M - N
Il me ronge d'un bout a l'autre, petit con.
Il me fait frissonner, pleurer, palpitation.
Il me tient par la gorge et serre un peu plus fort,
Chaque fois qu'enfin ce sentiment, je l'endors.
Je suis terrorisée, effrayée, ahurie,
Par la force de cette enfoirée de folie.
J'essaie de m'apaiser, et quand enfin heureuse,
Mes muscles se détendent, elle revient, tueuse.
Tueuse de bonheur et tueuse de joie.
Angoisse, oh toi, connasse, va-t'en, laisse-moi !
Laisse-moi respirer et prendre un peu d'air frais !
Laisse-moi me contenter de tout ce que j'ai !
Pourquoi ne pars-tu pas ? Tu m'épuises, tu sais.
Les larmes dans les yeux, je suis faible, ça y est.
Tu as ce que tu veux, toi, si bien accrochée,
Me rends dingue chaque jour, tu as bien joué !
Et puis comment je fais pour reprendre ma vie ?
Après tous les ravages que tu as causé !
J'étais bien moi ! Heureuse, et tu as tout gâché !
Avec ta jalousie, toutes ces conneries !
Pourquoi tu ne peux pas me laisser profiter ?!
Pourquoi tu te sens si obligée d'emmerder
Tout mon monde et le sien, m'étouffant froidement !
Et mon cœur qui bouillonne de peur de ce temps !
Le temps qui passe encore et toujours sans jamais
S'arrêter une seconde, laisser souffler,
Toutes ces émotions en moi qui pour de vrai,
Me tuent à petit feu, plutôt que m'apaiser...
J'ai besoin de garder uniquement le bon.
De me dire que c'était si bien, ces instants.
De juste dire adieu au mal et puis au fond...
De savoir que c'est fabuleux d'être vivant.
Et d'avoir eu le droit de rencontrer un homme,
Qui ne mérite pas que je le traite comme
Si tout reposait sur lui et de lui donner
Tant de culpabilité, c'est à moi d'assumer,
La beauté des sentiments que j'aime éprouver.
Oh connasse, salut, laisse-moi t'oublier.
Tu es mauvaise perdante mais j'ai gagné.
Car t'écrire m'a permis de prendre l'élan
Nécessaire pour enfin me débarrasser,
De toi et ne garder que les meilleurs moments.
Je te jure qu'aujourd'hui je saurai l'aimer,
Le chérir, le retrouver quand je le pourrai,
Un sourire à mes lèvres, juste profiter.
Pour de vrai cette fois. Angoisse disparais.
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