Harry et Ginny
Nous étions la veille de Noël et chez les Weasley tout le monde s'affairait à décorer la maison de ballons à lucioles, de guirlandes à feux d'artifice infinis, etc. Harry s'occupait, avec son ami Ron et Ginny, de la cuisine. Ils étaient aidés par les fées qui, pendant les fêtes, aimaient donner un coup de main aux sorciers. Elles trempaient les guirlandes dans de la poussière de fée afin de les rendre aussi scintillantes que les milliards d'étoiles qui brillent dans le firmament.
Ginny termina en accrochant le gui au plafond. Elle monta l'échelle, laissant Harry entrevoir sa petite culotte. Ce dernier se mit à rougir. Ron le regarda et lui demanda :
" Qu'est-ce que t'as ? Tu es tout rouge.
— Non, rien, toussota Harry. "
Dès qu'ils eurent fini, Harry accompagna Fred et George dans le jardin afin d'y chasser les gnomes qui, lors des fêtes, aimaient tout gâcher avec leurs sales farces. Harry avait toujours eu du mal à les attraper et pour cela il détestait devoir le faire. Cependant, il ne pouvait rien refuser à ceux qu'il considérait comme sa vraie famille. Il avait les Dursley qui l'avaient accueilli sous leur toit mais ces derniers n'avaient jamais montré la moindre sympathie pour lui et il ne les aimait pas non plus.
Enfin vint l'heure du grand festin. Sur la table était déposé toutes sortes de plats aussi succulents les uns les autres. Il y avait la célèbre dinde de Noël, les patates, les charcuteries, jusqu'aux migniardises et aux gâteaux. Harry était confortablement installé entre Ron et Ginny à laquelle il lançait des regards qu'il voulait discrets mais bien évidemment elle s'en rendit compte et se mit, à son tour, à rougir.
A la fin du repas, Ginny prétexta vouloir faire la vaisselle et demanda à Harry de venir l'aider. Ron voulut les suivre mais sous le regard désaprobateur de sa sœur, s'abstint. Ils arrivèrent dans la cuisine et Ginny attrapa alors Harry par le bras.
" Regarde, lui dit-elle en lui montrant le gui sous lequel ils se tenaient. Tu connais la tradition ?
— Ou...oui, répondit Harry qui se mit à rougir de plus belle.
— Alors ? Tu veux ?
— Oui, je le veux, répondit Harry, un léger sourire aux lèvres. "
Et ainsi, ils s'embrassèrent sous le gui, comme le voulait la tradition. Harry aida ensuite son aimée à faire la vaisselle et ils retournèrent s'asseoir avec les autres. Ron voulut faire une remarque mais Ginny lui lança un regard si froid qu'il crut se glacer sur place. Fred et George, eux, avaient bien sûr compris ce qu'il s'était passé et lancèrent un clin d'œil à un Harry un tantinet gêné.
Ce fut donc pour Harry le plus beau des Noëls. Pas seulement parce qu'il l'avait fêté chez les Weasley mais surtout parce qu'il avait pu enfin embrasser celle dont il était tombé amoureux lorsqu'elle lui avait sauvé la vie, il y a un an de cela dans la forêt interdite.
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