Une soirée spéciale
La vie parisienne ne me conviendrait pas, nous n'avons pas chômé cet après-midi ainsi que ce début de soirée. A vrai dire, cumuler deux emplois intensifs se rapproche de tout cela, c'est peut-être même pire, qui sait ?
Rébecca nous interrompt dans notre conversation, pour s'excuser elle prend son air embêté et se pince les lèvres, qu'est-ce qu'elle est canon !
- Monsieur Giordano, j'ai débuté la mise en route du jacuzzi privatif, affirme t-elle. L'eau est réglée sur trente-sept, j'aimerai m'assurer que la température vous est bien convenable ?
Becka me lance un sourire du genre '' c'est bon tout est prêt ''.
- C'est parfait, Rébecca, répond Valentin. Vous avez les choses en main, maintenant. Je compte sur vous pour finaliser la préparation de la séance.
Rébecca le salue par un signe de tête avant de disparaître préparer la pièce. Lorsque je me retrouve seule à seule avec Valentin, je ne peux m'empêcher de le dévorer des yeux.
- Vous allez passer une belle soirée en perspéctive, dis-je d'un ton suave. Le pouvoir des bulles pour la détente, il n'y a rien de mieux en effet. Le temps que tout soit préparé pour vous, est-ce que je peux vous inviter boire un verre dans un pub à deux pas d'ici ?
- J'accepte volontiers ta proposition, chuchote Valentin en m'effleurant les omoplates. Sortons d'ici, Greta.
Cet effleurement a laissé quelques frissons agiter mes fines épaules, j'ajuste mon blazer sur celles-ci et entreprends de suivre Valentin dans la ruelle. Nous nous arrêtons quelques instants face à face, mon dos se cale contre le mur de briques et Valentin m'attrape délicatement la joue entre ses doigts.
- Tu me plais beaucoup, finit-il par lâcher.
Mon coeur se met à bondir dans ma poitrine, je me mordille les lèvres pour ne pas crier victoire mais cela semble en si bon chemin.
- Je crois que cette attirance est réciproque, répondis-je presque essoufflée. Et tu me fais aussi énormément d'effet, tu es un très bel homme.
Valentin a un élan de fougue, sa main froisse mes cheveux bruns avec poigne et ses lèvres se ruent sur les miennes pour un baiser fougueux remplit de désir comme dans les grands films romantiques. Ses lèvres mènent la danse, se mêlent aux miennes avant de disparaître dans mon cou tout en faisant remonter sa main sous ma jupe pour attraper ma fesse.
Ma tête bascule en arrière, ma bouche s'entrouvre, je lâche un gémissement que Valentin revient étouffer à la charge en plaquant sa bouche sur la mienne. Ma poitrine se soulève avec éxagération, ses doigts finissent par écarter les bords de mon string pour effleurer tendrement mon sillon fessier ainsi que mon anus.
Mes mains glissent avec avidité sur son magnifique torse à travers sa chemise blanche presque transparente. J'imagine les tracés en attardant mes doigts sur ses abdos, mes doigts courent sur ses tétons, il halète bruyamment en se collant contre mon corps.
- Tu as ce quelque chose que les autres femmes n'ont pas, murmure t-il. J'aimerai que toi et moi, on se voit plus souvent... Et pas uniquement pour du sexe, j'ai vraiment envie de te connaitre plus, tu me fascines.
- Est-ce une invitation ?
- Je ne sais pas, Greta c'est trop tôt pour décrire notre relation mais je ressens de l'attachement pour toi malgré que l'on se connaisse depuis peu.
- Oh tu sais, dis-je touchée. Je... Ne veux rien précipiter entre toi et moi, on peut faire les choses bien et si je t'ai invité à boire un verre ce n'est pas... Enfin si un petit peu pour finir dans ton lit mais surtout pour apprendre à faire connaissance, à savoir un peu plus qui tu es car pour l'instant tu es un mystère ! Saches que je ne mets pas de barrière ni de distance, je suis seule et mon coeur est à prendre.
Valentin n'ajoute rien de plus à la magie du moment, il me prend par la main pour m'accompagner jusqu'au pub que j'ai désigné. Je me mets alors à rêver, à imaginer ce que cela pourrait être et m'apporter de sortir avec cet homme. En réalité, tout me plaît chez lui, bien que je suis censée être dans un jeu où il est mon unique cible, tout ce que je pense et tout ce que je lui ai dit est bien sincère. Je sens qu'un lien s'est crée entre Valentin et moi, ce n'est pas pour me déplaire mais je vais devoir être concentrée sur ma mission. Servane a vu avec sa cliente pour rallonger mon temps de mission, je vais devoir profiter de chaque instant auprès de Valentin.
Nous nous asseyons loin des fenêtres, dans un recoin tamisé. Nous commandons une simple coupe de champagne et une délicieuse coupe glacée.
- Comment ça se fait qu'une femme aussi mignonne que toi, soit célibataire ? Me demande Valentin. Je serai prêt à penser que ce sont tous des cons pour ne pas te faire la cour.
- Ecoute, c'est comme ça. Ma carrière professionnelle me prend un temps fou ! Et ça, les hommes ont beaucoup de mal à le supporter ce qui fait que je suis que rarement accompagnée.
- Et si tu trouves quelqu'un qui te ressemble ? Tu resterais aussi fermée ? Continue le bel homme en posant sa tête sur son menton.
- Alors non, je ne serai pas autant fermée comme tu dis mais je ne voudrai brûler aucune étape avant la mise en couple. J'aimerai être sûre que cette personne soit prête à s'engager avec moi, tu vois et tout cela en apprennant à le connaitre avant.
- C'est une belle réflexion, admet Valentin. C'est vrai que là dessus, nous nous rejoignons. J'ai la même façon de voir les choses.
- Après il faut que la personne soit prête à supporter mon caractère, dis-je avec un large sourire. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds, je ne suis pas du genre à dire oui à tout et j'aime aussi qu'on me bouscule et qu'on me recadre un peu ! Je ne veux pas d'un mec soumis qui ne prend aucune initiative. Valentin tu te comportes comment en couple, es-tu du genre jaloux ?
- La femme idéale, répond t-il. Pour être franc avec toi, oui je suis plutôt jaloux, enfin un peu lorsque quelqu'un tourne autour de la femme avec qui je suis... J'essaye de progresser mais c'est compliqué, peut-être qu'un jour si l'on devient plus intimes, je t'expliquerai les raisons, mon passé.
- Je serai toujours une oreille attentive, quoi qu'il arrive, c'est dans ma nature, répondis-je. Tu pourrais même me le dire maintenant, je te promets de ne pas juger, je trouve ça intéressant de connaitre une part profonde des gens. Mes amies m'ont toujours trouvé très à l'écoute, généralement c'est vers moi qu'elles viennent pour les confidences.
- Greta, c'est beaucoup trop tôt même si je sens que je peux avoir confiance en toi, s'exclame Valentin en soupirant. Mon passé me hante, ce n'est jamais bien agréable de l'évoquer.
Cet homme pourtant séducteur me touche beaucoup lorsqu'il se dévoile. Il a une partie très sensible dans son coeur, qui s'exprime avec sincérité. Je ne le perçois pas comme entièrement mauvais, je pense surtout qu'il n'a pas trouvé la femme idéale qui ne le jugera pas et qui saura le comprendre. Je pense qu'il mérite d'être aimé à sa juste valeur et surtout d'être rassuré constamment.
Valentin ouvre la petite boîte au centre de la table, c'est une soirée masquée. Nous nous aidons à visser le masque sur notre visage et le bel homme vient poser sa main sur la mienne, je perçois que cette soirée à des touches un peu romantiques surtout avec la façon qu'à Valentin de se comporter.
Valentin se glisse sur ma banquette, sa cuisse vient se joindre à la mienne, ses lèvres toutes proches de mon oreille s'écrasent sur la fin de ma joue. Elles laissent l'humidité quelques instants, rafraichir ma peau.
- Tu savais que c'était une soirée masquée ? me demande Valentin. A finalité érotique ?
- Absolument pas, je n'étais pas au courant mais je n'ai aucun problème avec ça je suis très ouverte d'esprit, répondis-je.
- Ça tombe bien moi aussi ! Ton décolleté me donne bien des idées, Greta...
Valentin m'entoure de ses bras musclés, sa main presse gentiment mon sein gauche alors que la droite pioche un glaçon dans le sac qui tient le champagne au frais.
Il me bloque le cou avec sa main gauche pour me maintenir la tête légèrement en arrière et doucement promène le glaçon qui se consumme sur ma peau tiède. Les sensations sont très contradictoires, la rencontre du feu qui émane de mon corps et le gel du glaçon sur ma peau, frissons et bouffées de chaleur.
Valentin me rend haletante, bloquée de son étreinte seules ma poitrine se cambre et mes cuisses dénudées s'ouvrent de manière sexy. Il m'embrasse la nuque et le glaçon perd de l'altitude soutenu par les doigts de Valentin. Mon décolleté est rafraichit, moi complètement excitée comme jamais.
Mon boss reprend quelques glaçons pour les faire disparaitre sur ma poitrine, à même les tétons, je gémis de plaisir, difficile de me contenir. A travers le tissu, mes mamelons pointent fièrement, je sursaute lorsque Valentin glisse ses doigts gelés en dessous de mon string pour caresser mes petites lèvres et mon clitoris.
- J'en garde un peu pour toute à l'heure, murmure t-il. Mais comptes sur moi pour t'allumer ma belle. Que c'est bon de t'entendre gémir comme ça hummmmm.
Je me dégage de son étreinte, cette fois je lui roule un patin d'enfer complètement chaude je me colle de nouveau à lui, entreprenante.
Je dégage son sexe hors de son pantalon, cette queue est imposante mais très désirable alors j'entame de tendres massages sur toute sa longueur. Valentin se cale contre la banquette, ses jambes s'étendent sur la table vide, son sexe est exposé à la vue de tous. La situation m'excite beaucoup, il est tout aussi mouillé que moi mais c'est un vrai bonheur et cela me rappelle l'ambiance érotique de l'agence Brise Coeurs. Le glaçon je le suçote sous les yeux de Valentin, une fois qu'il a atteint une taille raisonnable, je le garde en bouche. Lentement ma main se glisse sous ma robe, je démarre une masturbation tout en saisissant sa verge entre mes lèvres, elle sursaute au contact du glaçon et je me laisse guider par l'ambiance pour une fellation divine.
Valentin râle bruyamment, je sens qu'il apprécie beaucoup le glaçon qui fond sur son gland et le tempo que je mets dans cette gâterie. J'entends des gémissements qui proviennent des tables voisines, pour bien m'émoustiller j'attarde mes yeux sur les autres hommes qui subissent un traitement similaire avec leur compagne. Quel beau spectacle !
Audacieuse, je me lève d'un déhanché qui pourrait faire tomber à la renverse et laisse glisser ma robe et ma lingerie au sol pour me diriger vers la grande cage à la vue de tous. Je danse en m'agrippant aux barreaux sous le regard assoiffé de l'assemblée, mon corps ondule sensuellement.
D'être nue en train de m'exhiber me procure une grande satisfaction et aux regards de chacun, je peux réaliser à quel point je suis désirable. Valentin s'installe aux premières loges, j'ai l'impression qu'il est un peu agacé de voir les regards des hommes braqués sur moi et leurs mains en train d'astiquer leur sexe en érection mais pendant mon spectacle je n'ai d'yeux que pour lui.
Mes mains passent et repassent sur ma poitrine entre caresses légères et malaxages fermes, je fais le show sans plus penser à rien, juste être l'objet de leurs fantasmes. Je me branle le clitoris et me doigte vigoureusement avec deux doigts.
Mes gémissements résonnent, le son de la musique a été baissé au minimum, suffisamment pour que je sois toujours dans le rythme et dans ma bulle, et suffisamment pour que les autres entendent mon plaisir monter. Des mains m'effleurent, pour l'instant elles sont respectueuses et se contentent de caresser seulement mes bras, mon ventre et mes cuisses. Valentin brûle d'envie de me rejoindre pour me prendre et leur dire que je suis toute à lui, cela se lit dans son regard expressif mais il ne bronche pas. Sa verge doit être douloureuse, fièrement déployée, le gland bien décaloté et les valseuses bien remontées, bien gonflées.
Une déesse de la mythologie s'assoit juste à côté de lui pour profiter du spectacle que je fais, elle jette un oeil à la hâte au sexe de mon boss et lui adresse un beau sourire ainsi que des compliments. Je ne montre rien mais cela me fait un petit quelque chose, bien que Valentin ne soit omnibulé que par mes talents. Elle balaye ses longs cheveux châtains clairs derrière ses épaules, son corps est irresistible. Bien musclée, des formes généreuses genre un cul naturel qui pourrait en faire jalouser plus d'une et pour se rassurer, ces dames diraient que c'est du faux et de très beaux seins volumineux mais ronds et fermes aux aréoles plates et arrondies avec un petit téton au centre.
Ce physique hors normes a déjà croisé ma route, j'en suis sûre mais je n'arrive pas à me rappeler d'où. J'ai beau fouiller dans chacun de mes souvenirs, c'est le trou noir total ! Je viens d'avoir un orgasme bien puissant, elle m'adresse un clin d'oeil avant d'applaudir avec le reste des personnes qui partagent ce moment sensuel.
J'embrasse Valentin, presque amoureusement. Le bel homme est tout tremblant, j'ai l'impression qu'il est un peu contrarié mais il ne dit pas un mot. Je ne suis pas à lui, pour l'instant.
- Val, je reviens je vais nous chercher un petit cocktail, je meurs de soif à tout de suite !
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