Dans le marasme des jours ambiants

La vie passe toujours trop lentement

Tenus par des ficelles qui nous échappent

Entortillées en noeuds inextricables

La corde autour du cou tu avances

Parce qu'il le faut

La routine long tunnel sombre

Mais au fond tu recules

Tu vois tes mains trembler

Tu ne t'entends plus dans la dilution de ta voix

Qui est-je ?

Tu vois ton visage dans le miroir

mais tu ne te reconnais pas

Possédé par l'instant fiévreux d'un faber

Qui te prend aux tripes stress aigu

L'alarme sonne mais tu t'en fiches

Tu veux continuer

Quitte à y laisser ton corps

Quitte à y laisser ton coeur

Quitte à y laisser ton esprit

Quitte à y laisser ta vie

Tu sacrifies