Je me retrouvais, contre mon gré, tel le père de Garp ( voir le célèbre roman de John Irving), gavé de médicaments, attaché, bandé, immobilisé. Une armée de Jenny gloussait devant mon énorme gourdin turgescent, je ne sais pas laquelle d'entre elles en eut l'idée la première, mais toutes se dépêchèrent d'user et d'abuser de mon anatomie avant que cette monstrueuse éruption priapique ne disparaisse.

Lorsqu'enfin au bout de 48 heures cette monstrueuse érection disparut, toutes les infirmières du C.H.U soupirèrent.

Le docteur passât, une très jeune interne qui rougissait à l'évocation de ma présence ici me demanda d'éviter toutes pensées salaces pendant une huitaine de jours, quinze serait l'idéal.

Je lui suggérait alors de ne plus venir me visiter que la vue de son postérieur moulé dans sa blouse en coton m'émouvait au plus haut point...

Elle me traita de pervers et de malade, mais je voyais bien qu'entre deux crises de rougeur elle ne pouvait s'empêcher de mater un endroit très précis de mon anatomie.

Ça faisait à peu près une semaine que j'étais là et Clotilde Anaïs, la jolie interne rougissante venait faire sa visite bi journalière, elle était rayonnante ce matin, elle ferma la porte à clef, baissa les persiennes et demanda à 'infirmière d'étage de ne surtout pas être dérangé pendant les deux heures qui allaient suivre. Elle devait tester un traitement révolutionnaire,

Le cobaye c'était moi !

Elle commença à m'expliquer...sa méthode !

• Vous savez, Étienne ! quand on tombe de cheval, une fois que la blessure est guérie, on remonte immédiatement !
  
• Donc si j'ai bien compris docteur, vous voulez que je remonte sur un cheval !
  
• Je vais faire les vérifications d'usages, le premier examen, le test du réflexe...
  
• ça consiste en quoi...
  
• je vous montre mes seins et si....oh ! test réussi ! maintenant la rééducation peut commencer...
  

Sans crier gare elle fut nue, elle avait une petite toison blond vénitien coupé au carré, elle me caressa et hop ...

• Moi aussi, dit-elle, j'ai eu un accident de cheval, il me faut remonter tout de suite
  

Et sans autre explication elle m'enfourcha

• Allez au pas d'abord, ensuite au trot...
  

Je n'eus pas besoin d'aller au galop !

Bon, Étienne, vous allez mieux, je reviendrai après le repas de midi, et ce soir après mon service, je ne suis pas de garde cette nuit ! j'avais besoin de remonter en selle, ça m'a fait du bien !

S'avait l'air vrai, elle rougissait beaucoup moins quand elle lorgnait cette partie d'anatomie qui...vous avez compris !

Elle reprit :

J'étais tombée sur un gars qui m'a joué le grand jeu, que j'étais la plus belle, que j'étais parfaite, que je sentais bon, que... puis un jour, paf ! parti l'oiseau, sa Porsche était mal garée il avait peur que la fourrière, il n'est jamais revenu. Je lui demandais alors, ce gars, ce beau parleur qui un jour, pfuit ! il ne s'appellerait pas Lorenzo !

• Si, comment vous savez ça Étienne !
  
• On a eu un différend !
  
• Oh, intéressant, vous savez qu'il est hospitalisé à l'étage en dessous... On pourrait s'associer pour se venger de lui !
  
• Vous savez pourquoi il est hospitalisé !
  
• Priapisme après consommation d'une pizza champignon des alpages arrosée d'un mélange spécial…
  
• Je connais, elle n’est pas mauvaise...mais elle est déjà assaisonnée, il ne faut pas en rajouter.
  
• Oh, c’était un gourmand ! Vous savez quoi Étienne, je vais envoyer pour sa rééducation Gérard d'abord, on l’appelle Gérard le castor et Huguette ensuite celle qui prend sa retraite à la fin du mois, elle est veuve, elle n'a plus vu le loup depuis ses trente-cinq ans, elle aussi il faudrait qu'elle remonte à cheval !