Le vieillard.
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Vieil homme desséché, rongé par le sort,
Tu te recroquevilles et retiens les lambeaux
Des tissus décrépis de ta peau,
Prédécoupée par la main de la Mort.
Ton visage, tableau ensanglanté,
Mystère d'une infectieuse maladie
Qui, peu à peu, achève ta vie.
L'être n'est autre qu'un condamné,
Ironie de l'existence sur Terre
Menant les âmes à leur déchéance.
Roulé sur lui-même et ses protubérances,
Le vieillard se meurt, esclave d'un enfer.
Cauchemar d'une créature face à la mort,
Qui ne sait plus de quel côté se tourner,
Perdant du corps à chaque foulée.
Le cadavre survit dans un ultime effort.
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