Mon ange
Et tes mouvements harmonieux,
Qui défilent, devant mes yeux,
Cette cadence bien rythmée,
Qui donne envie de t’aimer,
Je laisse tes pas s’affaiblir,
Et me délecte de tes soupirs,
La nuit bientôt viendra t’enlacer,
De ses grandes mains glacées,
Ton corps est tiède,
Monte la fièvre,
L’amour est là,
Dans chacun de nos pas,
La danse macabre continue son sillon,
Celle qui m’emmène loin de ton horizon,
Tu te noieras dans des abysses océaniques,
Mais je t’en prie, ne laisse pas surgir la panique,
Lorsque devant Dieu tu écumeras tes peines,
Et que je ne serais plus rien d’autre, qu’une humaine,
Vide et ivre sans toi, vide et ivre de toi,
Puisque tu laisseras mon âme en émoi,
Alors, je prierai chaque soir, en attendant,
Ton retour à mes yeux lancinants,
Alors, je murmurais dans le noir, chantant,
Cet indicible espoir amenuisant,
Puisqu’il faut aimer par-delà la mort,
Puisque damnée était ton sort,
Puisque la maladie t’a eu,
Puisque la maladie t’a abattue,
Tu déploie tes ailes à présent,
Dans le trop grand Néant,
Toi qui était prêtresse de bienveillance,
Te voilà Reine de notre bienséance,
Tu étais la bonté des hommes sur Terre,
Et même par-delà notre Univers,
Tu régnais en Princesse,
Je t’aimais en délicatesse.
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