J'ai encore la sensation des lèvres de Valentin sur les miennes lorsque j'ouvre les yeux au petit matin. Cette fois ce baiser n'avait rien d'ordinaire, je n'avais pas eu à me forcer. Je suis encore toute bouleversée par la puissance de notre échange passionné et de tout ce que cela a déclenché à l'intérieur de mon coeur, océan d'émotions. Sur les pointes des pieds, je fais mon arrivée dans la kitchenette, la fraîcheur du carrelage enveloppe ma voûte plantaire, Valentin se retourne une poêle à la main et son regard chaleureux. Dans mon assiette, il fait glisser un oeuf au plat entouré de tranches de bacon grillées, petit déjeuner salé en tête-à-tête.

Il marque un signe d'affection en m'embrassant le front et en m'enlaçant de ses bras. Pour une fois, depuis bien longtemps, je peux prendre le temps pour manger. J'aime ce temps de pause dans ma vie bien remplie.

• Mon choix est fait, j'arrête ma carrière, lui dis-je en buvant une grande gorgée de jus de fruits, Valentin m'interroge du regard, je reprends. Oui, j'en suis sûre, je l'ai décidé ! J'ai envie de vivre une vie normale ! Je suis fatiguée de tout, fatiguée d'être constamment en train de manipuler le monde qui gravite autour de moi.

Il acquiesce, son sourire réchauffe mon coeur, je viens prendre sa main dans la mienne. Sa paume me fait retrouver un peu de chaleur, je le sens aux petits soins.

• Si c'est ce que tu veux, alors fais le, me répond Valentin.

• Trop de pression même si le salaire suit largement, renchéris-je. J'ai envie d'être uniquement à toi, partager ma vie avec toi ! Trop de sexe, j'ai parfois l'impression de frôler la prostitution. Cette vie ne me convient plus.

Valentin me rassure, effleure mon bras, ses paroles résonnent en moi et me confortent dans mon choix. Avec lui, pas besoin de longs discours, nous nous comprenons bien.

• Greta, je vais demander les papiers du divorce, moi aussi c'est avec toi que je veux être, me déclare Valentin. Mon ex femme je considère ça comme du passé, ça s'est terminé depuis bien longtemps et je n'avais pas trouvé le courage de le faire plus tôt.

• Je ne veux pas être responsable de votre divorce, répondis-je les yeux larmoyants.

• Ne dis pas ça, Greta. Ce n'est pas de ta faute. Notre mariage n'a jamais fonctionné, et il était temps d'y mettre fin.

Ses doigts effleurent délicatement le coin de mes yeux, comme pour en chasser les larmes qui s'obstinent à couler. Un soupir profond s'échappe de sa poitrine, lourd de tristesse et d'impuissance. Je m'effondre contre lui et cherche refuge dans sa chaleur réconfortante, mon corps secoué par des sanglots. Ses mains, tremblantes mais tendres, caressent mes cheveux, comme pour apaiser la tempête qui fait rage en moi. Il veut être mon pilier. Un passage éclair sous la douche, les câlins attendront plus tard.

Loin des regards indiscrets, au cœur de la cité animée, Nos mains s'enlacent, nos cœurs battent à l'unisson. Rébecca, Nyx, Cassis et Athénaïs, gardiennes de nos secrets, Sont les témoins privilégiés de notre amour naissant autour de cette table isolée dans un coin du salon de thé.

Un voile de nervosité obscurcit ma vue tandis que je rassemble mon courage. Je prends la main de Valentin dans la mienne, cherche son soutien dans ce moment important. Un silence s'abat sur la table, tous les regards fixés sur moi. D'une voix tremblante, je murmure : "Je voudrais vous dire que Valentin et moi..." Je marque une pause pour savourer l'intensité de l'instant. "Nous sommes en couple." Un murmure d'excitation parcourt la pièce, suivi d'une explosion de cris de joie. Mes amies se précipitent vers nous, nous serrant dans leurs bras avec enthousiasme. Leurs paroles pleines de félicitations résonnent à mes oreilles. Valentin, les yeux pétillants de bonheur, me regarde avec adoration.

• Les filles, ce n'est pas tout, dis-je hésitante en les regardant une par une. Ma carrière prend fin juste après notre plan !

• Quoi ? Tu ne feras plus partie du top 3 des tentatrices les plus sexy de l'agence ? s'étouffe Cassis choquée.

Je me mordille la langue, c'est vrai que seule Athénaïs est au courant et je vois qu'elle a tenu parole, vu la tête que Nyx et Cassis sont en train de faire.

• Non, j'arrête après ma mission, renchéris-je. Il faut savoir s'arrêter au bout d'un moment, j'ai fait le tour de ce métier et j'ai surtout trouvé l'amour.

• Avec Greta, on va jouer nos dernières cartes, complète Valentin. Je vais l'aider à accomplir sa toute dernière mission pour tromper Servane afin que cela se termine bien.

• Ah oui, je ne m'attendais pas à une fin pareille, s'exclame Nyx. Qu'allons nous devenir sans toi ?

C'est vrai que ça va être bizarre sans toi. On s'est bien amusées ensemble, n'est-ce pas ? déclare Cassis à son tour.

• Oui, on a vécu des moments inoubliables. Je n'oublierai jamais le jour où on a... continue Nyx.

Athénaïs l'interrompt d'un geste de la main.

• Laissons les souvenirs pour plus tard. Pour l'instant, concentrons-nous sur la mission de Greta. On doit l'aider à réussir son coup pour qu'elle puisse enfin vivre heureuse avec Valentin.

• Merci les filles. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous. Vous êtes les meilleures amies qu'on puisse rêver.

• Et moi, j'ai la meilleure copine du monde, dit-il en me prenant dans ses bras.

• Bon, on va quand même fêter ça comme il se doit ! On a une dernière mission à accomplir, n'est-ce pas ? Alors, champagne pour tout le monde ! s'enthousiasme Athénaïs.

Nous levons nos verres, unis par une amitié indéfectible et une dernière aventure à vivre ensemble.

Les filles nous laissent prendre le chemin du retour quelques heures après, Rébecca nous fait une bise avant de disparaitre au détour d'une rue. Je me sens encore plus légère comme si un poids m'avait été ôté. Je suis plus sereine à l'idée de ne plus avoir à jouer un jeu, d'être enfin moi même, même si je redoute le dernier affrontement avec Servane. Valentin m'interrompt dans mes pensées en tirant sur le pan de ma chemise pour que l'on se fasse face.

Son souffle chaud me donne des frissons sur la nuque. Je laisse ma tête tomber en arrière et mes cheveux bruns glissent sur mes épaules. Il embrasse mon cou avec passion. Sa langue dessine des petits cercles sur ma peau et ses mains me serrent contre lui. Mes doigts, tels des papillons espiègles, effleurent son torse nu, dessinent des caresses fugaces sur ses tétons. Puis, mes lèvres, se joignent au jeu, reprenant là où mes doigts se sont arrêtés. Mon regard se perd dans les contours de son corps, sculpté par la nature. Son parfum, enivrant, envahit mes narines et me submerge de désir. Un brasier incandescent jaillit de nos cœurs, alimenté par le mélange explosif de nos hormones. Sa respiration s'accélère, semblable à un souffle qui caresse mon visage. Ses pectoraux, tels des vagues musclées, se soulèvent et s'affaissent dans un désordre rythmé par le désir qui le consume. Mes mains, mues par une audace irrésistible, s'aventurent sous la ceinture, explorant les contours de son corps avec une délicatesse fébrile. Ses muscles se tendent sous mes doigts, frémissant à la caresse inattendue. D'un geste délicat, je laisse mon chemisier s'ouvrir tout seul, dévoilant la courbe de ma poitrine. Mes cheveux, légèrement en pagaille, encadrent mon visage dans un halo de sensualité. Mon attitude, à la fois vulnérable et provocante, est un appel à l'amour. Valentin répond à mes baisers avec fougue, ses lèvres s'emparent des miennes. Sa main, puissante et possessive, se pose sur mes fesses, pressant mon corps contre le sien, comme pour ne faire plus qu'un. Des soupirs profonds s'échappent de nos poitrines, tels des échos de la passion qui nous consume, et résonnent dans le salon. J'établis un contact physique avec son membre et l'enserre fermement. Nos regards se rencontrent et j'entame une série de mouvements coordonnés. Sa voix, caresse mes oreilles. Un nectar précieux s'épanche sur ma paume, éveille en moi mes sens. Prise d'une soudaine fringale, je m'agenouille et dévore cet amuse-bouche en quelques secondes. Valentin croise les bras derrière sa nuque, ne me quitte pas des yeux. Son ventre se contracte, dessine les lignes de ses abdos harmonieux. Je suis goulue, ainsi je lui fais l'amour d'un bon rythme tout en massant avec la pulpe de mes doigts les deux jumelles dodues. Je fantasme sur un jeu de pouvoir et de désir, où je teste sa résistance et le pousse vers ses limites, tout en maintenant un certain contrôle pour savourer chaque instant. Ma féminité s'exprime à travers ma chemise, qui dévoile subtilement la fierté de mes tétons dressés et la finesse de mon ventre. Une invitation à la contemplation et à la caresse, une promesse de plaisir inoubliable. Un cri silencieux s'échappe de mes lèvres alors que ses mains s'enfoncent plus profondément dans ma chair. La douleur et le plaisir se mêlent, je sais que nous sommes à la limite, mais je ne veux pas que cela s'arrête. Un gémissement aigu s'échappe de ses lèvres alors que ma langue le titille avec insistance. Son corps se cambre, frémit d'excitation. Puis, dans un spasme de plaisir, il se libère, quelques jets s'écrasent à l'intérieur de mes joues.

Un sentiment de bonheur m'envahit à ses côtés. Sa présence me procure une force insoupçonnée. Il me serre contre lui avec ferveur, mon dos se presse contre le mur. Ce contact déclenche une onde de sensations dans ma poitrine ainsi que quelques ballotements.

Ma respiration s'emballe, Valentin m'embrasse avec fougue, abandonnée à ses baisers passionnés. Mon chemisier glisse sur le sol, dévoilant ma poitrine. Ses doigts effrontés viennent titiller mes mamelons. Ses doigts se resserrent, la sensation de pincement se transforme en une délicieuse onde de plaisir qui prend racine dans mon bas-ventre. Un gémissement s'échappe de mes lèvres, révélant l'intensité de l'excitation qui me submerge. Sa langue prend le relais, caresse mes mamelons avec une expertise sensuelle. Leur contact délicat les fait se dresser, turgescents et sensibles. La tension monte, l'excitation grandit, et je sens l'orgasme mammaire se rapprocher.

Mon chéri est expert de ses mains pour me débarrasser de ma jupe qui l'encombre, ses doigts pianotent sur mon clitoris. Je sens mon nectar glisser entre mes cuisses, c'est très agréable toutes ces caresses qui me sont offertes. Adossée contre le mur, les bras relevés, je me laisse bercer par ses caresses tendres. Ses doigts, tels des explorateurs audacieux, s'aventurent dans les méandres de mon corps, éveillent en moi des sensations puissantes. Un frisson parcourt mon être, mes sens s'embrasent, et je me perds dans mon plaisir. Les yeux clos, Valentin dépose des baisers tendres sur ma peau, chaque effleurement empli d'amour et de douceur. Mon corps répond à son appel, ma poitrine se redresse, ma respiration s'amplifie. Le toucher de Valentin, tel une douce brise, éveille mes sens et avive un feu en moi. Ses lèvres, semblables à des pétales de velours, tracent un chemin de désir sur ma peau. Je le surplombe, prend appui sur sa tête en action sur mon sexe trempé, ses baisers sont plein de passion et d'envie. Mes hanches se soulèvent et ondulent pour le guider vers le dernier stade du plaisir ultime. Un voile de tremblements s'empare de mes cuisses, tandis que mon corps se laisse guider par ses caresses buccales. Mes mains, mues par l'intensité du moment, se posent sur sa tête. Il me faut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits et inviter Valentin à me prendre sur le joli canapé. Son corps se faufile derrière le mien, sa chaleur m'enveloppe. Ses mains se glissent sur mes hanches, me rapprochent de lui, tandis que ses lèvres effleurent ma nuque. Sa bouche descend lentement, déposant des baisers tendres et brûlants sur ma colonne vertébrale, je me sens complètement à sa merci, mon corps se pliant sous ses attentions sensuelles. Nos corps se fondent l'un dans l'autre, ses mains m'agrippent plus fermement. Ses doigts roulent sur mon clitoris.

Mes fesses se soulèvent au rythme de ses coups de bassin, vifs et endurants. Valentin ondule et par moment ralentit pour profiter de notre étreinte. Je sens en nous notre plaisir exploser à l'unisson, nos corps trembler sur les dernières vagues de volupté.

Mon orgasme n'a jamais été aussi fort que celui-ci, peut-être n'avais-je jamais connu le vrai amour ?

• Je t'aime, dis-je pour sceller notre union.