7 bis - Bruxelles - Paris - Rio
² Après avoir récupéré leurs billets, passé les contrôles et pris leurs places dans l'avion qui fit une escale d'une heure trente à Paris, quelques heures plus tard, entre Paris et Rio.
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4 - Dans l'avion
Jacques était subjugué par cette jolie blonde qui ne paraissait pas son âge et dont la conversation le ravissait, il était mal à l'aise, conscient qu'il l'emmenait pour une aventure un peu particulière qu'elle n'avait peut-être pas envisagée, malgré ce qu’elle lui avait dit dans ce café à Bruxelles. Lorsque les plateaux-repas furent débarrassés, il décida d’aborder de nouveau le sujet :
- Tara, tu es telle que je t’avais imaginée d’après tes textes et nos commentaires, mais en plus jolie, si cela était possible, je n’imagine pas correspondre à l’image que tu avais de moi et cependant tu m’accompagnes quand même à Rio, sachant que nous devons rencontrer un groupe de libertins décidé à passer du bon temps en pratiquant leur passe-temps favori et en nous y mêlant. Tu m’as dit que tu n’étais pas adepte de certaines pratiques, rassure-toi, moi non plus. En fait, tu me plais beaucoup plus que je ne l’aurais imaginé et…
Tara venait de poser un doigt sur sa bouche et, se penchant vers lui, elle l’embrassa tendrement d’abord, puis à bouche-que-veux-tu en l’attirant vers elle.
- Cela répond-il à tes interrogations ?
- Je crois bien ! dit-il au moment où le steward leur proposa un oreiller et un masque s’ils souhaitaient dormir, il était près d’une heure du matin et ils n’arriveraient qu’à sept heures.
- Bonne nuit Jacques, nous reprendrons cette conversation à Rio si tu veux bien, je vais essayer de dormir !
- Tu peux compter sur moi ! Bonne nuit Tara.
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5 – Rio
Aurore se demandait comment reconnaître ces collègues qu’elle n’avait jamais vus, elle attendait au point-rencontre scrutant les passagers arrivant de Paris et décida de s’adresser au bureau de la Lufthansa pour demander qu’on lance un appel par haut-parleur. Un couple la voyant arriver lui fit un signe de la main, l’homme s’approcha en se présentant,
- Veuillez m’excuser, je suis Tristan Cloune, vous devez être Anthocharis, je ne me trompe pas ?
- En effet, mais qui êtes-vous, votre nom ne me dit rien ?
- Normal, vous ne connaissez que mon pseudonyme, Jacques Ioneau, tout comme vous êtes A. C Black Fee, Aurore !
- Comment m’avez-vous reconnue ?
- Votre mini-tailleur rose fuchsia et vos escarpins dorés, vous les portiez la dernière fois que je vous ai vue comme danseuse dans une pièce de théâtre. Permettez-moi de vous présenter Tara, une amie.
- Enchantée, Tara Jovi, l’auteure ?
- Oui, nous nous connaissons virtuellement, je suis une amie de Tristan, ravie de vous rencontrer.
- Je propose que nous abandonnions le vouvoiement mesdames. Si tu en es d’accord, je vais t’appeler Aurore et moi c’est Jacques, nous avons l’habitude de ces noms, ce sera plus simple que Tristan et Anthocharis.
- Et moi, appelle-moi Tara, c’est mieux comme ça je pense.
- Entendu Tara et Jacques. Je suis un peu décontenancée…
- Que veux-tu dire ?
- Je vais être franche avec vous, je pensais que tu étais plus jeune, Jacques et que tu viendrais avec une autre auteure, mais bah ! Tara est très bien aussi et l’âge, après tout, c’est beaucoup dans la tête ! Je vous propose de monter dans ce taxi pour nous rendre à l’hôtel qui est tout proche.
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Dans le bar lounge
Je commençais à trouver le temps long, j’attendais depuis près d’une heure et soudain, je vis Aurore entrer dans le hall avec une autre blonde et derrière elles… Bon sang ! Je reconnus un vieil ami, Tristan ! Ils se rendirent à l’accueil pour les formalités et suivirent le groom dans l’ascenseur. Aurore venait vers le bar, je me levai et lui proposai un siège à ma table en lui disant :
- Bonjour, nous nous sommes croisés hier, vous accompagniez mon ami Trineo !
- Bien sûr, vous êtes Donald, le journaliste. Je suis allée chercher des collègues à l’aéroport mais je ne pense pas les revoir avant l’heure du repas, je venais prendre un café, et vous, que faites vous ici ?
- Je vais vous tenir compagnie si vous le voulez bien et prendre également un café. Dites-moi, j’ai vu que Trineo était devenu inséparable avec vos copines, si vous êtes seule je vous propose une visite avec moi au Sambodrome afin de voir les défilés des écoles de samba en costume.
- Merci mais je suis fatiguée et je vais plutôt me reposer dans ma chambre. dit-elle en finissant son café sans me quitter du regard.
- Alors je vous suis, je dois passer prendre mon appareil photo.
- Ah ! Vous faites aussi des photos ? Avec son regard bleu vif toujours dardé sur mes yeux.
- Oui, j’en ai déjà fait pas mal, je peux aller les chercher si ça vous intéresse ?
- Ne vous donnez pas cette peine, j’allais monter dans ma chambre, nous sommes au même étage, je crois, je vous accompagne.
En me rendant à la caisse pour régler les consommations, je me dis, soit en sortant de l’ascenseur elle se dirige vers sa chambre et il faudra que je lui redemande si elle veut voir les photos, soit elle me suit pour les voir dans ma chambre et là…
Mais toutes mes hypothèses tombèrent à l’eau une fois dans l’ascenseur. Nous étions seuls et elle me dit :
- J’ai remarqué comme vous me regardiez et je pense qu’au bar vous m’attendiez, non ?
Je ne répondis pas et la pris par les épaules pour l’embrasser. Elle était de ma taille, mince comme une liane et répondit à mon baiser en se pressant contre moi, mettant ses mains derrière mon cou, tandis que les miennes agrippaient sa taille. L’ascenseur s’arrêta et j’espérais que Lucia ne serait pas aux aguets.
Arrivés dans ma chambre je l’étreignis à nouveau et fis glisser le boléro du tailleur avant de m’attaquer aux boutons du chemisier. Tout en l’embrassant dans le cou je sentis ses mains défaire ma ceinture et descendre la fermeture éclair de ma braguette, j’ôtais son corsage et fis tomber sa jupe au sol. Je me sentais aussi fébrile qu’un adolescent. Elle s’accroupit pour faire descendre mon pantalon et mon boxer et saisir adroitement ce qui pointait devant elle. Je la relevai et l’entrainai vers le lit sur lequel nous basculâmes entremêlés, embrassés, exaltés, enflammés. Je finis de me déshabiller et lui enlevai soutien-gorge et string. Elle avait une jolie poitrine avec les pointes durcies et les aréoles d’un rose délicat que je mordillai goulûment tout en les pétrissant, sa respiration s’accélérait.
Depuis l’ascenseur, nous n’avions pas dit un seul mot, elle tenait ma tête entre ses mains et quand je descendis en embrassant son ventre puis son nombril, elle la poussa doucement vers le bas, vers son mont de vénus parfaitement épilé et un clitoris turgescent entre des lèvres ourlées de rose plus sombre et déjà bien humides. Je les entrouvris doucement et bécotai le tout en souriant intérieurement quand elle gémit de plus en plus fort au fur et à mesure de mes accélérations et d’un coup elle se cambra en poussant un petit cri, resserrant ses cuisses autour de ma tête. Je remontai sur elle déposer un petit baiser sur ses lèvres souriantes et me tournai pour m’allonger à ses côtés, elle vint se pelotonner contre moi couvrant mon torse de petits baisers, et titillant de ses lèvres la pointe de mes tétons avant de descendre agacer d’une langue agile et chaude un membre fièrement dressé attendant de s’épanouir de la manière qu’elle choisira.
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Surpriiiise !
Nous entendîmes un bruit curieux dans l’entrée comme si l’on ouvrait la porte, je me redressai d’un coup en voyant apparaître Lucia, tout sourire :
- Je ne voulais pas vous déranger, j’ai fini mon service et je venais voir si tout était propre et rangé dans la chambre. Je vois Donald, que j’avais raison, cette dame t’intéressait !
Aurore avait tiré maladroitement le drap sur elle dans un sursaut de pudeur, mais ne cachait pas grand-chose.
- Aurore, il s’agit de Lucia, la femme de chambre…
- Je ne pense pas que Madame soit offusquée par ma présence, étant donné ses relations avec tes deux copines d’hier. Je suis disponible si vous m’acceptez dans vos jeux et elle commença à se déshabiller.
- Vous êtes sacrément culottée, lui dit Aurore, le regard meurtrier !
- Vous vous trompez , lui répondit Lucia en faisant glisser sa jupe au sol, montrant ainsi qu’elle ne portait pas de culotte ! Je suis sûre que faire l’amour à trois ne vous gêne pas plus que le faire avec une femme !
- C’est vrai, répondit Aurore avec un sourire moqueur, mais habituellement je choisis de jolies femmes pour cela !
- Moi aussi, rétorqua Lucia sans se démonter, nous ferons donc contre mauvaise fortune bon cœur !
- Mesdames, mesdames allons ! Restons courtois, vous êtes superbes toutes les deux et si nous devons passer à la suite, restons sereins, je vous propose de faire connaissance autour d’une coupe de champagne dis-je en ouvrant le mini bar pour y prendre une bouteille et trois flûtes.
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