Elle est la sueur du monde
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Elle est la sueur du monde
Qui coule dans mes mains
Les pleurs qui m’inondent
Pour enchanter ma fin
Debout derrière l’aronde
Du toit qui la retient
Elle sait ma peur de l’un
Qui saoule ma faconde
L’espoir qu’une seconde
La chaleur de ses reins
La fera vagabonde
Jusqu’au petit matin
Elle a le coeur des frondes
La vague du regain
Qui compte la seconde
Dans l’heure qui la tient
A l’humeur moribonde
Qui verse son tanin
Elle est la sueur du monde
La fleur des presque rien
L’origine féconde
Des tâches rubicondes
Qui ornent le satin
Et coulent de l’écrin
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