Dimanche - Rouge-Gorge

2 minutes de lecture

“On croit que tout est fini, mais alors il y a toujours un rouge-gorge qui se met à chanter.” Paul Claudel

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

La fumée se dissipait lentement. Diego aurait juré entendre un rouge-gorge chanter. L'illusion de dissipa en même temps que les hurlements des sirènes d'ambulance saturaient l'atmopshère.

Groggy, il essaye de bouger mais n'y parvint pas. Une douleur irradiait tout son côté gauche sans qu'il parvienne bien à en identifier l'origine. Ses doigts et ses pieds bougeaient, c'était déjà ça.

Tout avait très vite dégénéré : le serveur avait dévoilé une arme de poing sous sa serviette et avait alors tiré en l'air. La panique avait alors gagné la salle : les gens avaient renversé des chaises, courant et se poussant à qui mieux mieux. Diego s'était fait renverser par une dame âgée dont il n'aurait pu soupçonner une telle force.

La peur faisant des miracles côté cure de jouvence.
Les hommes de Diego avaient ouvert le feu sur le serveur, qui s'était écroulé en tenant sa poitrine.

D'autres Mains-Rouges avaient alors débarquées, ce qui confirmait l'hypothèse du guet-apens: enfonçant les sorties de secours, ces hommes lourdement armés avaient abattu 2 de ses hommes.

Battant en retraite derrière le bar, lui et son équipier restant s'attendaient à mourir d'un instant à l'autre. Leurs 2 revolvers ne faisaient pas le poids contre l'artillerie déployée par le camp d'en face.

Un grand silence s'était alors abattu, perturbé uniquement par le bruit de bottes des gangsters.

Priant tous les dieux, Diego se cramponna à son arme.

Mais à sa grande surprise, rien ne se passa.
Puis une voix déchira le silence: "Elle est partie par là"!

Les hommes filèrent dans la direction indiquée par la voix. Ils étaient venus pour Carmen, qui leur avait échappé de peu. Quelques minutes filèrent, puis un léger bruit se fit entendre derrière le bar.

"Lieutenant ? Vous êtes blessés?"

C'était Carmen, pistolet en l'air, qui était revenue par la porte de service. Sa robe de soirée à peine maculée de sang, elle s'assit à côté de Diego et prit les choses en main. Enlevant son gant de soirée, elle noua un garrot autour du bras gauche de l'agent. La douleur lui fit perdre conscience.

La dernière chose dont il se souvenait, c'était le chant du rubis rouge autour de sa gorge.a

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Lugano ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0