Mon pote
Je te fais une p'tite bafouille, parce qu'y a des cons qui disent que tu n'existes plus .
Pourtant la dernière fois que tu es venu nous voir, t'avais prévenu " Tant que quelqu'un écoutera ma voix, je serai vivant dans votre monde à la con ". Ils n'ont pas écouté, parce qu'ils disent que c'est vulgaire.
Les larmes ne sont jamais vulgaires ... Par contre être con comme ça, c'est triste !
Même si tu n'es jamais loin, tu manques. J'ai souvent envie de t'appeler et te dire allez viens mon pote, on boira d'la bière ... Mais c'est en vain.
L'autre soir, je regardais la lune et je pensais à toi. Criblée d'impacts et de fêlures, c'est comme ta voix dans la nuit, brillante. Et puis je sais qu'y a cette fille là bas, et que nos yeux brillent du même éclat. C'est une sirène de rivière, je suis sûr que tu la connais, elle m'a déja parlé de toi.
Voilà c'est histoire de rompre le trop de silence
Au début, j'voulais pas t'écrire, mais c'est Aude-vaisselle qui m'a poussé ... Dans l'escalier, puis j'ai pleuré en arrivant en bas, parce que t'étais plus là, et que l'espace d'un instant, j'ai eu peur que tous ces cons puissent avoir raison.
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