Dans les toilettes des dames
Je vacille sous la houle d'émotions qui se déferle en moi, il me caresse entre les petites lèvres jusqu'à l'ouverture intime de mon entre de désir. Ses doigts sont trempés de mon miel lorsqu'ils reviennent s'occuper de mon clitoris. Valentin est maître de mon plaisir, ses pressions sont parfaites et les gestes circulaires divins. Je suis en pleine séance de vocalises, sous son emprise. En moi, naviguent deux coquins, tendres va-et-vient se calant sur mon doux refrain.
Sa bouche brûlante envahit la surface de mes cuisses, de petits baisers pour émoustiller. Sa langue frétille sur mon berlingot, mes cris montent crescendo. Mes cuisses se mettent à flageoller, ma liqueur ruissèle, difficile de résister.
Ma robe s'agite, des mouvements sensuels pour un instant presque irréel. J'imagine le visage de Valentin, coupable de mon plaisir, le grand sourire au bout des lèvres. Cet homme me comble, chaque baiser me pousse sur des charbons ardents, alimente mon brasier et fait naître en moi l'incendie.
Durs sont mes tétons à travers ma robe, vision érotique bien affriolante. Je suis combustion, ma vulve, au bord de l'explosion. Mon boss glisse son troisième doigt et se permet d'agacer mon petit bouton à travers les parois internes. Il sait ralentir lorsque je manque de jouir. Il aime me faire languir.
Son muscle lingal fait des merveilles, s'agite sur ma petite longueur avec une grande douceur. Une petite plume fait mousser mon écume. Gourmande que je suis, je me mets en offrande, mais tout ce que je veux sentir au plus profond de moi, c'est son enclume.
Sa main parcoure ma poitrine, la câline. Longuement elle chemine, arpente les petites pentes. Pouce et index enserrent mon mamelon, et le titillent dans des petits roulements. Ses lèvres source d'inspiration ou plutôt d'aspirations, m'emmènent au paradis de coton. Mes jambes se mettent à trembler, et mon corps s'endiabler Mes sensations sont très intenses, mon bonheur immense.
L'avant orgasme où le corps se déchaîne et l'esprit qui s'embrume. Bien-être dominant, avec le sentiment d'être comblée. Les premiers spasmes m'agitent vivement, le souffle court je supplie Valentin de me donner ce que j'attends depuis le début de la soirée.
Il interrompt le contact de sa langue avec mon intimité, fait ressortir ses doigts englués de ma cyprine. Je pensais qu'il allait les enfoncer de nouveau d'un coup sec mais le sentiment de frustration me gagne.
- Pas pour l'instant ! rétorque t-il.
Je n'arrive pas à protester, il me laisse frustrée et excitée. Oui très excitée même, cela en est troublant. Il défait son pantalon pour le faire descendre à ses chevilles, son boxer rejoint sa chute libérant son membre imposant, bien la vingtaine de centimètres, facile.
- Ah, c'est comme ça que ça marche ? dis-je d'un ton ferme.
- Madame est agacée, un brin frustrée ? me taquine Giordano en déroulant un préservatif sur sa verge.
- J'allais jouir ! répondis-je outrée. Vous m'avez privé d'un orgasme !
- Il faudra être patiente pour cela ! D'abord, j'ai besoin de connaître vos compétences. Je vous invite donc à porter de belles attentions à mon sexe. Bien entendu si vous le souhaitez, et si jamais vous exceller, alors je vous donnerai extase et passion !
- Mais quel culot ! Vous comptez me laisser encore longtemps dans un tel état d'excitation ?
- Vous verrez ce sera bien meilleur après, j'ai fait ça pour votre bien. Vous me remercierez !
- Alors allez vous faire voir, Monsieur Giordano.
Il se met à rire de nouveau alors que je m'agenouille au plus près de sa bandaison qui bien sûr ne me laisse pas de marbre. On peut en imaginer des choses ! Elle promet des plaisirs tous aussi intenses les uns que les autres mais à présent, place à la dégustation. Ou plutôt à la mise en situation réelle.
Je l'encercle de ma main pour entamer des mouvements de coulissements, je regarde avec attention son sexe se déployer, son gland ressortir. Mon autre main malaxe ses valseuses, quel bonheur de les admirer s'agiter sous la paume de ma main. Mon excitation bien élevée, elle était moindre lors de l'évaluation en cours de fellations. Cet homme sait m'allumer.
Ma langue réchauffe ses couilles dans des petits mouvements de petites léchouilles, Valentin respire calmement, je serai honnorée de l'entendre s'emballer. Mon désir est de faire l'amour à cette belle gaule avec ma langue, la sentir crépiter de plaisir. Mon buste s'agite, je lève les yeux pour admirer le très bel homme qui envahit ma gorge en ce moment même. Je mets tout mon coeur dans l'acte, et prends un doux plaisir à lire les émotions du trentenaire à travers son regard.
Mes gestes sont lents, je prends le temps de découvrir son attribut ainsi que les petits secrets qu'il renferme. Notamment où se situent ses zones les plus érogènes. J'alterne les caresses appuyées, effleurées, les succions, les aspirations à m'en creuser les joues.
Valentin a posé sa main sur ma tête mais il ne force pas les choses, il s'agit juste d'une présence et c'est moi qui mène la danse. Son visage est rayonnant, je perçois beaucoup d'admiration au fond de lui et il me laisse s'occuper de lui comme je l'entends. Je dirai même qu'un lien de confiance s'établit entre nous. Une complicité qui semble nous plaire à tous les deux.
Son souffle se fait sonore lorsque je caresse de la pointe de la langue, son frein et la partie la moins accessible de son gland bombé. Pour ne pas qu'il éjacule trop vite, je m'en vais vers une autre zone.
Mes va-et-vient tant de la main que de ma gorge sont plus rythmés, je le déguste sans retenue. Valentin est excité, je le vois à son visage qui se déforme de grimaces. Cela risque de me refaire partir moi aussi.
Gourmande je me délecte malgré cette barrière qui nous sépare. Je joue de ma sensualité et des atouts dont je dispose. Il faut dire que Servane m'a rendu divine, dans cette belle robe, qui semble spécialement créee pour mon corps. Giordano est en train de mordre bêtement à l'hameçon pour mon plus grand bonheur professionnel.
Cette pensée me fait glousser avec son membre dans la gorge, les mouvements de celui-ci, me font savoir que le point de non retour est imminent. Son gland se contracte sous mes coups de langue, je le relâche puis me relève avec un sourire satisfait.
- Voilà Monsieur Giordano, vous avez pu voir une partie de mes talents ! Maintenant vous allez devoir vous contenter de votre excitation au summum ! Vengeance veangeance !
Il me toise d'un air mauvais avant de pouffer, la queue douloureuse comme pas possible. Ma répartie semble l'amuser.
- Rentrons maintenant ! déclare t-il.
Je sors au bras de Giordano, je trouve que nous pourrions former un très beau couple, tous les deux. Il reste un très bel homme, et je ne pense pas faire potiche à ses côtés. Son chauffeur personnel nous emmène à Charbonnières-les-Bains, dans sa belle demeure.
Le trajet prolonge cette tension entre nous, Valentin remet sa bosse en place par moment et ses regards envers moi, sont réguliers. Il m'a bien privée, au moment où j'allais jouir, il m'a laissé en reste. Ce qui fait que mon excitation rayonne de tout mon être. Le chauffeur m'ouvre la portière, sa main me propose son aide pour que je puisse sortir du véhicule. Je tiens les bords de ma robe, reprends le bras du trentenaire richissime, qui me conduit dans le hall d'entrée. Déjà éblouissant de luxe. C'est tout juste si je n'ose pas poser la pointe de mes talons sur le sol carrelé. Je risquerai de le rayer.
Valentin fait glisser mon blazer de mes épaules, il chemine le long de mes bras, puis termine sa course sur le porte manteau en or. En gentleman, il prend ma main dans la sienne, pour m'inviter sur un des divans. Ma robe remonte dangereusement sur le haut de mes cuisses, je les croise avec grâce avant de plonger mes yeux dans les siens. Il me tend une coupe qu'il vient de remplir de champagne et nous trinquons avec un sourire complice.
La discussion reprend de plus belle, toujours intéressant et cultivé, Valentin me narre ses derniers voyages d'affaires. Je bois ses paroles sur le ton de sa voix suave. Cela dure plusieurs heures et deux coupes de champagne de supplémentaires. Nous parvenons même à nous trouver des points communs et rire de tout et de rien. Il se met à refaire le monde, je complète avec humour et je perçois en lui, malgré son panel de biens en tout genre, qu'il est une personne simple.
Valentin prend les coupes de champagne vides pour les reposer sur la table, ses mains prennent tendrement les miennes, pour les effleurer de ses pouces. Sa tête se penche sur le côté, ses lèvres rejoignent ma bouche rouge pour un baiser long qui fait monter la température.
Ainsi, il prend d'assaut ma bouche pendant de précieux instants que je tâcherai de ne pas oublier. C'est Greta la romantique, qui parle. Après un ballet langoureux, sa bouche charnue se sépare de mes lèvres pulpeuses. Dans ses yeux, je peux lire :
'' Passons aux choses sérieuses ''.
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