Plus souvent qu’à ton tour,

Tu bois à ma coupe.

Amoureux de mon breuvage,

Tu te délectes.

Jamais tu ne te lasses,

D’en faire jaillir,

L’élixir.

Alcoolique de mon jus

Tes baisers parsemés,

N’ont d’autre raison,

Que de faire s’écouler,

Dans ta bouche,

Le nectar de ma déraison.

Addict je suis,

À nos bulles de plaisirs.

Qui me laissent pompette,

de tant de jouissances.

***

Mon amour,

Chaque fois que tu te glisses entre mes cuisses, un long frisson me prend.

Sans même me toucher, j’anticipe les émois que tu vas me procurer.

Je m’accroche à tes épaules, prémonition de l’envol de mes perceptions.

Des picotements me parcourent quand ton souffle se dépose sur mes lèvres fermées.

Je retiens ma respiration, en attente de ton premier coup de langue.

Tu n’es pas pressé, à peine quelques baisers effleurés, et déjà je gémis.

Tu plaisantes, souvent, lors de nos prémices, sortant la tête de mes cuisses, tu dégaines ton sourire malin : « Attends, je n’ai encore rien fait ! »

Ça, je le sais ! Et c’est bien ce qui me fait délirer.