Ne plus jamais t'entendre,

Ne plus jamais avoir de moment tendre,

Quand est venu pour toi le moment de mourir,

A personne tu n'as voulu le dire,

Tu n'as même pas voulu essayer de guérir,

Sachant que tu n'avais aucun avenir,

Et que pour toi étais venu le moment de partir.

Avant de pousser ton dernier soupir,

Tu m'as rappelé que rien n'est éphémère,

Que rien n'était gravé dans la pierre,

Tu m'as dis que ton voyage vers les cieux,

Sera silencieux et gracieux,

Et que cet ultime adieu,

Sera ton souvenir le plus merveilleux.

Tu m'as fais promettre de graver,

Un de mes poème,

Ma poésie la plus belle,

Des paroles de bonheur,

Sur ta dernière demeure,

De clamer à haute voix,

Mes paroles de joie.

Mais je crains de ne pouvoir respecter cette promesse,

Faites dans ces conditions funestes,

Car je ne peux clamer mes paroles de bonheur,

Lorsque je suis enfermée dans la douleur,

Lorsque cette chaleur dans mon coeur,

Est devenu froideur,

Et a calmer mon ardeur,

Me laissant en pleurs.

Tu m'as laisse seule,

Avec ces fléaux,

Quand tu es monté là-haut,

Tu as quitté ta vie,

Me laissant avec mes soucis,

Et tu as rejoint ce pays de magie.

Tu t'es envolé vers ce pays de contes de fée,

Tu as fermé les yeux, et rejoint le pays des cieux,

Tu es devenu lueur d'argent et as rejoint le firmament,

Tu es devenu poussière, et as rejoint la terre,

Tu es devenu souvenir, et nous fait sourire,

Le temps d'un soupir.

Tu étais un rebelle,

Créant de nombreuse querelles,

Tu étais naturel,

Dessinant le monde en aquarelle,

Tu étais l'étincelle de cette vie,

Mais le monde a écrit

Une autre fin pour toi,

Toi, qui vivais ta vie avec narquois.

Savourant le froid,

Sans prendre garde aux villageois,

En cette soirée si particulière,

Marchant dans la bruyère,

J'écoute le chant captivant de la forêt,

Et je chuchote au vent,

En cette soirée de Noël,

"Tu me manques Gabriel"