Vide encéphalique
- Tadapani, 17 août 2019
Quand l'encéphale est soumise à tant de beauté, son exercice synaptique est mis en pause. Difficile temps pour la pensée quand celle-ci, face à l'immensité de notre Terre, se fait suspendre par les pieds, tête à l'envers, empêchant la pensée. C'est à ce moment là, dans la réalité des nuages que je touche du doigt en ce moment même que j'opère une rétrospective quant à la définition de la pensée, la pensée est-elle elle même quand on sait que l'on pense ? Où inversement, la pensée est-elle pensée quand nous ne pensons pas penser ?
Les nuages me caressent les jambes, ils sont d'une douceur infinie, leur délicatesse et le charme de leur courbe nous laisserait nous plonger dans leur mille et un rêves. Ne vous méprenez pas, derrière leur apparente gentillesse se cache aussi leur côté le plus sombre, quand, de leurs courbes raffinées ils vous aveuglent et vous plongent dans l'invisibilité pour dévoiler leur coeur, l'orage de leurs pensées.
Annotations
Versions