A une jeune fille l'amour se présenta

Ce qu'elle désirait l'amour lui promit

De répondre sans faute ni coup bas

La demoisselle à sa proposition répondit:

"Amour, toi qui te tient là devant moi

voici ce que mon coeur réclame

Ardemment il cherche celui qui sera

faire naître en moi ta tendre flamme

Amour, toi qui naît d'un regard

Qui grandit dans les petites attentions

Qui meurt avec le temps plus tard

Pour renaître à nouveau sans permission

Je sais que le prince charmant

N'est que la plus cruelle fiction

Que l'Homme invente pour l'innocent

Et que dans ce monde tout n'est qu'imperfection

Mais bien malgré ma raison

Je rêve de rencontrer celui

Qui sauras me mettre en frisson

Et qui me fera perdre celle ci"

L'amour devant cette déclaration

Se retrouva fort embarrassée

Elle était devenue complication

A cause de ceux qui aimaient duper

Alors à cette tendre enfant elle

Répondit par ces quelques vers:

"A tes désirs j'ai entendu demoiselle

Mais l'amour aussi pur que le verre

A été terni par les actes de l'Homme

Voie les marques qu'ils m'ont fait

Mon être couvert d'hématomes

Ne sait plus ce qu'est l'effet

De savoir que l'on croit

En moi et qu'on me chérisse

Que l'on se sente aimée par un roi

Et que jamais dans les coeurs je ne périsse

Ton voeu est celui de l'innocence

Qui n'a point vécu de déception

Qui se tient à l'écart des violences

Et de ce mon plein de friction

Demoisselle regarde bien ce que je suis

Devenue sous les manigances du monde

Mais si d'aventure beaucoup prient

Alors moi et ce triste monde

Recouvrirons notre splendeur

D'antan. En attends toi qui cherche

L'amour avec autant de faveur

Je te donnerais cette fléche

Qui toucheras l'homme qui sauras

Mériter l'amour de celle qui

A l'amour l'espoir restaura

Cet homme seras prêt à donner sa vie

Pour que tu sois heureuse

Les mots qui blessent très peu

Il ne les diras pour que tu ne sois malheureuse

Car tes larmes le mettront en désaveu

De son coeur tu en auras les clés

De ses pensées tu auras le trône

Il te seras désormais voué

Et ses désirs ne se tourneront vers personne

Qui n'est pas toi. Toutefois

Jamais tu ne devras oublier

Que jamais les combats

Ne cessent bien que vous soyez liés

Car, moi, l'amour ne supporte pas

Que le me prennent pour acquis

Ma beauté réside dans la foi

Des murs que l'on démolli

Pour que la singularité de deux

Devienne le duo d'un tout

Que se construit à deux

les murs d'un foyer qui voue

Un profond respect à sa moitiè

A mon cadeau et à leur vie"

Ayant fini l'amour pris avec pitiè

Les larmes de sa belle amie

Posa un tendre baiser à celle ci

Levant les yeux vers lui

La jeune fille se répandit

D'amour pour celui qui

Avait su ouvrir son coeur

Ce soir là l'amour et l'espérance

Se découvrir sans once de peur

Et avec plein d'innocence

Voici comment un jour

l'espérance trouva la réponse

à sa prière en l'amour.

Car qui un jour renonce

A l'espérance de trouver

L'amour ne pourras jamais

Rencontrer celui qui saura trouver

La clé de la porte de son coeur fermer.