Pas de remords, pas de regrets
Je ne pouvais plus m'arrêter. Il m'en fallait plus, toujours plus. Le sang qui commençait à recouvrir tout ce qui se trouvait sur son passage me satisfaisait beaucoup. Ils le méritaient, tous. Ces ingrats, ces égoïstes, ces donneurs de leçon. Je riais de leur souffrance, ça me faisait tellement de bien. Je n'eu de cesse de planter ma lame aiguisée comme un rasoir dans leurs corps, pour la plupart sans vie, ésperant que cela apaiserait mon chagrin et ma folie.
Ils s'étaient tous servis de moi, sans aucune vergogne. Alors ce que je leur faisais était de bonne guerre. Aucun scrupule ne suintait de mes actes et de mes pensées au moment où j'avais franchi le cap, le point de non-retour. Ce moment où, sans prévenir, j'avais dégainé ma dague. Je l'avais plantée dans cet homme que je respectait comme s'il était un héros. J'avais égorgé cette fille que jadis, je considérais comme ma collègue et bonne copine. Puis de là, tout s'était enchaîné. C'était devenu une veritable addiction, il fallait que je continue. Il fallait qu'ils payent, tous.
Le jour de mon jugement, on m'a puni de la peine capitale pour ce que j'avais fait. et j'ai ris aux éclats. J'avais tout perdu par leur faute alors ma vie n'avait plus d'importance. J'avais tué plus de cent personnes. Et j'étais heureuse de l'avoir fait.
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