La petite fille, les yeux levés vers le ciel étoilé : "Qu’est-ce qui fait qu’un cœur bat pour plus que soi-même ?"

Le vieux conteur, la voix tissée d'histoires oubliées : "C’est le souffle de nos ancêtres, porté par la brise des siècles, qui murmure à nos âmes l’appel de la terre qui nous a vus naître."

La petite fille, un sourcil curieux soulevé : “Comment la passion de cette terre peut-elle nous unir et nous libérer en même temps ?”

Le vieux conteur, un frisson dans la voix : “Elle est notre boussole et notre évasion, le feu qui forge notre unité et l’horizon qui étend notre liberté.”

La petite fille, la tête pleine de questions : "Et quand on se perd dans le sport, dans les cris et la joie, c'est aussi une forme de voyage, non ?"

Le vieux conteur, hochant la tête : "Oui, c'est une évasion, un moment où l'on oublie tout pour vivre pleinement une passion commune, un instant de pure liberté."

La petite fille, réfléchie : "Donc, aimer son pays et se perdre dans une passion, c'est comme deux voyages qui se rejoignent au même endroit, dans notre cœur."

Le vieux conteur, les yeux brillants d'une sagesse ancienne : "Oui, ma petite, et ton cœur bat au rythme de ce monde, pulsant avec l’amour de ceux qui l’ont aimé avant toi et de ceux qui l’aimeront après. C’est là que tu retrouveras ce qui accompagne ton identité, ancrée dans la terre et libre dans l'esprit."

La petite fille, d'un ton rêveur : "Je souhaite alors voyager dans les deux mondes, sentir la force de mon pays et la liberté de mes passions, et être, simplement être."