L'or blanc
Moins d'une minute de lecture
Une chambre à faible luminosité, ambiance tamisée, dans mes bras ainsi lovée, sa main caresse ma peau nue et semble l'identifier d'un mouvement répété presque machinalement. Les yeux clos, son regard ne contemplant que ses rêves, elle ponctionne l'or blanc benoît, doux et sucré, du sein maternel dont l'arôme insaisissable rassure et calme. La berçant tendrement, je l'admire en souriant, soufflant à son oreille une berceuse dont chaque mot guide ses pas dans l'irréel façonné par Morphée.
Annotations
Versions