Arènes
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Quand l'heure à la moitié invite le sultan
A se laver les pieds et prendre son élan
Pour faire de l'orient le portail étoilé,
Sa fille a son caban ses lunettes fumées ;
Astre de ces instants, pellicule voilée,
A l'ombre de l'écran, l'orgie emploie ses fées
A mettre chaque clef dans le verrou grinçant
Du lucre bien caché qu'on laisse à leurs amants ;
Et l'éther dans le nez, le bal des ignorants
Peut alors commencer, les mots dans le trépan
Du tumulte incessant de tous les gens bien nés ;
Le cœur un peu pendant, de larmes assassinées
Aux scénarii déviants de ces hommes pressés,
L'enfant devra rêver de ce funeste onguent.
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