• Mumbai, 15 septembre 2019

L'amour est, parmi l'ensemble des émotions, la plus sensible au cours de la vie. Quand l'offre d'amour est à son maximum, son élasticité est moindre car aux yeux de la demande, l'offre est excédante. Intervient alors le facteur jalousie indispensable à la stabilisation de l'offre et de la demande, la jalousie exerce sur la demande un effet contraire. Car la jalousie relance exponentiellement, parfois en excédant (créant une fracture irréversible), la courbe de l'offre si et seulement si la demande est à un niveau médian. Une faible variation de la courbe de l'amour est notable mensuellement, mais le cycle le plus visible occure tous les 3 ans, que nous nommerons le cycle de reconditionnement, c'est à dire, que tous les 3 ans, les niveaux de l'amour sont remis à niveau et le rééquilibrage se fait automatiquement. Cependant, des évènements indépendants viennent dévisager le marché de l'amour avec des pics sentimentaux (demande en mariage, infidélité, naissance...). Le marché de l'amour parfait n'existe pas car un amour parfait n'est pas parfait si celui-ci est parfait, car en somme de tout, le marché de l'amour est l'ensemble de tout, il ne survit qu'avec ses hauts et ses bas, l'un fonctionnant avec l'autre. L'amour exponentiel, quant à lui est un marché risqué, il n'est recommandé de s'y investir si et seulement si tous les facteurs élémentaires s'y retrouvent et si les conditions de sécurité relatant à l'effondrement de ce marché sont respectées. Les recommandations d'investissement vont donc vers des marchés long terme, laissant le temps à la courbe de l'amour de s'élever discrètement vers le marché dit "Perruche", quand les deux courbes suivent un parcours similaire et s'autorégulent jusqu'à ce que, au même moment et inexplicablement, les 2 courbes disparaissent pour ne laisser que le fond blanc d'un amour éphémère éternel.