Plus rien n'a de sens, le monde s'écroule sur lui même
Je ne serai pas surpris que l'eau brule comme la lave
Que détester soit une preuve que l'on aime
La raison brisée, la drogue pour se libérer des entraves
Détruire comme une preuve que l'on existe bien
La solitude pour panser une plaie purulente
La folie commune comme dernier lien
Un suicide collectif dans l'abîme béante
Plus rien n'a de sens, y'en a t-il déjà eu un?
L'incendie a atteind la voie lactée
Je reste peut être le dernier crétin
A m'accrocher à des rêves volés
Nous sommes tous des diablotins cannibales
Jouant à détruire ce qui nous dérange
Quitte à céder à des pulsions animales
J'aimerai pouvoir dévorer un ange
Gouter le divin une infime seconde
Avant de retomber dans la sphère du chaos
Où l'échos des victimes de l'Immonde
Résonne dans un éternel boléro