7. Équilibre
Envies d'ailleurs,
De renaissance,
D'une autre vie.
Parfum de fleurs,
Entrée en transe,
Et je souris.
Douce chaleur,
Regain de sens,
C'est reparti.
Nouvelle ardeur,
Espoir immense
Vers l'infini.
Apesanteur,
Sur la balance
L'air se ternit.
A passé l'heure,
Et la confiance,
Ensevelie.
C'était un leurre,
Le vent de chance
S'est évanoui.
Sombre lueur,
Mon espérance
Est mise à prix.
Joie et bonheur
Sont une offense
Au paradis.
Les joues en pleurs,
Dans la souffrance
Serais bénie.
Accusateur,
Mon regard lance
Un grand défi.
Il est porteur
De tolérance
Et de magie.
Il est l'auteur
De la cadence
De cette pluie,
Et le moteur
De l'inconstance
De mes soucis.
Provocateur
De la violence
Est le mépris.
Admirateur
De la conscience
Est mon esprit.
Le visiteur,
Dans l'ignorance
S'est endormi.
Le voyageur,
Dans l'inconscience
A réussi.
Entre l'acteur,
Une récompense,
Déjà sorti.
Mais le violeur,
Avec aisance
N'est jamais pris.
L'humain est tueur
De connaissances
Et d'empathie,
Est créateur
De l'arrogance
Et du gâchis.
Toujours mineure
Est l'importance
De mon avis.
Toujours majeure
Est la puissance
Des biens-nourris.
A l'extérieur
Les oiseaux dansent,
Le soleil luit.
A l'intérieur,
Mon impuissance,
La Lune s'ennuie.
Et dans le cœur,
Bienveillance
Est ma folie,
Toute l'ampleur,
De ce si dense,
Triste génie.
Tout mon malheur
Dans l'existence
Irréfléchie.
Aucune valeur
Dans la croissance,
Tous en sursis.
Vive douleur,
Mon endurance
N'a pas suffit.
Plus de vigueur,
Plus de défense,
Presque fini.
Aucune peur
Devant l'ambiance
De cette nuit.
Enfin je meurs,
La délivrance,
Il est minuit.
Avril 2020
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