J'ai 15 ans, Coralie et j'en ai marre de ma vie. Pourquoi ? Comment ?

Parce que lorsque je rentre du collège, j'entends sans cesse mes parents se disputaient et cela dure pendant des heures.

Je n'en peux plus. J'ai beau leur dire. Que je suis là, que j'existe. Personne ne me voit. J'ai même fait des bêtises au collège. Mes parents sont venus me chercher. Ils ne m'ont rien dit, c'est dingue.

Alors j'ai décidé de fuguer pendant une semaine en allant chez une amie.

Mais parents me cherchent, je le vois au coup de téléphone. Mais j'ai trop mal, je n'ai pas envie de leur répondre. Je n'en plu d'être transparente à leurs yeux...

Ma copine me cache, vu qu'elle est minutieuse elle ne vient jamais dans sa chambre (ouf...) 3 jours que je suis partie et j'attends la voix de ma mère. Je suis en colère, commence ose t'elle dire que je lui manque et qu'elle m'aime ?

Sa mère à ma copine monte et se dirige vers la chambre de mon amie. Mince, elle m'a repéré. Mon plan a échoué.

Ma mère me sert dans les bras. Comme si je comptais pour elle. Où s'est pour faire bonne impression ?

Elle me ramène à la maison, le retour est amer. Mon père me crie dessus au lieu de s'inquiéter pour moi, il me hurle des mots blessant (merci papa, cela me touche!).

Ma mère lui dit de se calmer et que je suis saine et sauf. Et je vois l'horreur, il frappe ma mère, ce que je ne voyais pas lorsque j'étais au collège. J'ai une colère qui me monte ma mère a pleins hématome et j'ai vu son bras droit qui est cassé.

Sans réfléchir, je prends un couteau dans la cuisine et je l'enfonce dans son cœur. Je vois le sang, je perds connaissance.

Je me réveille à l'hôpital, ma mère à mon chevet, elle a expliqué ce qui s'est passé au policier. Pourquoi mon père est mort par ma faute.

Je suis triste d'avoir perdu mon père, mais je n'en pouvais plus de le voir faire souffrir ma mère. Ma mère ne disait rien pour me protéger, je l'ai su quelques mois plus tard.

Lorsque maman et moi, nous sortons de l'hôpital. Nous essayons de nous reconstruire, le chemin va être long, mais nous sommes fortes. Maman, je t'aime.