3  -  Foire et privautés*

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  Le lit nous tendait les bras car sa couverture en tissu imprimé représentait en effet, sur toute sa largeur, les bras du Christ rédempteur de chaque côté du globe bleu inscrit dans un losange jaune, partie centrale du drapeau brésilien, dont l’une des étoiles était dorée (1).

  Les filles l’enlevèrent en riant, et s’installèrent confortablement. Je me dirigeais vers la table sur laquelle étaient posés une bouteille de champagne dans son seau à glace et quatre flutes (2). J’en remplis trois et me retournant, je m’aperçus que la fête avait commencé sans moi. Les gourgandines se caressaient l’une l’autre, s’embrassaient, et Cadeau amorçait un demi-tour sur place pour se mettre en position de soixante-neuf. Ecartant avec délicatesse, de ses doigts fins, la toison blonde de sa compagne, elle fit apparaître dans cet écrin doré, les lèvres rosées et le clitoris tumescent qu’elle agaça alors, d’une langue experte dont j’avais déjà pu apprécier l’habileté et la dextérité.

  D’où je me trouvais je ne pouvais pas voir Olga, dont la tête disparaissait derrière la croupe élégante et rebondie de Cadeau, mais elle ne devait pas être en reste, car tout à coup, Cadeau se cambra en gémissant et, relevant alors la tête, me vit avec les verres à la main.

   « Olga chérie, ce pauvre Donald (3) nous a préparé un verre, buvons le vite car nos ébats, à ce que je vois, lui ont redonné du tonus. »

  « Tu as raison mon chou, il faut vider cette flute de champagne avant de pratiquer l'autre ! et sans perdre de temps, il ne faudrait pas que la tension se relâche ! »

  À peine les verres vidés, elles m’attirèrent vers elles et reprirent en chœur l’exercice que j’avais interrompu dans la cabine de douche, Cadeau me mettant alors son fessier sous les yeux m’invitant ainsi à poursuivre l’ouvrage abandonné par sa compagne, ce que j'entrepris avec ardeur (4) en aspirant gloutonnement l’ensemble lèvres et clito puis en introduisant ma langue et mes doigts dans tous les interstices à ma portée, déclenchant des geignements et des soupirs suivis de soubresauts en cascade. Cadeau en était un, de cadeau (5)!

  Pendant ce temps, elles n’étaient pas restées inactives et les spasmes de plaisir de la belle faillirent m’y amener également. Je me relevai promptement et saisissant la poitrine ferme et satinée d’Olga, la fit rouler sous moi, promenant doucement ma verge entre ses seins, descendant en glissant parmi les gouttes de rosée de transpiration jusqu’à atteindre la vallée touffue couleur blés murs dont j’avais entrevu, sous les doigts de Cadeau, les merveilles qui s’y dissimulaient. Cette dernière, infatigable, s’était assise à califourchon sur le ventre de sa copine (6), au moment où je m’apprêtais à creuser un sillon dans ce champ de blé, et positionnant son sexe sur celui d’Olga me susurra en s’allongeant sur elle, « un coup pour elle, un coup pour moi, tu pourras relever ce défi assez longtemps afin d’atteindre tous les trois ensemble une extase méritée ? »

  « Je ne vous promets rien, je vais essayer ! » dis-je en commençant par Olga, mon gland s’y étant introduit subrepticement, à la faveur de tout ce remue-ménage dû au positionnement de Cadeau. Je les voyais se caresser, s’embrasser, se tortiller pour me donner du cœur à l’ouvrage tandis que je passais de l’une à l’autre, d’un orifice à l’autre quand Cadeau me dit entre deux plaintes, « Tu t’es trompé d’endroit, mais continue, ça me convient aussi ! » Olga qui s’arc-boutait sous mes coups de boutoirs, rétorqua alors « comme dit la chanson, au plaisir tout est bon (7), n’hésite pas à faire une visite à la cave après avoir dépoussiéré le grenier ! »

  De spasmes en halètements je compris qu’elles y prenaient du plaisir. Tant et si bien qu’au bout d’un moment, le piston s’enraya au niveau du dit grenier, Il y eut un ruissellement brusque (...) et en me retirant le flot se faufila capricieusement le long des rives naturelles formées par les lèvres contiguës de mes deux complices et offrant une sensation de mouillure jusqu’à la cave.

  Je m’abattis à côté d’elles, les embrassai tendrement tandis qu’elles s’endormaient dans les bras l’une de l’autre, j’espérai rassasiée, car moi, j'étais crevé !


Notes :

* Rien à voir avec gloire et beauté ! ... Enfin un peu mais en moins soft.

1) Les étoiles du drapeau brésilien représentent le ciel au dessus du Brésil. Chaque étoile correspond à un état. Pour Rio c’est Mimosa, seconde plus brillante étoile de la Croix du sud (appelée également Beta Crucis). C’est elle qui est dorée sur le dessus de lit. (authentique, vu à Rio dans un hôtel)

2) Délicate attention de la direction envers un bon client résidant 4 ou 5 fois par an dans cet hôtel pour des raisons professionnelles.

3) De qui pensiez-vous qu’il s’agissait ? Donald Sanzatout est un ami personnel du président (oui, mais lequel ?).

4) Non ce n’est pas une faute d’orthographe, il n’y avait pas de hardeur avec nous.

5) Non pas cadeau du ciel, mais du septième ciel !

6) Si les copains partagent le pain, les copines, elles, partagent…

7) Le plaisir des dieux. Le vers complet est : Main, bouche, con, cul, au plaisir tout est bon.


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