Je me promène sur un chemin, les pieds dans la neige, bien protégé sous ma doudoune et mes gants. Seule, dans cette campagne, j'aperçois un lac glacé et j'ai pris soin d'emporter mes patins à glace.

Je m'assois au bord me laissant transporter après avoir passé une année catastrophique. Lorsque je hausse mes patins, mes soucis sont oubliés.

Je danse avec toute mon énergie en faisant plusieurs chorégraphies, car je suis championne du monde au patin à glace. Toujours les paparazzis là où ne les attends pas. Alors je viens me ressourcer dans ce décor de rêves. Loin de la ville, dans la forêt. Quelques heures plus tard, je remets mes bottes de neiges avant que la nuit tombe. Mais étrangement, je me sens observé non par une bête, mais un humain. Qui connaît cet endroit ? Tout à coup, j'ai peur, peur qu'on m'enlève où qu'on me fasse du mal.

J'avance avec prudence quand je tombe nez à nez avec mon mari, quel soulagement. Il se faisait du souci pour moi. En regardant les heures défilées.

Il me prend dans ses bras et m'embrasse. Que je bien ici, dans la maison de ma grand-mère qui m'a transmis ce don.

Ma mère, qui m'a élevé. À tout, fais pour que je renonce à mon rêve auquel j'y tenais temps depuis ma tendre enfance. Dès que j'ai appris à marché, je voulais une chose chausser mes patins et patiner.

Malheureusement une chute et le drame. Ça s'est produit la dernière fois, il y a 6 mois, c'est encore très douloureux.

Mais je sais une chose, lorsque j'aurais des enfants, je fais la promesse que mon don transmis pas ma grand-mère, je le transmets à mes enfants s'ils le veulent. Moi, je ne dois pas trop faire de patinage. Alors je viens quelquefois ici, me ressourcer et je pense que maintenant mon choix est fait. Je vais rester dans ce lieu à plus de mille kilomètres.

Mais je n'arrive toujours pas à lui pardonner de ce qu'elle m'a fait subir pendant mon enfance.