Chapitre 14
Ce soir il y à une fête en ville. Nathan m'a proposé de m'emmener avec Bryan. Des citrouilles étaient exposé ici et là ainsi que des bottes de foins. J'avais mis une petite robe à fleures qui m'arrivait jusqu'au genou et m'étais coiffé s'une simple queue de cheval. Nathan m'avait fais remarquer que j'avais oublié de prendre de quoi me couvrir et m'avais prêté sa veste. Un geste plutôt galant !
Je marchais derrière eux car je ne connaissais personne. Bryan c'est séparé de nous en s'excusant car il devait rejoindre son amie Nathalie près du stand de churros. Nathan et moi étions donc tout seul.
Nathan: - Tu veux manger une barbe à papa ?
Moi: - Non, merci.
Je n'en avait plus mangé depuis le décès de mon père. C'est peut-être bête, je sais. Mais il y a tellement de petite chose comme ça qui me faisais me sentir coupable d'être encore en vie.
moi: - Il y a beaucoup de monde ici. La foule me mettais un peu mal à l'aise.
Nathan: - C'est vrai. Tu veux voir un endroit sympa ?
J'acquiesça et le suivi jusqu'à ne presque plus entendre la musique de la fête. Il avançait sans même regarder si j'étais bien là. On passa à travers une clôture de barbelé qui était ouverte. Un château d'eau se tenait là, devant nous. Il me regarda pour avoir mon approbation, et on monta l'échelle jusqu'à arriver tout en haut.
Je me sentis comme chez moi. Les étoiles, le ciel et les lumières de la ville juste devant nous.
Nathan: - Alors ?
Moi: - C'est sympa !
Nathan: - Parfois quand j'ai besoin d'être seul, c'est ici que je viens.
Moi: - Toi et moi avons au moins un point en commun. J'ai aussi un endroit similaire à celui-là quand j'ai besoin de m'évader ou de parler à mon père.
Nathan: - Ma mère dit qu'il était le meilleur joueur de l'équipe de foot de son lycée.
Moi: - C'est comme ça qu'il à rencontré ma mère. Dis je avec nostalgie. Et toi ? Nathan Backer Smeet, quels sont tes plus grands secrets ? (Rire)
Il rie, puis repris un air sérieux.
Nathan: - J'ai l'impression qu'on attend de moi que je reprenne le ranch. Mais je ne penses pas que ça soit ma vocation. Tu sais, au début on ne sais jamais quoi faire. Mais là, je me dis que j'ai dix-neuf ans, et je dois me prendre en main.
Moi: - Je te comprends. Moi même je ne sais pas ce que je veux. Surtout en ce moment. Je suis un peu perdu. Mais grâce à Carole, et à vous bien-sur je me sens mieux. Et j'ai un peu peur de retourner chez moi avec ce silence et mes souvenirs.
Il me prit les épaules en me secouant légèrement.
Nathan: - Tu es forte Teresa, tu y arrivera j'en suis sûr !
Ses paroles réconfortantes étaient sincère, et j'en avais besoin. J'aurais aimé qu'on me le dise plus tôt.
Moi: - Merci.
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