Chapitre 1

2 minutes de lecture

Octobre.

Teresa Kim, c'est moi et l'observatoire de Long-Island est mon endroit. Certain dirait même que je vis ici, si seulement ils savaient où je me trouvais.

J'ai perdu mon père il y a quatre mois, c'est pour ça que je m'isole. À vrai dire, ici c'est plutôt notre endroit. Il me disait souvent, si t'a les yeux ouvert c'est que tu es vivante. Mais depuis qu'il est partie, oui, j'ai les yeux ouvert mais je me sens si seul, et vide. . .

Je pensais que mon coeur allait s'arrêter ce jour là, j'ai cessé de respirer un moment jusqu'à ce que mes larmes me montent aux yeux et que j'ai crié de toute ma voix. À 17 ans je n'étais pas prête à être orpheline.

La pauvre enfant. Ces mots resonnent encore dans ma tête, tout comme leurs condoléances. Je vis et revois ce moment comme un cauchemar incessant. Ce que je voudrais c'est qu'on me laisse seule. Mais même ça on me refuse. Depuis qu'il est partie on m'a confié à mon oncle, mais visiblement il ne veut pas de moi puisqu'il m'envoi vivre chez une amie à lui le temps qu'il revienne de son voyage.

- Allo ?

- Teresa, où es tu ?

- Will. T'en fait pas je rentre bientôt.

- Ton oncle te cherche partout. Il a même appelé Ether.

En raccrochant avec Will, je m'étais demandé ce que sa changeait que j'étais là ou non. Puis, ma main a glissé et j'ai basculé dans le vide. C'était comme tomber indéfiniment sans toucher le sol, comme si le temps s'arrêtait. Et j'étais là à fermer les yeux attendant la fin comme une délivrance. Mais soudain je repensa aux projets que j'avais fais, ce que mon père avait enduré pour me faire arriver où j'en suis. Abandonner, serait comme l'abandonner lui.

Mais il était trop tard, le sol était devant moi. Mes yeux se ferma de nouveau, je les serra si fort que j'en eu mal. mais rien. aucun son, aucune douleur, juste une chaleur indescriptible qui m'enveloppais. Était-ce la fin pour moi ?

J'ouvris lentement les yeux, je sentais mon coeur dans ma poitrine. Un arbre était juste au dessous de moi, je flottais comme par magie. regardant tout autour avec peur, j'ai presque faillit ne pas faire attention à ce qui m'avait sauvé. Je resta de marbre devant lui, il me fixait l'air de me questionner. Et moi, j'étais subjugué par son regard hypnotisant. Ses yeux d'un bleu profond me transperçaient.

Son énergie entourait tout mon être, et mes pieds toucha enfin le sol. Je les fixa un instant pour être sur d'être encore en vis, et releva la tête, mais il n'était plus là.

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