Je te dis pas que c'est facile, je te dis de te battre !»

A ces mots je l'enlace dans mes bras. Elle a su où placer sa flèche, je suis touché.

« Moi aussi j'ai besoin de tes qualité, de t'avoir parmi mes amies. Merci Léna »

«C’est important de revenir à l'essentiel et rien ne remplace un écrin de verdure pour cela. C'est pour ça que nous sommes là ! On continue la balade ? » Me propose t'elle

Nous continuons notre promenade campagnarde un long moment. Nous continuons de discuter.

« Donc demain tu prend le bus ? » me demande t'elle.

« Je ne sais pas »

« Si, tu le prendra nous serons quatre personne pour le prendre avec toi ! »

« - Mais tu ne travail pas le samedi ? »

« En effet je travail pas mais je serais là, Georges et Marc qui ne travaillent pas seront du voyage, je leur demanderais et tu verra, il seront là ! Parce que la seul raison de notre présence sera notre amitié. »

Et elle est capable de le faire ! Si je lui dis OK et que je le fais pas, elle sera quand même en bas pour m'accompagner. Je suis devant le fait accompli.

« -D'accord Léna. »

Après cela nous entamons notre retour, j'aurais bien voulue qu'elle reste encore un peu mais elle a jugé en avoir assez fait pour aujourd'hui. Demain sera l'épreuve du bus. Je ne peut plus reculer. Je passe une nuit tranquille après ce bol d’air, mes troubles serait-il en train de s'éclipser ?

Cette fois c'est la radio qui m'extirpe des bras de Morphée.

« - RMC 5 h 30, l'info de la nuit c'est l'Incertitude qui règne sur l'île Backlands, pays de cinq cent milles habitant, ancien territoire britannique. Un coup d'état a eu lieu mettant à priori fin au régime totalitaire du dictateur Jefferson Hikill au pouvoir depuis une cinquantaine d'année. Nous ne savons pas encore qui a pris le pouvoir. Il semblerait cependant que Hikill est été obligé de s'autodestitué devant les caméras de la télévision d'Etat. Plus d'info dans nos prochaines éditions. »

Je coupe la radio, il est temps de savoir ce que cette journée réserve ! Aussitôt descendu j'aperçois quatre silhouette qui patiente.

« Vous attendez quelqu'un ? » Dis-je, sachant que ce quelqu'un c'est moi !

On se dis bonjour et effectivement Léna n'a pas menti, la bande est au complète ! Pendant que nous patientons la jeune femme s'adresse a moi.

« - Tu a le droit d'être nerveux, mais nous sommes avec toi ! »

Nous montons dans le véhicule et finalement peu de choses on changé. Georges est toujours avec son journal derrière le chauffeur. De l'autre côté pierre et marc sont l'un à côté de l'autre, derrière eux, je suis assis. Le changement c'est Léna qui est à côté de moi et que, tout les cinq, nous conversons ensemble. Parfois un rire s'échappe. Oui, je suis un peu nerveux mais je m'efforce de le dissimuler. La pauvre Léna en à assez fais pour moi, ménageons là !

A ce stade je peut enfin reprendre le court de ma vie. Mes questions restent sans réponse et pour être honnête je crois que les réponses ne viendront jamais . mais aujourd'hui le jour s'est levé et le jour se lèvera encore...

Comme m'a dit Léna lorsqu'on a quitté l'appartement pour la promenade :

« La vie est trop courte pour être petite, alors tu viens te promener avec moi ? »

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